Gare de Tram.

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Le tram s'arrêta et le couple descendit doucement. Pour une fois aucune marée humaine ne les poussaient en dehors du tram.
A l'estérieur le vent était froid et la jeune femme en profita pour se collé un peu plus à son partenaire.
Il appella un taxi et elle jetta sa cigarette à demie commencée pour entrer dans le véhicule.
Pendant que la jeune femme lui dévorait les lèvres Artémis se fit la réflexion qu'elle était totalement différente de Thiann.
Un soupire quasiment imperceptible dépaçat ses lèvres. Il devait arrêter de penser à elle pour un moment.
Déjà que son visage ne lui avait pas laisser de répit de la journée.
Non pour le moment il devait plutôt se consacré à la jolie blonde qui se lovait dans ses bras.
Les lumières défillaient derrière les vitres du taxis et celui-ci était bientôt arrivé à destination...

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Caliban ne réagissait plus depuis quelques minutes. Il avait vu le chasseur de prime poser son regard sur lui, hésiter, puis repartir. Il était sur d'une chose, demain dans le journal un assasinat sera signalé en Zone 1, mais heureusement ce ne sera pas encore le sien. Aux innocents les mains pleines comme aurait dit l'autre.

"On s'en va ?
-Oui..."

Il chercha un moment dans sa poche et en sortit un téléphone, bon évidement vu la taille de l'engin (une carte de crédit) il était obligé qu'il date de plusieurs années car ceux ci s'incrustait à présent facilement dans la peau mais Caliban n'aimait pas avoir trop de puces éléctronique dans la paume, il en avait déja une bonne dizaine. Il appela un taxi, car normalement son hovercraft était resté dans son garage (mais il aura la mauvaise surprise de voir que ce n'était pas le cas...)
Il sourit doucement puis douta un peu, il venait d'apeller un taxi pour elle et lui mais il ne lui avait pas vraiment demandé. Il passa la main dans sa tignasse mauve, un peu embarassé. Puis il sourit franchement repoussant sa timidité avec force, il pris cinq minute l'envellope mentale de son frère et demanda :

"Me feriez-vous l'honneur d'accepter une invitation dans ma modeste demeure ?"

Mais c'était raté, il avait pris un coloris allant magnifiquement avec ses yeux, il piqua un peu du nez. Il n'était vraiment pas fait pour ça.

"Hum...Je suis désolé."

Et il eu un petit sourire gêné. Pendant ce temps là, un taxi klaxonnait à l'extérieur.

Caliban acquiesça à la question de Laurenn, avant de sortir de sa poche un téléphone portable dernier modèle et d'appeler un taxi. Il prenait en main les opérations. Les quelques secondes où le PDG de l'entreprise Ulysse avait cédé la place à quelqu'un que Laurie pouvait comprendre, à qui elle pouvait parler d'égale à égal, étaient terminées. Caliban était quelqu'un d'étrange. Quelqu'un qui portait des masques. Et Laurenn se demanda s'il ne serait pas plaisant de les faire tomber.

"Me feriez-vous l'honneur d'accepter une invitation dans ma modeste demeure ?"

Les lèvres fines de la jeune femme s'étirèrent imperceptiblement. Ce masque-là ne lui allait pas du tout. Depuis leur rencontre, il avait déjà essayé deux ou trois fois d'adopter cette attitude désinvolte, d'avoir l'air sûr de lui. Quelqu'un qu'il connaissait, peut-être, était comme cela.
Et puis il était désolé. Mais désolé de quoi, bon sang?

"J'aimais mieux le tutoiement."

La voix de Laurenn était toujours douce, mais plus assurée. Voire un peu moqueuse. Presque empreinte de confiance.
Le bruit d'un klaxon retentit. La jeune fille se leva, hésita un instant.

"J'accepte. Avec joie."

Tendit la main vers celle de Caliban.

"J'aimais mieux le tutoiement."

*Boom* Une masse 500 Newton viens de vous tomber sur la tête avec joie et bonheur. Caliban rougit un peu et regarda ailleurs pour ne pas voir le sourire gentillement moqueur de Laurenn. C'était la dernière fois qu'il s'essayait à ce genre de truc. Ce pauvre génie ne ferait sans doute jamais de théatre, peu importe après tout. Les seuls fois où il était sûr de lui c'était devant des actionnaires ou devant son cher petit frère. ces moments où il prenait un ton acide et sans réplique. Mais il comptait ne jamais utilisé ce ton pour Laurenn...

"J'accepte. Avec joie."

Un joli sourire passa sur les lèvres du génie et il pris doucement la main de Laurenn avec presque un peu de tendresse. C'était sa main blessée. Il se releva et l'emmena dans le taxi, ce n'était pas une vieille voiture miteuse mais un hovercraft, Quartier Nord oblige... Le chauffeur regarda le petit couple avec un sourire. Et demanda à Caliban qui était un peu perdu dans ses pensées.

"J'vous emmène où ?
-Chez les Killery."

Il adressa un léger sourire au chauffeur et celui-ci démarra.

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Artémis n'avait aucune idée de l'heure et donc aucune idée du temps qu'il aurait avant l'arrivé du prochain tram. Le dernier lui étant passé sous le nez à une dizaine de seconde près.

Pourquoi le jeune homme avait-il quitté son portable ? Parce qu'il avait décidé de sortir de son appartement dans le but de se sortir la gente féminine dans la tête. Une de leur représentante en particulier.
Enfin, l'objet étant certainement saturé de repproche ou de rendez-vous, il avait trouvé plus judicieux de le laisser sur son lit.

D'un geste machinal il glissa sa main dans sa poche arrière et en sorti un paquet de cigarette. Vide. Il avait du fumer comme un pompier la veille...
Seulement le frère du célèbre génie de la ville n'avait pas eu sa clope matinale. Vous savez, celle qui est meilleure que les autres.
Il du se mettre en quête d'un de ces précieux batônet de papier avant de prendre son tram.
La chose fut règlée en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Deux trois phrase balancé comme ça, l'air de rien, un sourire charmeur et il se trouvait entrain de remplir ses poumons de fumée, ceux des autres avec.

Le temps passa alors avec la conversation et le tram pour la zone 3 arriva.
Le jeune homme fit un signe à sa bienfaitrice avant de s'engouffrer dans le tram.

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Les deux jeunes gens étaient entrés dans le serpent de fer avec une facilité déconcertante. On évitait le junki. Chacun s'escrimait à ne pas toucher le débrit qu'une frêle demoiselle tentait veinement de maintenir debout.
Artemis n'avait que faire des regard instants, dégoutés ou encore apeurés. Ils savait que ces même personnes tomberaient sous son charme s'il l'avait décidé. Homme, femme, enfant, vieillard , il ne doutait pas de pouvoir faire pousser un coeur à un androïde si l'envie germait dans son esprit ravagé.

Artemis Killery était le roi des émotions, le maitre depuis que les écrivain de la précédente terre avait fait naitre Don Juan. Artemis était le vice. Le vice et la douleur, la légèreté et l'insolence. Il était tout ce que les gens critiquaient et enviaient. Ce qu'ils n'osaient être. Voilà pourquoi il charmait tant d'inconnue, voilà pourquoi chaque faible défence tombait face à lui et, enfin, voilà pourquoi Thiann était encore là. Essouflée, exaspérée, mais à ses côtés.
La petite Thiann. La piquante Thiann. Si pleine de contradiction, détestant Artemis, mais sans se l'avouer fasciné par ce qu'il était ou ce qu'il restait de lui. Seule la fascination était assez forte pour la faire revenir vers lui alors qu'une autre semblait capable de s'en charger. Pourquoi avait-elle eu envie de l'extirper des griffes de ce diamant de société ? La curiosité qu'il lui inspirait.

Le tram ralenti , il entrait en gare. Chacun bougeait pour sortir avant l'étrange couple. Les usagers de cette voix connaissaient Killery, de vu ou pour avoir travaillé avec Caliban.
Les lumières de la gare inondèrent les premier wagons déhà éclairés. Bientôt le tram s'arrêtait en douceur déversant sa marée humaine. Une fois dehors Artemis ne pensa même pas à vérifier s'il n'avait pas prit l'hovercraft pour venir, il héla un taxi.
Ou plutôt Thiann le fit après avoir tant bien que mal acquis les informations nécéssaires pour mener Artemis jusque chez lui.

D'étranges questions roulaient dans le brouillard de son cerveaux.

Thiann pousserait-elle l'inconscience jusqu'à entrer dans le terrier du loup ? Quite à prendre une gifle de luxe ? Lui en voudrait-elle encore plus pour le débrit qu'il était alors que la vie lui donnait tout ? Ou se demanderait-elle simplement comment il en était arrivé là ? Se poserait-elle des questions sur lui ? Auquel cas comprendrait-elle son erreur ? Choisirait-elle de fuir quand elle comprendrait qu'elle avait perdu face à lui ?

Etrangement ces questions parlaient toutes de Thiann.
Il lui en voulut, il fallait qu'il la gagne pour pouvoir s'en libéré.

La fatigue commençait doucement à s'emparer de moi. Le marchand de sable était passé depuis déjà un moment et les 23h00 allaient sonner dans 15 mins ...

Je pris une place assise et laissait filer mes yeux à la vitesse de la trame.

Mon arrêt allait bientôt être annoncé et je me faufilai déjà dans la masse pour me préparer à sortir sans perdre de temps, presser de retrouver mon programme et surtout mon lit qui lui seul pouvait me procurer les quelques heures de sommeil dont j'avais besoin.

J'étais plutôt du genre à me lever aux aurores qu'à me coucher tard ...