Gare de Tram.

Situé à l'entrée de la zone 2, elle permet de rejoindre le tram et ainsi d'aller n'importe quelle gare de l'intérieur de Neocity.On y accède par un immense parking souterrain.

L'intérieur comporte une salle d'attente luxueuse et un accès aux nombreux quais très sécurisé. A noter aussi la présence de magasins, proposant touts types de produits pour hommes d'affaires et avant tout de luxe. Un scanner biologique se trouve à l'entrée et à la sortie, permettant d'identifier les fraudeurs mais surtout les personnes indésirables et pouvant être dangereuse. L'empreinte thermique dégagée par les individus est en relation avec le centre de la police, ce qui permet de savoir précisément qui est à la gare, et qui est à surveiller.

On y voit ici les personnes riches, allant avant tout en zones 2 et 3. Bref, ce lieu est déconseillé aux gens en froid avec les autorités.

(lors de vos déplacements, faire figurer la garde de provenance et la gare d'arrivée pour que l'on ne s'y perde pas. Si vous changez de zone, faîtes un post d'arrivée dans la gare de l'autre zone, sinon faîtes le voyage en un seul post)

Me voilà dans le hall du tram. J’aime comme chaque jour admirer la propreté et le calme de cette gare de tram. Je regarde un peu les vitrines spéciales des magasins. Mon tram arrive, je passe après que mon empreinte thermique ai été vérifiée encore une fois. Je monte dans le tram en direction de la zone 2 où je vais rejoindre le QG de Luther, où mon laboratoire est situé.

direction tram zone 2

Chez moi

J'arrive dans la gare en trainant des pieds, un soda à la main, ceux qu'on vend dans les fast-food. Je sais c'est pas bon, mais je me dis que tant pis, j'avais une envie d'orange pétillante. Je jette le carton dans une poubelle hygiénique (elle brûle directement ce qu'on y dépose) et m'étire avant de reperer mon wagon pas loin, suivit de tout le tram. Après avoir au droit au scaner, mon eimpreinte thermique est identifiée. Je baille et entre dans mon wagon. Par chance il y a encore de la place. Je m'installe et sors mon livre. En fait il y a moins de monde à cette heure-ci. Je travaille de nuit aujourd'hui, alors pas trop de problème. Je m'étire et au même moment, le tram s'ébranle et avance. Dans plus ou moins vingt minutes je serai arrivée.


Gare zone 1 >>> Zone 2 Gare

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Caliban était sortit de lui presque en claquant la porte. Il ne savait pas vraiment la cause de cette enervement lui qui était si calme d'habitude, arghh il n'aurai pas du finir le café de son frère après les quatres cafetière qu'il s'était bu tpout le long de la matinée. Il en déduit qu'il était dans une des légère périodes de crise où il devenait haineux et en voulais affreusement à la terre entière, végétaux et minéraux y compris. Vous me direz qu'une pauvre pierre n'a jamais de mal à personne mais pour Caliban SI ! C'était dure, ça ne conduisait pas l'electricité et ça éclatait à une trop grande chaleur bref ça servait à rien. Il rentra lancant un regard passif sur la cabine et s'assit regardant en dehors tandis que le tram commence à avancer.


Gare de Tram , Zone 3.

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Il n'était pas l'heure d'aller travailler pour Artémis mais rester chez lui n'était pas vraiment dans ses projets.
Il pleuvait intélligent de sortir en t-shirt par ce temps, pourquoi n'avait il pas pris cinq secondes pour regarder par la fenêtre avant de sortir? Peut être parce que ce chèr Cal' n'avait rien pris d'autre qu'une écharpe et que comme monsieur est un génie Artémis n'avait pas cru bon de vérifié par lui même...
Enfin dans cette histoire il se retrouve aussi trempé que sa cigarette qui refuse obstinément de s'allumé.
Le tram arrivat, un flot de personnes descendit alors que d'autre forcaient le passage pour monter. Artémis lui attendais que ça ce calme avant de monter. Artémis jette la cigarette trempé au sol et monte à son tour dans le tram, un tour au Kay serait une bonne idée.

Gare de tram>>zone 3

Gare de tram quartier Sud

Début de RP

Même les plus performantes des caméras vidéos ont des angles morts, et même les gardiens les plus assidus ont parfois besoin d'aller se faire un café, que ce soit à Neocity ou ailleurs; pourvu que l'on ait un minimum d'astuce, il n'est pas difficile de se dissimuler dans un recoin du parking souterrain de la gare, à l'écart des véhicules soigneusement surveillés. Prendre une rame, c'est une autre affaire.

Dash n'a pas de puce, il le sait. Lorsqu'il avait besoin de véhiculer Anina dans le centre ville ou d'aller faire des courses, il utilisait le léger collier que M. Durrenach lui donnait. La puce annexe que contenait la bande de tissu lui permettait de dépenser quelques Unis du compte de son "père adoptif". Mais Dash n'a pas pensé à l'emporter en quittant le riche appartement, et puis il n'aime pas porter cette chose autour de son cou. Il a remarqué que c'était le lot des androïdes et des personnes dépendantes. Il n'est ni l'un ni l'autre, n'est-ce pas?

Dash se redresse légèrement et glisse un coup d'oeil par-dessus la benne d'ordures qui lui sert de cachette. De là où il se trouve, il peut voir la série de portiques à paiement automatique qui mènent aux ascenseurs pneumatiques. S'il passe là-dessous sans puce ni collier, il va se retrouver avec toute la sécurité du bâtiment sur le dos en quelques secondes. Mais il ne peut quand même pas rester indéfinimment derrière cette benne: tôt ou tard on va le repérer, l'identifier et le ramener chez les Durrenach.

A cette pensée, Dash retombe en arrière et pose sa tête contre le mur, songeur. Pourquoi ne veut-il pas rentrer? Oh, bien sûr, Nina lui a ordonné de se tenir loin d'elle, mais son intelligence n'a pas été assez limitée pour qu'il s'en tienne à cette raison. Parfois il se trompe dans les mot lorsqu'il parle, mais pas ce coup-ci: ce n'est pas qu'il ne peut pas rentrer, c'est vraiment qu'il ne veut pas. Parce qu'un être humain ne doit pas admettre qu'on le traite de machine. Il vit, il pense, son système de ventilation interne lui donne même l'illusion de respirer. Alors pourquoi ne serait-il qu'un robot, hein? C'est débile un robot, ça ne sait pas apprendre. Dash reste un instant interdit. Est-ce qu'il sait apprendre, lui?

Un bruit de pas l'arrache à cette dangereuse réflexion et il se remet à quatre pattes pour glisser un coup d'oeil vers les portiques. Il est dix heures du soir, le gardien vient de désactiver trois des cinq arceaux, sans doute parce qu'il n'y a plus beaucoup de monde. En fait, il n'y a personne - du moins pour quelques minutes. C'est l'occasion.

Sans vraiment savoir ce qu'il va faire, Dash se relève, époussette son pantalon dans un geste pré-programmé et s'extrait de sa cachette. L'homme a tourné le dos et retourne à sa loge surélevée. Pendant trente secondes, il ne voit plus ni les portiques, ni les écrans vidéos de son poste de travail. Dash s'avance discrètement jusqu'aux arceaux métalliques, indifférent aux caméras de surveillance: s'il arrive à passer, il est convaincu de réussir à prendre un tram avant qu'on parvienne à l'identifier. Mais la question reste: comment passer?...

Et puis la solution est là, immédiate, complète. Dash n'est pas surpris. Il a toujours réfléchi comme ça: une question, une réponse toute faite. Son cerveau fonctionne ainsi - comment pourrait-il savoir que c'est parce qu'il s'agit d'un programme artificiel? Seulement, cette fois c'est un peu différent. Il a l'impression que la réponse vient d'une partie de lui qu'il n'a jamais sollicitée auparavant. Il n'en a jamais eu besoin. Dash est impressionné, et un peu dérouté: il ne savait pas que M. Durrenach lui avait "appris" de pareilles choses...

Mais il doit se dépécher, le garde atteint déjà l'escalier qui mène à sa loge. Alors Dash obéit à cette réponse toute faite que son esprit lui a accordé, et il s'accroupit pour poser la main droite sur le petit boîtier à la base de l'un des portiques marqué du logo de l'Isra. Il n'a aucun écran devant les yeux, mais il voit. Il peut lire le simple programme contenu dans la petite carte-mémoire de l'appareil, et il peut même le modifier. Un clavier? Pas besoin, il suffit de penser. De modifier quelques O, quelques 1 du langage binaire, et il pourra désactiver l'appareil.

Non, Dash ne sait pas qu'il est un androïde, et ce n'est pas ce petit exploit qui va le faire changer d'avis. Il y arrive, c'est tout. Pourquoi manipuler les machines les plus simples ferait-il de lui un robot? Quelle idée stupidement logique...

Quel dénie profondément naïf...

Chez moi

Oui, carrément une heure quart d'avance sur mon horaire, un peu plus d'un quart d'heure pour le voyage. Je tiens dans ma main droite, comme prévu, mon morceau de pizza et dans la gauche, la boîte qui l'accompagne. J'avoue avoir très faim, j'ai pas non plus vraiment manger pendant la journée. Comme on ne peut pas manger dans les trams, c'est ce qu'on m'a dit, je m'asseois sur un banc un peu caché dans l'ombre et profite de l'ombre pour manger à mon aise, c'est à dire, pas très proprement. Pas grave, j'ai toujours avec moi ces détachant secondes de Tenius, génie du ménage. Bon, quelques gouttes de sauce sur la chemise de François, vraiment pas la mort.
J'en suis déjà à la moitiée de ma pizza, mais mon ventre commence à se plaindre de temps de graisse inutile d'un coup. Hey, j'avais vachement marcher durant la journée, il n'allait pas me faire une histoire pour ça! Alors que j'étais en pleine discution pour raisonner mon estomac et l'amadouer, je vois un jeune garçon s'approcher des arceaux encore activé. Pas très vieux, comme ça, je lui donne une quinzaine d'année, je suis sûr que c'est un ado. Il s'accroupit, pose sa main droite sur une partie de l'arceau. Je ne vois pas trop ce qu'il fait d'où je suis, mais après quelques secondes, il passe sans problème, sans avoir eu à passer son pouce à l'endroit indiqué. Ce garçon fraude. Mais plutôt que de m'en offusquer, je souris : Je n'avais encore jamais vu ça, très peu de personne avait d'ailleurs pu le voir, quasi imposible de le faire.
Alors que je jette le carton et entreprends de nettoyer la chemise, je lui jette assez souvant quelques regards : et comment allait-il passer les détecteurs thermiques? On allait le repérer à coup sûr. Pour le moment, j'ai l'impression qu'il regarde les wagon avant d'en choisir un.

Si je faisais trop de bruit maintenant, je n'aurais pas l'occasion de le voir à l'oeuvre, c'était certains, mais si je restais ici, je ratais mon tram. Bah, j'avais une heure d'avance après tout. Je n'espères qu'une chose, qu'il prenne mon wagon. Bah, je ne le connaissais pas et je ne comptais pas l'interroger, mais lorsque quelqu'un m'intrigue, c'est plus fort que moi, il faut que je l'aie à l'oeil. Bon, ça m'a déjà valu des remarques désobligeante ou des dragueurs dérangeant mais bon, on fait avec.

Tant pis, avant qu'il se décide je passe moi-même et passe à côté de lui pour entrer dans mon wagon. Je fais comme si je ne l'avais pas vu mais à l'interieur, je trouve une place qui me permets de voir sans être vue.

Indécis, Dash reste un long moment sur le quai après avoir gravis l'escalator. Son encéphale artificiel trouve le tic correspondant à la sensation d'embarras et il passe la main dans ses cheveux noirs avant de la laisser sur sa nuque pendant quelques secondes. Où aller? Voyons voir... la zone 3 lui est plus familière, avec ses parcs et ses holocinémas où il a tellement l'habitude d'emmener Anina. Il esquisse un pas vers le quai correspondant, avant de se raviser: il avait tellement l'habitude de l'emmener. Pas la zone 3, non. Les Durrenach le chercheront là-bas en premier.

Dash parcourt les quais sans parvenir à se décider, les mains enfoncées dans ses poches, l'air franchement dans la lune. Une jeune femme passe juste devant lui pour monter dans un wagon en direction de la zone 2. Il la regarde sans vraiment analyser ce qu'il voit, puis il se détourne vers les écrans qui détaillent les itinéraires. Et sur l'un des hologrammes, celui branché en permanence sur la chaîne Melany, il croise son propre regard. Dash se fige et ses yeux s'écarquillent tandis que sa bouche s'entrouvre, le tout avec une coordination tout sauf artificielle. Il ne peut pas entendre la voix off du journaliste (le son est coupé), mais il voit apparaître en bas de l'écran son matricule et son nom, suivis d'un numéro d'appel d'urgence.

Réagir, vite. Dash pivote vivement sur ses talons et s'engouffre dans le wagon à côté duquel il se tient toujours, direction zone 2. Les portes coulissantes se ferment avec un chouintement derrière-lui, et il oppose un petit sourire gêné à une vieille femme surprise par son entrée en catastrophe.

"Désolé, Dash est un peu en retard."

La personne âgée ne semble pas très bien comprendre qu'il parle de lui-même, mais comme il a l'air doux et sincèrement destabilisé, elle lui rend son sourire. Dash hésite quelques secondes, avant de se laisser tomber dans un fauteuil tout proche. Il n'a pas du tout remarqué le regard intéressé que pose sur lui la jeune femme qui lui est précédemment passée sous le nez. Il a encore moins compris que le wagon lui-même est truffé de détecteurs autrement plus performants que ceux des arceaux de sécurité, et qu'au moment même où le tram a quitté la gare, les alarmes se déclenchent déjà dans les bureaux de la police des transports.

Mais non, Dash n'y pense pas. Il reste tétanisé par le fait d'avoir vu son visage sur un écran de contrôle, comme un criminel en fuite. Il n'y peut rien s'il est au service de l'un des informaticiens les plus brillants de l'Ilsia, n'est-ce pas? Il n'y peut rien non plus s'il ne sait même pas qu'il constitue un précieux prototype de robot sensible. Alors Dash reste assis à sa place, ses yeux bleus fixés d'un air rêveur sur les lumières de la ville qui défilent par la fenêtre. Heureusement, ses synapses ne sont pas conçues pour s'inquiéter de l'avenir.

C'est bien ce qu'il m'avait semblé, le jeune garçon ne savait pas où aller. Je continuais à le regarder sans qu'il ne le remarque apparement. Tant mieux, ça me laissait le loisir de l'observer. Il était rentré in extremis dans le wagon, mais l'avait-il choisi pour une raison particulière ou pas? Comptait-il aller chez Melany ou non? Bah, peut-être allait-il voir un parent ... Ben justement, y a personne qui travaille si tard à part quelques-uns ... Si ça se trouve il était le fils de Berny, Berk, quelle vision d'horreur! Lui, avoir une femme (ça c'est possible) mais ... avoir ... eu ... un enfant. Je me sentis pâlir, même sur le point de vomir. Il est petit, maigre et pas beau mais il est surtout ... Beeeerk. Non, c'est pas possible, ce petit est bien plus beau que Berny, c'est tout simplement impossible.
Il fallait que j'arrête de le fixer ainsi sinon il allait porter plainte contre moi. J'ai 20 ans, ça serait très mal vu. En plus j'en parraît 30, au moins. Bah, tant pis, je dirai qui je suis et si jamais je vais en prison, j'aurais un article génial. J'aurais enfin un article surtout!

Bon, c'est pas tout ça mais que vais-je faire pour ce garçon qui va je ne sais où, qui attend un certain Dash? Bah, je ne sortirai pas à Melany, une fois de plus. Après tout je suis en avance. JE ne vais quand-même pas le suivre?

Gare zone 2

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Caliban était arrivé à la gare...Il sortit reprenant la jeune femme dans ses bras . Il l'avait déposé près de lui le temps du voyage, Il était en zone 1 et était bien connu de ses habitant, qui ne connais pas ce jeune génie de l'informatique ?Le seul qui n'a rien à revaloir à Ilsia, quelques personne se tournèrent vers lui comme à la gare précédente. Mais cette fois les rumeur s'intensifièrent.

"Vous pensez qu'il l'a tué ?
-Il à l'air complétement déboussolé...
-Oh !Regardez la manche de la femme.
-Beurk !"

Chargé , il s'assit quelques instant sur un banc, tandis que tout le monde détournait le regard mais personne ne pensait à appeler la police, elle viendrait d'elle même. Caliban était le premier à savoir que dans la Zone 1, lesflic regorgeait de partout. Heureusement ,il sentit Laurenn s'animer contre lui.

D'abord ce fut la main de Laurenn qui frémit, se levant pour agripper la manche du tee-shirt du jeune homme. S'assurer qu'elle n'était pas seule. Son deuxième réflexe, aussi inconscient que le premier, fut de se serrer un peu plus contre la poitrine de son transporteur (^^). Puis ses paupières battirent. Une fois. Deux fois. Laurie ouvrit les yeux.
L'endroit était violemment éclairé. Les prunelles couleur de marron glacé firent plusieurs fois le tour de l'immense salle, cherchant à superposer un souvenir aux images que la jeune fille connaissait. Néant. Laurenn n'était jamais allée dans le quartier Nord de la zone 1. C'était bien trop sécurisé et elle n'avait pas suffisamment d'unis pour les gâcher rien que pour visiter le quartier en tram.
Peu à peu, elle reprit conscience du bruit que faisaient les gens autour d'elle. Elle ne se souvenait que du noeud d'angoisse qui l'avait saisie, dans les rues de la zone 3. La honte l'envahit d'un seul coup. Elle détestait quand ça lui arrivait.

"Je suis désolée..." murmura-t-elle.

Elle prit soudain conscience du fait que, depuis que Caliban s'était assis, elle était restée... sur ses genoux? Ses joues prirent aussitôt la teinte d'une tomate bien mûre. La conscience lui revint d'un seul coup et ses yeux s'écarquillèrent.

"Je suis vraiment navrée, je... ça m'arrive tout le temps... j'espère que je vous ai pas encombré, enfin pas trop, je..."

Laurenn se tut, consciente que ça ne faisait que la rendre plus ridicule. Cette fois, Caliban allait la lâcher et partir en courant. Et la seule personne qui lui eût adressé la parole depuis un an - autrement que pour les petites choses de la vie quotidienne - ferait tout son possible pour ne plus jamais la revoir.
Oui, vraiment. Laurenn Venning avait honte.

La main s'agrippa à sa manche et Laurenn se pelotonna dans ses bras ,Caliban rougit un peu...Les personnes autour de lui s'en allait à présents à moitié rassuré par le fait que la jeune femme était encore en vie , Caliban lui l'était complétement (rassuré). Il la fixait le visage de Laurenn attendant une réaction...

"Je suis désolée..."

Pourquoi donc ?Ce n'était sans doute pas sa faute. Elle n'avais pas à l'être, bon on avait soupconné Caliban de meutrier, pris un dingue le pauvre génie et il avait dû la porter pendant tout un trajet mais si on exclut ces petits détails , elle n'avait aucune raison de s'en vouloir.

Elle s'embrouillait de plus en plus, Caliban déposa doucement un de ses doigts sur la lèvre de la jeune femme pour lui faire signe de se taire. Il sourit doucement avec son calme habituel.

"Ce n'est pas grave...Pendant quelques secondes il sembla hésiterLaurie."

Puis il déposa un baiser sur le front de Laurenn, les joues écarlates...Pour lui rendre la bise de toute à l'heure, puis l'envie l'avait titillé durant tout le trajet en tram, bien qu'il ne l'avourait sous aucune torture...

"Le plus important pour l'instant, c'est qu'il faut soigner votre main.J'était sur le point de vous ramener chez moi."

Même sans être au courant du coup que son malaise avait porté à la réputation du pauvre Caliban, Laurenn était dominée par la honte et l'envie de disparaître dans un trou de souris. Cette sensation s'atténua quelque peu lorsque le jeune homme, devenu d'un agréable rouge, posa un doigt sur ses lèvres et lui dit que ce n'était pas grave. Mais est-ce qu'il ne disait pas ça pour se débarrasser d'elle?
Elle sentit une brève pression sur son front tandis que Cal' se penchait vers elle. Lorsqu'il se redressa, son visage était totalement écarlate. Laurenn sentit à son tour ses joues chauffer. Mais c'était plutôt agréable...

Le sentiment d'être une enfant qu'on doit protéger s'estompait peu à peu. Laurie prit conscience que les genoux de son transporteur étaient très confortables, avant de s'assener quelques claques mentales - décidément, les baffes virtuelles c'était son truc.
Caliban disait qu'il voulait l'emmener chez lui. Mais c'était où, chez lui? Laurenn glissa des genoux du jeune homme et pivota, s'asseyant sur le banc à côté de lui. Maintenant elle reconnaissait cet endroit. Elle avait vu des holos de cette gare lorsqu'elle regardait encore des reportages. Ils étaient dans le quartier Nord...
Une minute. Le quartier Nord? Le quartier des scientifiques de haut niveau et des chanteurs à succès?
Elle fronça les sourcils vers le jeune homme, étonnée.

"Vous habitez par ici?"

Laurenn quitta les genoux de Caliban , il fronça légerement les sourcils un peu déçu sans vraiment le montrer. Il ne devait pas se rabaisser à son frère et sauter sur la première femme venue.

*C'est différent ?Non !Calibannnn écoute la voix de ta conscience, veux-tu ?Il n'en fait qu'à sa tête...*

Il ne lacha pas la femme du regard et ne le fit que quand elle damanda s'il habitait par ici. Un point de vue sur sa situation financière allait sans doute s'imposer avec quelques explications...En esperant ne pas mettre Laurenn plus mal à l'aise qu'elle ne l'est déja...Tache apparement difficile.

"Oui, j'Habite un appartement à quelques rue d'ici. Hum....Comment dire... Vous connasez l'entreprise Ulysse ?"

Comment dire :j'en suis le grand patron sans paraitre vaniteux ?Impossible...Il prit un air presque désolé pour annoncer que la société lui appartenait.

Une expression un peu déçue passa sur le visage de Caliban. Laurenn leva un sourcil interrogateur. Apparemment il aurait bien aimé qu'elle reste sur ses genoux. Tant pis. Ce serait peut-être pour plus tard - parce que Laurie, malgré ses expressions enfantines et ses crises d'angoisse, n'était pas vraiment asexuée.
Les prunelles écarlates se baissèrent et ce fut à Laurenn de froncer les sourcils. Qu'est-ce qu'il allait lui raconter? Il était Martien, il vivait dans un vaisseau spatial, son frérot risquait d'être en train de faire l'amour sur le canapé avec une nana?

"Vous connaissez l'entreprise Ulysse ?"

Elle haussa légèrement les épaules. C'était une question facile. Ulysse fournissait la plupart des installations de loisirs en matériel informatique, et la salle de concert de Neocity ne faisait pas exception à la règle.
Comme d'habitude quand elle parlait de travail, le visage de Laurenn changea imperceptiblement. Plus sûr. Légèrement plus mûr. Plus professionnel.

"Je bosse sur une de leurs consoles holo tous les soirs. Elle est pas mal d'ailleurs. Moins facile d'accès que celles d'Ilsia, mais on peut faire plus de choses avec. L'un dans l'autre, ça se tient."

Bon, d'accord, Laurenn faisait un peu d'esbroufe. Et puis après? L'informatique était un des seuls domaines dans lesquels elle avait un peu plus de connaissances qu'une souris morte, elle avait bien le droit d'en profiter, non?
Caliban gardait les yeux baissés.

"Pourquoi cette question?"

[

Citation :

son frérot risquait d'être en train de faire l'amour sur le canapé avec une nana?

Trèèèès possible XD]

En entendant parler de la console, il sourit légerement reprenant son calme et avec un air tout sourire. Il avait presque envie de rire, cette console c'était lui qui l'avais crée pour la plus grande partie, certain effet avait été rajouté après par des professionel plus spécialisé en la matière.

"Ah oui la console, elle est assez récente, il me semble. Je n'aime pas faire du plagiat et je voulais qu'elle soit plus...Professionnelle que celle d'Ilsia. Je ne crois pas en avoir fabriquer beaucoup, juste ce qu'il faut car il n'y a pas beaucoup d'utilisateurs assez expérimenté pour ce genre de produit, maintenant que ceux qui étaient dans le commerce sont vendues, nous n'en fabriquons plus que sur demandes. Oh, il y en a encore pas mal, je dois avouer que Paolo à bien finaliser le prototype que j'avais crée. Si vous venez chez moi vous pourrez voir la baie holographique, elle estcontrolée par cette console mais j'ai pré enregistré les programmes que j'utilise le plus souvent sur un index,on n'accède qu'à cette partie de la console, ce qui permet de ne pas déréglé les programmes pour mon frère qui ne connais pas vraiment l'informatique et ces fonctionnements..."

Il remarqua qu'il s'était mis à parler un long moment...Autant toucher le but d'une seule flèche.Il se passa la main dans les cheveux dans un tic nerveux.

"Je suis Caliban Killery , PDG D'Ulysse et inventeur et dépositaire de presque, tout les brevet de cette firme.Voila..."

Il ne savait absolument pas la réaction que Laurenn aurait et redoutait un peu le pire. Il avait envie de dire qu'il était désolé pour quel raison ?Allez savoir...

Certaines personnes auraient sans doute cru à un canular. Pour Laurenn, la question ne se posait même pas. Ele avait trop peu côtoyé de gens qualifiables de normaux pour intégrer le concept de mystification - sa mère ne s'était jamais suffisamment souciée d'elle pour lui raconter les bobards avec lesquels les parents arrondissent habituellement les angles des peurs de leurs mouflets, les instructions du régisseur de la salle de concerts étaient trop précises pour contenir ne serait-ce qu'une once d'obscurité... En bref, elle goba sans sourciller le fait que le gars là devant elle fût le président de la société Ulysse, homme qu'elle n'avait jamais vu, fût-ce en photo - elle regardait vraiment trop peu la télévision...

Au début, son expression ressemblait probablement plus ou moins à celle d'une gamine à qui on annonce que son anniversaire a été avancé de six mois. Elle était en pleine zone 1, à côté d'un des humains les plus qualifiés en informatique du siècle, et il venait juste de lui proposer de venir chez lui. Lui eût-il proposé un week-end tous frais payés au Dragon d'or qu'elle n'aurait pas été plus heureuse. Et puis il faisait beau. Alors Laurenn était contente. Mais un peu confuse quand même. Elle s'était toujours imaginé une espèce de docteur Frankenstein à la tête de la firme Ulysse...
Elle ferma les yeux, les rouvrit. Le garçon en face d'elle était toujours là. L'air un peu ennuyé. C'était mignon d'ailleurs.
Elle eut un sourire en coin. La situation était plutôt comique, quand on y pensait.

"Bon. Eh bien je suppose que vous avez le droit de tutoyer une pauvre petite technicienne qui utilise avec dévotion votre matériel tous les jours."

Laurie jeta un coup d'oeil rapide à la blessure qui s'étalait sur son poignet. L'entaille était profonde, mais maintenant que le sang ne coulait plus, ça paraissait beaucoup moins impressionnant. Elle avait eu tort comme d'habitude.

"Encore désolée pour tout à l'heure. J'ai été... ridicule."

Son sourire se teinta d'une pointe d'amertume.

Caliban fut surpris par la réaction de Laurenn, elle semblait...Heureuse. Il ne comprenait pas pourquoi mais après tout...Peu importe !Elle ne semblait pas impressionnée ,ni subjuguée par le poste du jeune homme. Puis la surprise passée un sourire s'installa sur les lèvres de Cal'. Heureux que Laurenn le prenne comme ça et ne baisse pas les yeux comme la plupart des gens qui pense qu'être le PDG d'une grande société rendait asociable et hautain. Pour peu il lui aurait dit merci une deuxième fois.
Elle ferma les yeux et les rouvrit, comme pour vérifier qu'elle n'était pas dans un rêve. Il sourit et pencha un peu la tête sur le coté, l'air de dire : "Oui ?". Elle lui demanda de la tutoyer, il fit semblant de réfléchir quelques instants.

"Seulement si la petite technicienne tutoit ,elle aussi le pas si grand PDG."

Puis avec le même sourire aimable que d'habitude, perdant un peu son large sourire précédent. Il écouta Laurenn parler d'un ton amer, et s'excuser à nouveau.

"Et arrête de t'excuser ,c'est passé à présent. Tu dois avoir de bonne raisons. Je t'assure que ça ne m'a pas dérangé."

Il avait pris un air dégagé bien que ses pomettes légerement rouges manifestèrent un léger gêne. Il regardait ailleurs pour ne pas croiser les yeux de Laurenn, qui avait tendance à un peu (juste un chouïa XD) le fasciner, mais il n'était pas Artémis et n'avais pas à...Bon...Enfin il se comprenait. Même si il devait être le seul.

Le regard de Laurenn se voila l'espace d'un instant tandis qu'elle croisait les bras, réfléchissant. Caliban disait que ça ne le dérangeait pas, et qu'elle devait avoir de bonnes raisons. Mais est-ce que c'était encore vrai? Est-ce que, au bout d'un an passé à se terrer dans un appartement et à avoir peur en permanence malgré l'absence totale de menace tangible, elle avait encore des raisons d'être angoissée? Est-ce que ça devait la suivre toute sa vie? Autant de questions auxquelles elle ne trouvait pas de réponse. Peut-être qu'il valait mieux qu'elle ne se les posât pas. Peut-être que le remède serait pire que le mal.

"J'imagine", fit-elle d'un ton peu convaincu. "Que j'ai de bonnes raisons, je veux dire."

Inconsciemment, elle massait un point de son bras qui n'était pourtant, à ce moment, pas douloureux. La place d'une fracture ouverte - rendue à moitié groggy par un coup de poing particulièrement violent, elle était mal retombée de la mezzanine où elle dormait - qui, mal soignée, avait mis des mois à se réparer correctement. Cette blessure avait marqué le début de la réflexion qui l'avait conduite à s'enfuir de chez elle.
Elle releva les yeux vers un Caliban légèrement rouge qui semblait chercher à éviter son regard. C'était vraiment drôle. Pourtant elle n'avait rien d'effrayant, ou d'impressionnant. Mais ce ne semblait pas être l'avis du jeune homme qui lui faisait face.
Elle regarda encore une fois autour d'elle. C'était vraiment... étrange. Toute cette sécurité, cette propreté éclatante étaient loin des installations du quartier Ouest. Oh, pas qu'il fût invivable. Juste modeste. Et dans la langue de Neocity, modeste et médiocre étaient bien proches.

"Tu habites ici depuis longtemps?"

Elle ne semblait pas convaincue ,après tout Caliban ne savait pas grand chose d'elle. Pourquoi avait-il énoncer cette phrases sans réfléchir plus sur la personne en face d'elle ? Il soupira un peu ,despéré par lui même, il fallait qu'il réfléchisse un peu plus à partir de maintenant si il ne voulais pas blesser la personne en face d'elle.

La question que posa Laurenn résonna plusieurs fois dans son esprit ,ses yeux écarlates s'équartillèrent un peu surpris avant de se poser . Il n'y avait jamais vraiment réfléchit...Quand avait-il quitté la vieille ville ? C'était si loin pour lui. Il se rapella avec une pointe d'amertume le robot qui l'avait receuillit là bas. 8 ?7 ? Les année dans un tel endroits était trop étranges pour être comptés.

"Je vis ici...Depuis mes 8 ans, je crois."

Il ne souriait plus et son visage avait repris un ton neutre, très froid. Asociale, il se refermait doucement sur lui dans une carapace, vraiment il était toujours lui même, quelques instants il avait réussi à être sociable et surtout moins timide qu'avant...Mais ça ne pouvait pas durer éternellement.

L'inconvénient, avec les gens bizarres, c'est qu'une question qui vous paraît totalement anodine les choque autant qu'une proposition indécente. Et il semblait que, pour ce qui touchait la bizarrerie, Caliban Killery n'eût rien à envier à Laurenn Venning. Charmante situation. Mais bien entendu, Laurie était à cent lieues d'avoir cette réflexion - elle ne lisait pas dans les pensées, tout de même - et tout ce qu'elle voyait, c'était le visage d'un Cal' qui avait d'abord eu l'air surpris, puis rêveur, avant de visiblement se fermer comme une huître. Bon. Elle l'avait froissé. Elle ne savait pas pourquoi, mais en général, quand on a froissé quelqu'un, on le repasse. Avec un mot aimable.

"Excuse-moi."

La main de Laurenn se leva imperceptiblement, comme pour confirmer ce geste d'excuse et chasser un sujet de conversation. Dans le même temps - parce qu'incapable de télépathie ne veut pas dire bête, ou alors la majorité des Néocitoyens avaient le QI d'un gastéropode - elle réfléchissait à toute vitesse. Elle ne voulait pas que Caliban s'en aille. Elle devait réparer. Très vite.
Elle se rendit rapidement compte qu'elle ne devait pas chercher la cause de la froideur du jeune homme dans sa question à elle, mais dans la réponse qu'il avait été obligé de faire. Huit ans... Si ça avait été un déménagement banal, il s'en serait souvenu mieux que ça. Alors ça voudrait dire qu'il n'aimait pas s'en souvenir? Une adoption? Une séparation forcée?
A ce moment, elle releva les yeux - tournés jusqu'ici vers ses mains qu'elle avait reposées sur ses genoux - et rencontra les prunelles écarlates du jeune homme. Leur opacité ne l'effraya pas. L'intrigua plutôt.
Sa petite patte s'envola de son genou gauche et vint se poser sur la main de Caliban. L'espace d'un instant, elle eut envie de sourire du contraste. Mais ses yeux restaient graves.

"C'était une mauvaise question."

Elle n'avait plus peur, plus mal à son poignet. Elle avait quelque chose à comprendre. Quelque chose qui faisait du mal. Et ses neurones étaient tous préoccupés par ça.

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Un hovercraft noir se pose près de la gare. La porte coulisse lentement, tandis qu'un homme en sort. Grand et élancé, il porte un costume noir sobre et impeccable, légèrement cintré, une chemise bleue sombre de la couleur de ses fines lunettes de soleil et une cravate noire. Il entre dans la gare, après s'être fait identifié.

L'homme d'affaires entre dans le hall et s'assoit dans l'un des fauteuils de la gare, le regard fixé sur l'horloge holographique.

Il arbore un léger sourire en coin.

Une minute plus tard, le tram arrive. Sparks se lève et se dirige vers le tram d'un pas rapide, qui part vers la zone 5.

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Doucement, le silence s'étend parmis les pensée de Cal'. Un silence broyeur de sentiments, le même silence qui régne dans le corp de Caliban depuis un certain temps, il avait appris que les choses auquels il s'attachait avait tous tendance à disparaître, il devait soit les fuir par obligation , soit les trahir alors qu'il était celui qui avait apporter du malheur à ces personnes.

L'androïde...Debbug... Et si tous ce passait comme toujours ? Et si cette jeune femme avait à son tour des problèmes par sa faute ? Depuis qu'il était devenu PDG on avait déja essayé de l'assasiner, lui et son frère, et plus d'une fois. Un sombre coté de Caliban commençait à ressortir en lui, le coté pessimiste et fataliste. , son regard passa immédiatement à celui de Laurenn, ses yeux écarlates semblait caché sous un voile d'ombre tandis qu'il regardait la jeune femme, qu'il avait été stupide de l'emmener avec lui. Il aurait du l'envoyer chez un médecin, elle aurait été plus en sécurité. Une petite lueur passa dans ses prunelles lorsque Laurenn s'excusa et doucement s'éteignit à nouveau. Comme étouffée par la peur de Caliban, oui, il était un incorrigible peureux...C'était pour cela qu'il avait perdu ces personnes.

Un homme en manteau noir était entré dans la gare...Le propriétaire d'Ulysse le connaissait, ce vendeur d'armes, par de nombreuses vues à la télévision. Il ne fit pas attention au génie et à son amie, le génie en question le suivit du regard juste quelques minutes, le visage impassible comme il l'était depuis quelques minutes.
Il sentit quelque chose se poser sur sa mainC'était une mauvaise question ?Non !C'était lui qui donnais les mauvaise réponses, tendrement ses lèvres s'étirèrent en un doux sourire pour Laurenn tandis que ses yeux devenait légerement moins opaque. Il s'approcha de la jeune femme lui murmurant doucement au creux de l'oreille qu'emme n'avait pas à s'en faire pour lui, c'était juste une mauvaise réaction de sa part. ce n'était pas un secret, il n'avais aucune raison de le chuchoter, mais il l'avait tout de même fait, si on avait regardé dans l'inconscience de l'homme peut être la raison aurait expliquer par "se trouver le plus prêt possible de Laurenn" comme pour la rassurer qu'on est toujours là...ou plutôt se rassurer soi même.

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Du wagon suivant sorti un homme que n'importe qui aurait pu qualifier de "spectral".L'ambiance se refroidi a son arrivé.
Dartois observa du coin de l'oeil le tourteraux,il eu un flash et s'immobilisa sur le coup.Il était a quelques mètres de la sortie de la gare.Il murmura pour lui-même
-Caliban Killery,milliardaire.Sa tête est évalué a 30 000 uni...
Puis il regarda a peine 2 secondes le couple en entiers puis il re-murmura pour lui
-Non,trop de témoin...
Et il quitta la gare...

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En contemplant les prunelles du jeune homme, Laurenn eut une très nette sensation de déjà vu. Oui, ces ombres qui évoluaient dans les yeux rouges, cette peur qui, comme toujours, étouffait les lueurs d'intérêt qui germaient parfois dans le regard écarlate, elle les avait déjà vues. En brun. Le matin, dans son miroir. Cette expression hantée par des démons qui existaient dans un monde qui n'appartenait qu'à elle, Laurenn Venning avait son double parfait devant elle.
Elle se sentit envahie par des sentiments contradictoires : empathie avec Caliban, compassion... Et puis aussi du bonheur. Parce que quelqu'un était comme elle. Parce que, pour la première fois dans sa courte vie, elle avait le sentiment de partager quelque chose. Même si cette chose n'était que de la peur.
Et puis la peur partit, peu à peu, tandis qu'il s'approchait d'elle, qu'il la rassurait - enfin, il donnait plus l'impression de vouloir se rassurer lui-même, avec le ton confidentiel qu'il prenait pour lui parler. Mais cette proximité était très loin de lui déplaire.

Ce fut comme si un courant d'air froid passait dans la gare. Laurenn ne vit rien, n'entendit rien. Et pourtant, elle ressentit le même frisson que celui qui lui traversait la moelle épinière quand sa mère rentrait de mauvaise humeur. Poussée d'adrénaline.
Elle leva des yeux où l'inquiétude renaissait vers les prunelles écarlates, si proches.

"On s'en va, maintenant?"

>>> Chez moi

Je passe d'un pas traînant le seuil de la gare, les portiques automatisés s'ouvrant avec un léger chuintement devant moi. Je pousse un soupir de lassitude. Comme toujours, la foule est au rendez-vous. Plus que d'habitude on dirait. Les boutiques de luxe sont remplies de badauds achetants des futilités par simple habitude, simplement pour acheter, simplement pour sentir leur portefeuille. Quel monde de fous...

N'hésitant pas à me frayer un chemin en moyennant quelques coups de coudes, j'arrive à me faufiler jusque sur les quais. Bien sûr, pas moyen d'atteindre le tableau d'information, trop de monde. Avec un début de gromellements, je monte sans hésitation sur un banc quelque peu décrépi. Wagon 4-direction zone 2... parfait.

"Mademoiselle, veuillez descendre, ceci n'est pas un escabeau. Pour qui vous prenez vous?"

Je baisse les yeux vers l'origine de cette voix désagréable et aigrie. Une petite vieille vêtue à 90% de dentelles mauves, les serres vissées sur un sac à main de faux crocodile pourpre. Encore une qui ne sait pas quoi faire et qui ne peut s'empêcher de fourrer son nez partout où elle passe.

"Et vous, de quoi vous mêlez-vous? Vous devriez faire attention à votre sac à main, on pourrait vous l'arracher..."

Sans accorder un regard de plus à son air outragée, je descends de mon promontoire et me glisse de justesse dans mon tram juste avant qu'il ne parte. Je m'installe sur un siège vide près de la fenêtre et regarde défiler les tours de béton, d'acier et de verre, immenses et froides. Quelques hovercrafts passent en vrombissant autour du tram, troublant le silence. Il faut reconnaitre que ces trams sont remarquablements silencieux...

Je sens mes paupières tomber lentement. Pas question de s'endormir maintenant, boulot oblige. J'dormirais mieux dans quelques semaines, quand cette nouvelle affaire sera finie...

Si elle se finie dans seulement quelques semaines...

Gare de tram Zone 2 >>>

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Dix minuites plus tôt les portes du tram se refermaient sur le visage délicieusement inquièt de Thiann.
Avait elle fait une bétise? Oui et plutôt du genre énorme et incosciente. Elle lui avait donné sont lieux de travail. Incroyable dailleur qu'il ne l'ais pas remarqué là-bas...Lui qui y passait tou son temps...
Là le tram s'arrêtait, il était arrivé.
Au loin on apercevait l'ombre de l'hovercraft. Un regard rapide à la montre.
19h05. Aïe. Prier pour que Call' ne soit pas encore rentré ou même passé à l'appart était éssentiel à la survie d'Artémis.
Les portes du tram s'ouvrirent.
Artémis se dirigeat vers l'hovercraft fouillant ses poches pour trouver la carte qui lui ouvrirait les portes...

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20.09
Le trajet de l'appartement à la gare de tram avait duré 4 minutes éxactement.
Artémis vérifiat s'il ne lui manquait aucun membres. Non, tout allait bien.
Le tram arrivait à 15.
Un regard à sa montre. Il lui restait 5 minutes à attendre. Il sortit de sa poche arrière un paquet de cigarette tout neuf.
Portat le poison roulé à ses lèvres et l'allumat.
Une délicieuse bouffé de mort s'insinuat en lui, et lui aimait réellement son gout.
Thiann elle n'aimerait pas l'odeur du tabac froid...Arf avait il mit du parfum pour rien? Non après tout il n'allait pas tout changer sous prétexte qu'il était amoureux?
Le tram arrivat.
Il laissat tomber sa cigarette au sol sans prendre la peine de l'écraser, la foule zombique qui sortait avec précipitation des wagon s'en chargerait pour lui.
Il se glissat dans le tram avant que celui ci ne reparte.

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De mon appartement

Je gare ma voiture au plus près, trouver juste un plus pour moi, comme par hasard le numéro de la place ne comportait que le chiffre 18.

1818.

Difficile de ne pas se rappeler de ce genre de nombres !
Je remonte rapidement et arrive à la surface quittant avec la plus grande lassitude le souterrain.

Je me dirige doucement vers le tram, celle-ci n'est pas encore arrivée, mais elle ne va pas tarder. Ici tout est très précis. Tout se joue à la minutes, pour ne passe dire à la seconde. S'en est effrayant.

Mais l'humain est comme ça, besoin de tout contrôle au plus près, pour ne pas voir quelque chose qui s'échappe, quelque chose qu'ils ne peuvent arriver à contrôler, ça leur est beaucoup trop effrayant vous comprenez !
Bien sûr que vous comprenez ! Vous êtes comme eux. Vous êtes eux.

Le Wagon arrivant, laissant échapper un petit crissement aiguë. Ce bruit dans peu de temps aura disparu puisqu'ils auront profités de le réparer. Tout est fait rapidement.
Il part, prenant tout de suite une grande vitesse, c'est désagréable de se faire tirer comme ça.
Aucunes places assises. Tant pis.

Direction Zone 3