Gares de Tram

Disséminées dans tout le quartier, elles permettent de rejoindre la plupart des endroits de la Zone. Elles sont modéremment surveillées et sont assez peu dangereuses.

Assez uniformes elles arborent un style sobre mais agréable, avec des sales d'attentes et des accès au réseaux informatiques.

On y trouve toutes sortes d'espaces de détente pour les enfants notamment, de même que des lieux de restaurations ou des pharmacies.

(lors de vos déplacements, faire figurer la garde de provenance et la gare d'arrivée pour que l'on ne s'y perde pas. Si vous changez de zone, faîtes un post d'arrivée dans la gare de l'autre zone, sinon faîtes le voyage en un seul post)

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Gare du quartier Ouest >>> Gare proche Bar Kay

Les arrêts sont assez nombreux dès que nous entrons en zone 3. Les gens descendent surtout, et quelques uns montent mais plus rarement. Les lumières se font plus vives à mesure que l'on s'approche du centre, vers la salle de concert et vers les bars.

Il finit par s'arrêter près de la rue d'Alexandre et je descends rapidement. La gare est presque vide, si ce n'est un agent qui dort à moitié. Il faut dire qu'à ce moment il ne doit pas avoir grand chose à faire.

Je me dirige vers les marches et bientôt descend dans la rue. L'air est toujours à la bonne température, restant agréable et doux. Je me demande quel temps il fait hors du dôme...

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Chercheuse chez Luther Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 05/05/2006

Les arrêts sont nombruex et il y a des accés partout pour les endroits les plus importants. J'attends alors l'arrêt destiné à la boite Dyonisos, puis descend enfin du tram. Je prends la direction de la porte qui conduit à la bonne route.

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Gare Zone 3 >>> Gare quartier Ouest

Nous arrivons finalement devant la gare de tram, toujours illuminée et avec un peu d'animation. Un regard à ma montre, un second pour bien fixer l'heure et 3h37 m'apparaîssent. il est déja bien tard, la soirée ayant filé. Je souris à Andréa, et bientôt le premier tram arrive.

Je l'étreins alors chaleureusement, elle me demande si ça va aller pour rentrer seule et je lui fais signe que oui. Je lui promets de ne pas oublier de mettre le pilote automatique, et dans un sourire je la rassure avant de la quitter.

Le tram démarre alors, silencieux comme toujours, et nous quittons la gare, les cables presque invisibles nous élevant dans les airs... Les lumières de la ville font alors un spectacle splendide, se mêlant les unes aux autres dans une ambiance presque onirique. Les nombreux trams jaillissent de la nuit et redisparaîssent aussitôt... Je me demande où toutes les personnes dans ces chevaux d'acier se dirigent donc...

La vie est si étrange, toutes ses âmes qui voguent dessus sans savoir où elles vont... Et pourtant tout le monde s'y accroche... La ville au dehors me paraît irréelle, avec toute sa façade illusoire. Les lumières ne sont-elles pas là uniquement pour cacher la vérité, si vérité il y'à...

Bien qu'encore un peu ivre, mes pensées retournent imédiatement vers mon enquête, vers cette quête si étrange, vers ce monde qui vit dans l'ombre et que personne ne peut saisir... Je vais rentrer, dormir, et puis le lendemain je continuerai mes recherches avant d'aller travailler...

Je dois perdre la raison, enfin je ne l'ai peut-être plus depuis un moment. A moins que le monde entier ne soit fou...

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Quartier Ouest >>> Zone 3

Nous arrivons bientôt dans la zone 3. Toutes les lumières qui la rendent si différente du reste de la ville la nuit ont disparu, et ne sont plus que des souvenirs attendant la nuit tombée pour sortir de leur oubli.

Des personnes entrent régulièrement, ressemblant à des fantomes, quasi irréels, puis ils ressortent quelques stations plus loin. Le son de leur voix résonnent un moment avant de disparaître.

Je regarde encore une fois par la fenêtre, comme toujours je crois. Les grands bâtiments de la ville s'élèvent tout autour, en bas comme en haut du tram qui passe à presque dix mètres de hauteur. Cela rappelle à quel point nous sommes fragiles, à quel point nous n'avons pas de rôle, ou si peu.

Un soleil brille loin au-dessus de tout cela, mais ses rayons sont filtrés par le dôme. Je ne crois pas que nous pourrions les supporter sans lui, il serait trop fort. Mais là il est possible de le regarder sans même sentir sa brûlure... Tout n'est-il qu'artifice au fond? Et les mystères sont-ils de même, un artifice, une illusion?

Je détourne alors mon regard tandis qu'une nouvelle fois le tram s'arrête. Je me lève et franchis les portes rouges, me retrouvant dans la rue proche du Kay. L'ascenseur de la gare me conduit directement sur la terre ferme.

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Zone 3 >> QG Melany

J'entrai finalement dans la gare, me demandant encore quel wagon j'allais prendre. Alors que je marchai j'entendis la petite sonnerie de mon téléphone. Je saisis l'appareil, et le nom de mon père s'affichait sur le petit écran tactile. Je plaçai aussitôt le petit récepteur à mon oreille, répondant:

"-Allô?

-Bonjour Alina, c'est moi. Dis, tu as quelque chose de prévu ce soir?

-Je devais travailler, mais je crois que je vais annuler. Pourquoi?

-J'ai quelque chose à te montrer. Tu peux passer au bureau?

-Euh... Oui... Je...

-Super je t'attends. A tout à l'heure."

La communication stoppa, l'appareil me demandant si je voulais sauvegarder les informations ou rappeller mon correspondant. Je signifiai non et ôtai le petit appareil que je fixai à l'écran tactile avant de le ranger dans mon sac.

Je savais dès lors quel wagon prendre et je me dirigeai vers le bon quai. Le tram mit un peu de temps à arriver vu que ce n'était pas une des destinations les plus désservies.

Finalement je montai, le scanner me reconnaissant. Les portes se refermèrent et je trouvai une place assise. Je m'y installai, fermant les yeux un instant. Mon père avait toujours eu des idées saugrenues bet je me demandais ce qu'il voulait me montrer cette fois-ci. Enfin, ça me permettra peut-être de passer un moment sans réfléchir...

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Il était quinze heures dix lorsque la rame en provenance du Quartier Ouest entra, glissant en douceur sur ses tubes bien huilés, dans une des nombreuses gares de la zone 3. Laurenn se leva, serra frileusement son imperméable autour d'elle et sortit juste avant la fermeture des portes. Le tram repartit aussitôt, et la jeune femme se retrouva seule sur le quai du terminal.

Il faisait frais, et la pluie artificielle tombait toujours au-dehors. Heureusement qu'elle avait pris un manteau approprié, autrement elle était bonne pour un shampooing gratuit et cent pour cent garanti hypoallergénique. Néanmoins, elle se dirigea vers l'ascenseur. Elle n'allait tout de même pas rester enfermée là toute la journée...

Pendant que la cabine descendait, Laurenn leva les yeux vers le ciel artificiel. Elle ne comptait plus les fois où elle avait fait ça. Sauf que c'était par la fenêtre qu'elle le voyait la plupart du temps. De nombreuses fois elle avait fait le voeu de se perdre dans ce bleu, de ne plus rien ressentir, de perdre connaissance.
Elle était trop souvent restée réveillée.

Elle secoua la tête et sortit de l'ascenseur, pour se retrouver dans la rue.

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Caliban descendit à son tour du Tram, avec lui descendit quelques personnes dont il ignorait jusqu'au prénom. Il pleuvait toujours dehors. des mèches de cheveux lui collait au joue, il secoua légerement la tête, cette pluie l'avait calmé et lui avait rafraichis les idée, il remis son écharpe correctement et s'avanca sur la gare. Ses yeux perdu dans le vide. Il était bien loin de la gare, il fixait le ciel gris, d'une manière rêveuse puis se placa dans l'ascenceur perdant son air rêveur. Il voulait encore allez dehors voila longtemps qu'il n'y était pas allé dehors, qu'il n'avait pas quitté l'Ordinateur, il sortait d'une bulle pour entrer dans une autre. seule différence celle ci était bien plus grande et ma foi plus inconnue pour Cal'.
Il descendit de l'ascenceur pour déboucher dans la rue.

Les rues de la Zone 3.

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Le tram s'arrêtat, Artémis avait heureusement pris celui qui passait parès celui qu'avait prit Cal'.
Si son jumeau l'avait vu ça aurait surment tourné au pugilat, il faut dire que Cal' avait de quoi être en colère...
Mais pour Artémis tout allait bien dans le meilleur des mondes, la pluie cessait petit à petit, et il avait réussit à allumé une cigarette en évitant bien sûr de trempé celle ci.
Il tirat une bouffé toxique à souhait, rien de mieux pour lui à l'instant présent. Surtout qu'une jolie fille vennait de lui faire un sourire du genre freedent qu'il lui rendit bien sûr.
Enfin il n'allait pas rester planter là toute la journée, surtout qu'il n'était pas à l'abrit et que même s'il pleuvait moins il restat trempé. Et oui même un Killery ne sèche pas sûr demande!
C'est donc trempé mais heureux qu'Artémis se dirigeat vers le Kay, la route pour y aller il la connaissait par coeur simplement parce que les jeux de réalité virtuel sont un moyen très éfficace pour se détendre.

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Frédéric sortit du Tram en baillant à haute voix comme à son accoutumé. Une fine bruime tombait sur cette zone et commenca à faire un effet de bruimisateur sur la tête de Frédéric.

Malgré l'infine averse, la joie pouvait se lire sur les visages de presque toutes les personnes. Des sourires se voyaient et étaient parfaitements déssinés sur les têtes de chaque gens. Un vrai petit endroit euphorique.

Frédéric appréciait beaucoup la zone 3. Ici le mot travail n'existait quasiment pas et le calme et la sérénité se lisait sur son visage. Mais par ou trouver ces fameuses cabines de grav-ball d'entrainement, histoire de voir des pseudos-sportifs se fatiguer pour rien. Il avait entendu qu'au bar Kay, il en existait une. D'un pas tranquille et allumant une nouvelle cigarette, Frédéric se dirigea vers ce fameux bar.

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Les cours venait de se finir, Linoa avait prit la direction de la gare pour, comme à son habitude, y prendre le tram. Depuis l'université, elle avait traversé tranquillement les quelques rues qui la séparait de la gare, portant son petit sac à dos sur ses épaules. Celui-ci était rouge et noir et contenait des affaires scolaires et quelques objets insolites.
Pendant qu'elle marchait, le ciel légérement nuageux se colorait de façon étrange tandis que le soleil descendait lentement vers l'horizon.
En pensant à ce qu'elle allait faire ce soir (du moins le croyait-elle), Linoa s'amusait à regarder les passant.
Elle arriva enfin à la gare, elle sortit un des objets insolite que contenait son sac : un livre papier (du véritable papier, pas du synthétique) imprimé en 1995, ce livre se nommait "The Caves of Steel" et avait été écrit par un certain Issac Asimov.
Linoa ouvrit le livre et reprit où elle s'était arrétée la dernière fois, à peu près à la moitié (bien sur il était écrit dans un anglais plus qu'archaïque, mais elle avait reçu des cours de langues anciennes par correspondance lorsqu'elle habitait encore sur Mars).
Il ne fallut que quelques minutes pour qu'elle soit submergé par l'action qui se reconsituait grâce à son imagination.
Malheureusement, le tram n'attendit pas qu'elle sorte de sa réverie pour arriver .... et pour repartir ...
Lorsqu'elle sortit enfin la tête de son livre, le tram était déjà passé et filait au loin vers la destination qu'elle aurait dut prendre.
Linoa resta là, à regarder le soleil se couchant au loin, les couleurs magnifiques du ciel l'entourant, à moitié abassourdie, se disant "tant pis, je vais devoir me débrouiller autrement ..."

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[En provenance de la Zone 1 -> jusqu'à Zone 3]

Puis, suivant une nouvelle vague de passagers, je descendis du tram, mis pied sur le quai et m'arrêtait là, ne sachant plus trop où me rendre ensuite. J'allais devoir demander à quelqu'un, encore une fois, de m'indiquer où je pourrais trouver un café, et cette fois-ci, je ne voyais nulle part de sympathique vieille dame qui me répondrait avec gentillesse. Je laissais donc la foule s'éclaircir, cherchait des yeux quelqu'un qui paraisse apte à m'accorder un peu de son temps; j'avais toujours ce même mal de tête, certes adoucit par le brouhaha planant des conversations lointaines, - rares conversations semblait-il; tous ces gens paraissaient extrémement seuls - un mal de tête rongeant et diabolique, qui refusait de quitter ma boîte crânienne.
J'observais les alentours. Il n'y avait plus grand monde, malgré que d'autres personnes ne viennent s'asseoir à leur tour et ne guettent avec une impatience délibérée l'arrivée du prochain tram. Je fis quelques pas, massais mon front douloureux, resserais mon manteau autour de moi. La gare ressemblait, au-delà de la salle d'attente, à une galerie marchande. Mon café se trouvait peut-être là, mais je voulais avant tout sortir, dans la rue, pouvoir lever les yeux et me sentir tout à fait ridicule par rapport aux immenses grattes-ciels, si grattes-ciels il y avait.
Pour l'instant, j'avançais le long des siéges, jetais des coups d'oeils distraits aux personnes qui s'y trouvaient assises. Une dame au regard torve, un type branché sur sa musique, un homme d'affaire à l'air pressé, un autre à l'air de mauvaise humeur, une femme au téléphone, et une jeune fille, le visage levé vers le ciel. Un peu plus âgée que moi, peut-être, mais même en tenant un livre entre les mains, elle semblait distraite par autre chose. Un moment, j'hésitais à la déranger, puis je me dis qu'il fallait bien que je trouve des repéres dans cette ville.
Aussi, je m'approchais d'elle, à pas de loups, ne sachant si elle m'avait oui ou non vu, mais certain qu'elle baisserait finalement les yeux vers moi. Je me penchais légérement; j'essayais:
"Mademoiselle?"
Mais ma voix devait être un peu cassée, trop fluette peut-être et impossible à entendre par conséquent. Je répétais, avec un peu plus de tonus:
"Mademoiselle?"
Elle semblait m'avoir entendu cette fois-ci. Je continuais, alors qu'elle me lançait un regard interrogateur:
"S'il vous plaît, mademoiselle, il me faudrait... j'aimerais trouver un endroit où je pourrais me poser en ville. J'ai pensé que peut-être, vous sauriez où trouvé un café ici, ou autre chose... Je sais pas..."

Lorsque le jeune homme interpela Linoa. Celle-ci fut surprise et sursauta légérement en entendant que quelqu'un lui paralit, elle se tourna vers Merri et le regarda avec une expression de décontenancement et d'interrogation.
Elle attendit qu'il ai finit de parler pour lui répondre.

"Mmh, il y a effectivement un café dans la rue derrière la gare.
Vous n'êtes pas d'ici vous, hein ?"

Demanda t-elle avec un petit sourire et un air moqueur.
Malheureusement, une des faiblesse de Linoa reprit le dessus, sa gentillesse ... une chose qui pouvait la perdre si elle faisait des mauvaises rencontres.

"Vous n'avez pas l'air vraiment sur de vous ..."

Elle réfléchit quelques secondes et prit sa décision.

"Chez moi, j'ai une carte holographique de la ville, ça pourrait vous aider ^^
Je vous l'offre si vous la voulez, il suffit d'attendre le prochain tram, on sera chez moi dans une heure tout au plus.
Ca vous tente ?"

La proposition était vraiment sympathique, tentante aussi, quoi que, venant d'arriver, il me faudrait déjà repartir, et je l'avoue, cela me décevais tout de même de n'avoir pu mettre un pied dans les rues, à la sortie de la gare. Ce fut par là-bas que je jetais un bref regard, puis, je répondis à la jeune fille devant moi, au ton si jolivial, un contraste frappant lorsque l'on examinait les gens alentours, tous froids, distants, renfermés.
"Euh... Non, je ne suis pas d'ici, effectivement, dis-je. Et oui, je suis un peu hésitant, à vrai dire, je..." Je ne pensais pas sérieusement à avouer mon amnésie. Je me rassurais en pensant que, de toute façon, la mémoire me reviendrait bientôt, que tout s'arrangerait, que je n'aurais plus ce fichu mal de tête et que peut-être, tout rentrerait dans l'ordre. "...Ca fait vraiment longtemps que je ne suis pas venu ici, et je ne me souviens plus de... plus de grand chose." Si je continuais de parler, j'allais faire une gaffe.
"C'est embêtant n'est ce pas, lorsque l'on cherche quelque chose, et imaginez aussi que je me perde..." J'esquissais un début de rire, mais ma blague n'était vraiment pas trés subtile. J'avais un humour aussi décoloré que la couleur rouge de mes cheveux, et c'était d'autant plus laid, autre découverte sur moi-même, merci la nature (si elle existait toujours, ce dont je doutais fortement).
"A vrai dire, continuais-je en m'ébouriffant les cheveux, c'est vraiment trés gentil, mais j'ai peur hélas de ne pas savoir comment rentré chez moi... je suis assez... tête en l'air, voyez vous. Enfin, ça dépend aussi d'où est-ce que vous vivez. Je viens d'arriver... Ceci dit, si tu as des trucs pour les maux de têtes... en me réveillant, hier, j'avais un mal de crâne vraiment affreux, et il ne m'a pas quitté. C'est un détail, vraiment, mais il semble que... j'ai oublié d'en... d'en acheter. Tu comprends?"
Ce n'était en somme pas difficile à comprendre; je passais pour un...
"Je serais vraiment trés heureux que l'on fasse connaissance, vraiment, ajoutais-je. Et j'ai trés envie d'une tasse de chocolat chaud", dis-je avec un sourire un peu gêné.

Linoa trouva étrange le désemparement de Merri, son sourire se transforma sur son visage. Elle arborait maintenant une mine inquiète.

"Vous n'avez pas l'air dans votre assiette, vous habitez où, le quartier Est ?"

Puis elle repensa au tram qu'il venait de quitter, celui-ci faisait demi-tour juste avant de passer à cette gare et ne desservait que le quartier d'habitation Ouest. S'il venait vraiment de sortir de chez lui, il était certain que Merri habitait le même quartier que Linoa.

"Mmh, apparemment vous venez plutôt de mon quartier, de l'Ouest, je me trompe ?
Pour retourner chez vous ce ne sera pas bien compliqué, vous n'aurez même pas à resortir du quartier et pour les maux de tête, j'ai ce qu'il faut ^^"

Elle repensa ensuite à ses trous de mémoires qui la prenaient le soir.

"Moi aussi ça m'arrive de me "perdre" ou de ne pas savoir où je suis ni comment j'y suis arrivé."

Elle espérait que ce soir elle n'allait pas subir ce phénomène car c'était assez désagréable et elle ne voulait pas montrer une mauvaise image d'elle à Merri.

"Et pour le chocolat, vous embétez pas, j'en ai racheté hier ^^"

Pour une fois, je n'aurais pas une soirée chiante, pensa Linoa.
Bienqu'elle n'eut aucune idée de ce à quoi ressemblait les autres soirée à cause de ses trous de mémoires.

Normalement, je vivais effectivement dans le quartier Ouest. Et puisque Linoa également, je pensais que ça tombait bien, et qu'ainsi, je n'aurais pas à me perdre en ville.
Le soleil se couchait déjà, me déboussolant un peu. Je renonçais définitivement au chocolat chaud, dans ce café inconnu de cette ville inconnue.
"Oui, je posséde un appartement dans le quartier Ouest. Et si vous avez... des trucs pour... (Je désignais mon front. Je ne sais pourquoi, mais l'assurance de Linoa - des gens en général, lorsque je leur parlais - me décontenançait sans que j'en sache réellement l'origine. Peut-être mon caractére et une certaine timidité.) Et du chocolat. Je ne sais pas, c'est un peu idiot mais..."
Ma voix mourut dans ma gorge. Il valait mieux.
"Si ça vous arrive aussi de vous... perdre! me voici rassuré. Peut-être est-ce un bon signe, je pense que bientôt... C'est vraiment bien, je me sens moins seul ainsi."
Puis je pris place aux côtés de la jeune fille, et scruta avec une sorte d'impatience contenue les rails, qui apparaissaient au loin, cherchant à apercevoir la silhouette d'un tram en direction de la zone 1.
"On attend le tram, alors, dit-il, simplement. En tout cas merci pour... l'invitation."
Il lui adressa un sourire et se retourna. Le tram arrivait.

Elle regardait le jeune homme, il l'intriguait. Il n'était pas sur de ses mots, il hésitait. Comme s'il parlait la langue depuis peu.
Mais Linoa oublia bien cite ce détail, se disant qu'il avait le droit d'avoir ses secrets.

"Ce n'est rien, j'aime aider les gens ^^"

Linoa lui rendit son sourire. Il est vrai qu'elle aimait aider les gens, bien que ce soit une de ses qualités, ça pouvait aussi lui amener de gros ennuis, tout le monde n'était pas aussi gentil que Merri ...
Lorsque le tram arriva, Linoa regarda les wagons et avança vers le wagon où le chiffre 5 était marqué sur la porte qui s'ouvrait.
Elle vérifia que Merri la suivait et s'installa sur un des sièges à l'intérieur du tram.
Elle reprit son livre là où elle en était, depuis sa rencontre avec Merri, il était toujours dans sa main.
Elle replaça ses cheveux graçieusements derrière sa nuque et se replongea dans la lecture pendant que le tram redémarait.

Pour la suite, c'est par ici que ça se passe : [Post suivant]

(HJ : désolée d'avoir mit tant de temps pour répondre, mais j'étais en train d'éditer mon appart ^^)

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Dès sa sortie de l'ascenceur , les regards convergèrent vers lui , lui qui portait dans ses bras cette jeune fille. Il la serrait contre lui sans rien dire. Une personne lui demanda s'il voulais que l'on appelle une ambulance, il eu un sourire calme en repoussant l'offre.

"Ne vous en fait pas..."

Il attendit le prochain Tram pour la Zone 1-Quartier Nord. Par chance ceux ci était assez fréquent, cinq minutes après il était assis sur un siège du tram. Il se passa la main dans les cheveux par un léger tic, la situation était assez stressante, plus jamais il n'irait dans cette maudite Zone 3. Le tram démarra et pris de la vitesse les emmenant vers l'appartement de Caliban...(Et Artémis -_-')

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Le tram arriva quelques minutes à peine après qu'Artémis se soit assis.
Plusieurs personnes descendirent, hommes d'affaires, étudiants qui vennaient se détendre...
Enfin Artémis n'avait pas trop de temps à perdre à observer le monde pour le moment. Pourquoi? La raison est simple: les portes du tram se refermaient.
Il sauta donc dans le tram à la dernière minute, laissant tomber au sol une cigarette toujours éteinte et bientôt noyée dans une flaque d'eau.
Maintenant il n'avait plus qu'a attendre d'arriver dans le quartier Sud , berceau de son enfance, joliment dis non? Et lorsqu'on vous dit que c'est là bas qu'on trouve les plus belles épaves de la société vous trouvez la tournures tout aussi belle?

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Une voix pré-enregistrée annonçant son arrêt la tira de ses rêveries. Depuis de tram, elle pouvait déjà apercevoir la série de néons et écrans publicitaires qui caractérisaient de Dionysos. Il s’arrêta en douceur devant le quai, les portes s’ouvrirent dans un chuintement et une marée humaine se déversa dans la gare. Au milieu de cette bousculade général, Thiann n’était pas très à l’aise, elle n’aimait pas beaucoup toute cette cohue. Une fois sortie dans la rue, elle poussa un soupir de soulagement et prit la direction du night-club le plus prisé de la ville.

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Artémis ne devait pas être tout à fait normal.
Effectivement il avait passer tout le trajet à parler avec une charmente étudiante en nero-chirurgie.
Feignant d'être intéressé par le suget. Et obtein son numéro. Non jusqu'ici tout va bien, il est parfaitement normale.
Le problème résidant dans le fait que durant toute la discution il avait trouver la jeune femme trop fade. Trop vide. Heureusement elle avait son physique pour elle. Elle était quasiment certaine de revoir Artémis.
Et d'après ses allusions elle devait attendre de lui la même chose qu'Artémis attendais d'une femme en général...Une nuit.
Dommage qu'elle lui soit parut si fade.
Le lumières du Dyonisos vennait de s'infiltré dans ses prunelles, alors que le tram s'arrêtait.
Une bise à la jeune femme et il était déjà loin.
Là bas il était sûr de retrouver quelqu'un de beaucoup moins fade. Plus piquante. Attirante.

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Effectivement Artémis ne mit pas longtemps avant de se retrouvé en charmante compagnie.
Petite, blonde, les yeux légèrement en amandes d'un joli vert. Et à l'humour hyper dévelloppé. Peut être qu'ils se reverrais en temps qu'amis. C'est ce qu'elle lui sous-entendait alors qu'il lui volait ses mots sur le bout des lèvres.
Les deux jeunes entrèrent dans le tram, le tram en question étant quasiment vide. Il faut dire qu'à 3 heures du matin les trams sont rare et les citadins couchés pour la pluparts.
La jeune...euh, anonyme, glissa une main dans la poche arrière d'Artémis pour lui soustiré une cigarette.
Un sourire amusé étira les lèvres du Don Juan qui alluma son briquet pour la demoiselle.

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Thiann était tout bonnement furieuse ! Contre Mina, contre Artémis, contre le crétin qui venait de l’interpeller, contre elle-même…Bref, contre le monde entier ou presque. Elle ne pouvait pas faire confiance à son amie, un coureur de jupons décervelé lui courait après et avait à présent ses coordonnées et…oh puis zut ! Tout allait de travers aujourd’hui. La demoiselle n’aspirait qu’à une chose. Rentrer chez elle, se coucher et oublier à tout jamais cet affreux épisode de sa vie.

Une demie-heure était passée depuis son départ du Dyonysos. Artémis devait avoir déserté les lieux lui aussi, très probablement en compagnie d’une groupie. Elle l’imagina sans peine avec une blonde pulpeuse dans les bras se livrant à une comédie ignoble. Il n’avait décidément aucune morale. Elle donna un violent coup de pied dans une canette qui traînait à proximité, laquelle partit valdinguer plus loin dans un cliquetis métallique.

« Non mais j’vous jure ! On peut plus faire confiance à personne ! »

Ses pas résonnèrent sur les marches de la gare.
L’endroit lui fit froid dans le dos, complètement dépourvu de vie. C’était tellement étrange. Elle ne s’y ferait décidément jamais. Ce vide, ça lui ferait toujours peur. Enfin un chuintement vint briser le silence. Le tram s’arrêta en douceur devant elle, les portes s’ouvrirent dans un claquement et Thiann s’engouffra dedans, fuyant le silence pesant du quai.

Un vieil homme, au fond, semblait plongé dans un profond sommeil. Sa tête dodelina un moment lorsque le tram redémarra, poussa un soupir puis le silence revint. La jeune fille pianotait nerveusement des doigt sur ses genoux tout en fixant la ville qui s’étendait sous elle. Vivement qu’elle soit rentrée chez elle.

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Le trajet du tram se passa sans roucoulement enivré de jeune femme.
Artémis avait mit dans ses oreilles l'une de ces petites merveilles qu'avait inventé son frère. Le génie aurait au moins créé quelque chose d'utile pour son -imoral- inconsient de frère.
En bref Artémis avait passé tout le temps du trajet à écouter passer ses morceaux péféré.
Il y avait pourtant d'interessante jeunes femmes dans le wagon mais le jeune homme n'avait pour une fois envie de personne dans ses bras.

Le tram ralenti puis s'arrêta. Les portes s'ouvrirent automatiquement et le tram cracha sa marée humaine puis se remplissait à nouveau.
Artémis n'entendit pas l'appel d'une femme qu'il avait apparemment connu, pas qu'il ne le veuille pas -ou alors pas beaucoup XD- mais qu'il ne l'avait simplement ni reconnue ni entendu.
Le jeune homme disparut une nouvelle fois dans la cohue des néocitiens.

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Assise sur une banquette, Thiann tripotait son appareil photo avec impatience. Qu’ils fassent accélérer ce foutu tram, elle n’avait pas que ça à faire ! Mais rien, n’y faisait. La machine avançait toujours à la même allure et s’arrêtait beaucoup trop longtemps dans les autres gares. La demoiselle aurait voulu pouvoir se téléporter. Se retrouver directement là où elle désirait être.
Non loin d’elle, un enfant s’agitait sur les genoux de sa mère. Visiblement il s’était mis en tête de lui poser toutes les questions qui lui passaient par la tête et n’arrêterait que lorsqu’il aurait eu une réponse satisfaisante pour chacune d’elles. La jeune femme, environ une trentaine d’années, s’employait à expliquer avec toute la patience dont elle disposait le fonctionnement du monde à son bambin. C’était amusant de les voir ainsi polémiquer sans se soucier des autres voyageurs. La jeune étudiante ouvrit discrètement l’objectif de son appareil et immortalisa la scène sans que personne ne s’aperçoive de rien. Elle souriait encore lorsqu’elle sortit sur le quai de la gare de la Zone 3 pour prendre la direction du parc.

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Zone 3

Mon instant de liberté s’était échappé à une vitesse folle, même si les transports en commun étaient rapides, il ne restait pas moins trop lent à mon gout. Mais quand je pensais ce genre de chose, je me rappelle vite que c’est mieux comme ça …

Avec une conviction comparable à une crevette, j'observais tout le monde, observait leurs gestes imprécis et leur façon d'être complètement déplorable. J'avais des idées des lucides ces derniers jours, et depuis que la rencontre je ne faisais que de penser. Non, je ne pensais pas à lui, mais tout le monde, tout les autres. Tout ce reste du monde qui était tellement 'normal' et qui ne se souciait rien tant que tout se passe dans leur partie du globe.
Descendant enfin pour aller vers la Zone 2, je me précipitai, prenant la direction des bureaux ou j'allais recevoir les ordres de mes supérieurs.

Zone 2

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Et Thiann était revenue, inévitablement. Elle ne le savait pas encore, mais elle était déjà foutue. Comme toutes les autres avant elle, toutes celles qui avaient secouru le jeune homme. L'avaient vu si faible et pourtant toujours si beau. Il savait graver son image dans la mémoire de ses "victimes". Thiann qui semblait avoir brisé toutes attaches était, par conséquent, en plus grand danger qu'une autre... Pauvre enfant.

La jeune femme repassa le bras d'Artémis par dessus ses épaules et commença à le guider jusqu'à la gare de tram. Artemis lâcha le mouchoir imbibé de sang. Le tissus vermeil s'accrocha au sol pour finir piétiné. Ils croisaient de nombreuses conquêtes du Don Juan qui lançait des regards inquièts où le détournait, ce regard. Trop peur de retomber dans les bras de ce tricheur. Croisaient les doigts pour que la jeune inconsciente s'en sorte, n'avait-elle jamais vu Artemis défiler aux bras de toutes sans distinction ? Ce serait bien la seule...
Thiann s'arreta, Artemis avait fermé les yeux, tous ses muscles lui faisaient mal, les crampes dû à l'éxcès de poudre... Il put tout de même sentir un second bras le soutenir, des paroles s'échengèrent. Ses sourcils ses froncèrent alors qu'il se concentrait pour comprendre, il ne saisit qu'une bride de phrase:

"... Surtout pas chez toi. Son frère saurat..."

Une voix féminine, douce, semblant avoir bien connu le jeune homme et ce genre de situation. Il ne put pourtant resituer cette voix. Tant pis. Thiann ne l'emmènerait plus chez elle et Cal allait encore lui faire subir une douche froide... Comme si ça suffisait à la dégriser. Après il allait fouiller les affaires du drogué, cherchant sa cam. Lorsqu'Artemis aurait dégrisé il se trouvrait dans son lit, Thiann serait repartie et il devrait suporter les silences déçut de son frère. Qu'importe, il était déjà à jeter et Caliban savait dans qu'elle merde il s'engageait lorsqu'il avait retrouvé son jumeaux défoncé sur un banc craseux.
L'autre femme les acompagna jusqu'à la gare de tram, guidant Thiann sur la voix qui menait chez Artemis. Lui expliquant certainement qu'il fallait qu'elle ouvre les yeux du drogué pour entrer : reconnaissance rétiniène. Suivait inévitablement un compliment sur son géni de frère. Et puis un "au revoir" accompagné d'un "bonne chance" ou "bon courage".

Le jeune homme se sentit adossé à un mur, ouvrit les yeux. Ils devaient faire peur à voir ses yeux. Jamais Thiann n'avait du voir pupilles si grandes. Il sourit comme la provoquant, oui il était foutu et il avait gagné.
Il savait Thiann trop morale pour abandonner le Don Juan dans cet endroit. Là il était trop en danger, elle devait se douter que nombre de frère vengeur ou maris jaloux voulait des comptes au jeune homme.
Alors si elle l'abandonnait dans un premier temps, il n'aurait pas le temps de dégrisé qu'elle serait revenu tout en pestant contre-elle même. Il en était persuadé.
Il leva difficilement une main qu'il posa sur l'épaule de l'étudiante, contre son cou, le caressant. Sourire navré ou moqueur ? Il savait qu'elle devrait désormais suporter les ragots et railleries des autres étudiants, étudiantes jalouses et mesquine ajouté à ça. Combien voudrait pouvoir toucher le jumeaux du si brillant Killery.

Si l'un était connu pour son intelligence et sa réussite, l'autre l'était pour une vie moins glorieuse mais faite de succès. Personne ne lui avait résisté jusqu'ici.
Peut-être n'aimait-il pas Thiann, peut-être était-ce juste un défis inconscient ?

Pas un mot n'était sortit de la bouche du drogué. Etait-il encore capabe d'en prononcer ? Ses yeux glissaient sur le visage de Thiann avec une envie mal caché. Sa main restait sur l'épaule de la demoiselle jusqu'à ce qu'elle soit rejeté.

Le tram arrivait.

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Elle souleva de nouveau Artémis pour le remettre sur pieds. Il était un vrai poids mort. Tenant à peine sur ses jambes et reportant son poids sur elle tandis qu’elle s’escrimait à le maintenir debout et à le faire avancer. La foule dense du dimanche après-midi n’aidait pas. Les passants jetaient des regards méfiants à l’étrange couple. Plusieurs femmes adressèrent un sourire compatissant à Thiann alors que d’autres détournaient rapidement les yeux. Cependant aucune ne semblait vouloir s’approcher du Don Juan.

« Oh, ma pauvre chérie. Je vais te donner un coup de main ! » Fit une femme aux longs cheveux bruns tout en attrapant le bras ballant du drogué pour le passer par dessus ses épaules.
« Euh… Merci. »
« Pas de quoi ! Tu n’es pas le première à te faire embobiner par cet énergumène…Et sûrement pas la dernière. »

Thiann ne répondit pas. Elle avait raison. Elle venait de se faire avoir sur toute la ligne. Stupide. Elle se sentait profondément stupide. Elle détestait la part d’elle même qui avait pris en pitié le jumeau Killery au point de se mêler de ce qui ne la regardait pas. Mais il était trop tard pour revenir en arrière. Elle ne pouvait pas l’abandonner ici, elle avait trop de morale pour ça.

« Un conseil, ne le ramène surtout pas chez toi. Son frère saura le retrouver d’une façon ou d’une autre et… »
« Je n’en avais pas l’intention. » Coupa l’étudiante. « Je ne suis pas une baby-sitter. »

La brune esquissa un sourire. Finalement, peut-être que cette demoiselle n’était pas tombée sous le charme d’Artémis… Ou peut-être cherchait-elle seulement à sauver l’apparences. De toute façon, ce n’était qu’une question de temps. Les Killery parvenaient toujours à leurs fins. Mais ceci n’était plus de son ressort. Tout ce qu’elle pouvait faire pour aider cette pauvre enfant, c’était de lui indiquer où habitait le coureur de jupons. Elle l’informa également que la porte d’entrée était munie d’un système de reconnaissance rétinienne installé par son géni de jumeau tout en laissant échapper que Caliban Killery, sous ses airs asociaux était très certainement quelqu’un de beaucoup plus responsable et digne de confiance que le dégénéré qu’elle tenait dans les bras. Puis après un simple « au revoir » accompagnée d’un « bonne chance » qui en disait long, elle grimpa dans un tram prenant la direction du quartier Ouest.

Thiann s’appuya dos au mur, le temps que le prochain tram arrive. Son épaule gauche était douloureuse à force de lutter contre la gravité qui attirait inexorablement le garçon vers le sol. Artémis ouvrit les yeux. Le disque noir que faisait sa pupille était anormalement grand. C’en était presque effrayant. Il lui adressa un espèce de sourire provocateur, comme pour dire « J’ai gagné ! ». Elle le fusilla du regard avant de reporter son attention sur le panneau d’affichage. Non, il n’avait pas gagné. Elle ne le laisserait pas gagner. C’était hors de question. Elle ne serait pas de ces inconscientes qui lui tombent dans les bras pour en ressortir brisées. L’idée de le planter ici-même lui traversa l’esprit. Ca lui remettrait peut-être les idées en place. Mais elle savait d’ores et déjà qu’elle n’en serait pas capable. Rongée par les remords, elle reviendrait le chercher. Elle était trop gentille… Même avec lui, qui se foutait d’elle, elle ne parvenait pas à être méchante.

Un contact froid contre sa nuque la fit sursauter. Killery n’arrivait pas à tenir debout tout seul, mais il avait encore la force de profiter de la situation pour la tripoter. Elle le trouvait sacrément gonflé. Elle rencontra ses yeux, détaillants son propre visage avec une avidité non dissimulée.

« Ne pousse pas le vice trop loin. J’aurais très bien pu te laisser te débrouiller tout seul pour rentrer chez toi. » Fit-elle, acide, en chassant le bras d’Artémis d’un revers de main.

Un courant d’air agita les mèches grises de ses cheveux. Le tram pour le quartier nord s’arrêta en douceur le long du quai. Thiann soupira et passa de nouveau le bras du garçon par dessus son épaule meurtrie. Il faudrait qu’elle mette un terme à tout ce cirque.
Définitivement.

Comme précédemment, on véhicule de luxe accéda rapidement à la gare de Tram ... Place 1311.
Plutôt facile à mémoriser puisqu'il n'y avait qu'un chiffre en moins pour que le numéro soit celui de Sinoy.

Je montai et accédai au quai des trames, une allait arriver dans quelques instants, juste le temps de remettre ma robe, enfiler mon gilet et me voilà en train d'embarquer dans la trame qui redémarra rapidement ...

Mon téléphone sonne et je me le nom de mon collègue s'afficha que l'écran, j'appuyai sur la touche qui servait à répondre et d'une claire je fis un petit "Allô ?"

"Je viens d'arriver au Restaurant, tu es en retard ...
- J'ai une petite histoire au boulot ... Je te dirai ça sur place. Dans approximativement 3 minutes et 30 secondes je serai devant toi.
- Très bien. J'ai réservé la table à mon nom, je t'attendrai avec un cocktail à la main les yeux dans le vide ..."

Je raccrochai sans dire un mot, il connaissait mes réactions et savait très bien que je ne répondais jamais à ça, ou cas exceptionnel quand j'étais fatiguée ce qui n'était pas assez le cas ...

Je descendis au deuxième arrêt annoncé pour arriver quelques minutes après à l'entrée du Restaurant.

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