Gares de Tram

Les gares sont ici vraiment simples. Elles sont pratiques et ne permettent pas d'attendre longtemps. Peu décorés, il est à noter que la police est assez peu présente et que les fouilles sont plus rares.

(lors de vos déplacements, faire figurer la garde de provenance et la gare d'arrivée pour que l'on ne s'y perde pas. Si vous changez de zone, faîtes un post d'arrivée dans la gare de l'autre zone, sinon faîtes le voyage en un seul post)

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Zone 5 >>> Vielle Ville (D'accord je prends pas le tram pour y aller mais bon ^^)

L'immense complexe que forme la gare des trams est enfin à porté de vue.

*Quel impressionnant édifice !*

J'avance alors doucement, intimidé par l'immensité de cette façade vitrée. Je ne peux pas la quitter des yeux, et je continue de la fixée sans réussir à détacher mon regard.
Pourquoi? Sans doute parce que je n'ai jamais rien vu de tel, enfin dans le cas contraire je ne m'en souviens pas.
Je finis par pénétrer dans la gare. Dire que l'extérieur est impressionnant m'enlève tous les mots pour décrire l'intérieur.

Je porte alors mon attention sur les trams. Il y a environ une trentaine de quai ou une masse considérable de gens attendent patiemment leur moyen de transport. On ne peut pas dire qu'ils les attendent très longtemps car dès qu'un tram quitte la gare un autre arrive presque aussitôt.

*Comment me rendre au quartier Sud de la Zone 1?*

Cette fois pas de flash pour répondre à ma question. je m'approche alors du premier passant qui se trouve à ma portée et je lui demande

[Stungrinn]: Excusez-moi monsieur! Quel tram dois-je prendre pour me rendre au quartier Sud de la Zone 1?

L'homme, sûrement désireux de se défaire de moi, m'indique le quai n°14 d'un geste vif et sans même me prêter attention. Je me dirige alors vers le quai n°14, je n'ai pas à attendre très longtemps que voila un nouveau tram qui arrive. Le tram se vide de ses passagers pour à nouveau se remplir, mais quand je m'approche des portes celles-ci se ferment aussitôt comme si elles ne m'avaient pas vu. Les personnes qui assistent alors à la scène sont aussi estomaquées que moi. Une vielle dame s'approche alors de moi pour me rassurer de sa vielle voix tremblante.

[Vielle Dame]: Ne vous inquiété pas jeune homme, de nos jours, avec toute cette informatisation, on n'est jamais a l'abri d'en être la victime.

Je lui souris, peut être pour la remercier de cette attention mais je ne peux m'empêcher de sourire. Alors que la vielle femme s'éloigne en marmonnant divers reproches à la technologie, je sens que je suis tiré de l'autre coté.
Je me retourne alors et je vois mon "agresseur", c'est une jeune femme dans la vingtaine environ. Elle me traîne alors à l'écart loin des oreilles indiscrètes. Elle me dit doucement à l'oreille:

[Jeune femme]: Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un bug, les technologies employées dans ce quartier sont les plus sures et les plus fiables des corporations. Alors l'explication la plus logique serait que vous n'ayez en votre possession rien qui puisse vous identifier.

[Stungrinn dubitatif]: Et quels sont ces moyens pour m'identifier?

[Jeune femme stupéfaite]: Et bien votre puce !

[Stungrinn interrogateur]: Je ne vois pas de quoi vous voulez parler.

La jeune femme montre tout à coup un air intéressé, quel remplace très vite par un petit air complice.

[Katia]: Enchanté mon nom est Katia! Comment diable êtes-vous venu jusque la?

*Elle semble amicale, peut être pourra t'elle m'aider?*

[Stungrinn douteux]: Mon nom est Stungrinn, enfin je crois... Bref passons, je ne sais comment j'ai atterri ici. Tout ce que j'ai c'est une amnésie et une adresse!

[Katia désolée]: Pas une connaissance à ton réveille?

[Stungrinn]: Pas une! Sauf peut être la personne qui a payé mon hospitalisation et qui ma laisser cette adresse.

Je sors alors le petit bout de papier qu'elle m'arrache aussitôt pour l'examiner.

[Katia]: je sais comment s'y rendre! Suis moi !

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C'est en plein heure de pointe que John descend sur le quai. Il n'y a là qu'une masse grouillante de personnes qui se croisent, se dépassent se bousculent. Tous sortent du boulot, John n'a pas choisi le meilleur moment pour se pointer. Il se fraye un chemin usant de ses coudes et de sa stature imposante. Celà lui vaut de nombreux regards remplis d'animosité, mais il sait faire ressortir la part animale qui est enfouie en lui (pas très profond d'ailleur), et tuer dans l'oeuf toute tentative de protestation émanant d'une tierce personne. Il retrousse les babines une ou deux fois, exibant ainsi ses gencives qui portent encore les stigmates des lames de rasoirs qu'il y dissimulait lorsqu'il était en "pension complète" sur Mars.

C'est par le plus grand des hazards qu'il percute Marty. D'abord étonné, ce dernier l'agrippe par le bras pour atteindre son oreille:



Il s'éloigna et disparu aussi rapidement qu'il était apparu laissant à John l'impression qu'il venait d'être avalé par la foule, comme si elle se comportait comme une énorme monstre vermiforme se nourrissant d'être humains.

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[Tram en provenance de la zone 1 quartier ouest]

Enfin, la gare de la zone 5, complétement différente des deux autres que j'avais pu voir jusque là. Une gare nue et sans surveillance, sinistre, avec peu de gens et le peu qu'il y avait, aux mines lugubres, presque fantômatiques. Ce seul détail me fit frissonner d'une ombre seulement de peur; je m'avançais le plus rapidement possible, comme pour ne pas éveiller tous ces morts endormis dans leurs propres pensées, et même si je songeais le temps d'une seconde à repartir, je ne le fis pas, parce que le trajt avait été long et je ne voulais pas subir à nouveau le voyage sans avoir vu un peu cette zone-là.
Hélas je crois que je regretterais toujours un peu d'être venu ici. Parce que dans ces endroits-là, il y avait des gens peu fréquentables qui traînaient et dévisageaient avec obstination les passants, ce qui me mettait trés mal à l'aise.
Je sortis donc de la gare et débouchais sur une rue.

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Venant de la Zone 1.

"Eh ! Z'auriez pas une cigarette ?"

La voix grinçante du SDF résonne sur les murs de la gare de tram. L'un des trois hommes se tourne vers le SDF avec un air indifférent. Etrange groupe au milieu des quelques ouvriers à l'air morne qui se dirigent d'un pas traînant vers l'usine.

Les trois hommes ont le crâne rasé, les épaules large et le corps musclé, ce qui montre une bonne forme physique. Le premier, celui qui s'est tourné vers le SDF, est vêtu d'un austère costume gris sombre, chemise blanche, cravate noire, petite lunettes noires. Il est escorté par deux militaires, employés de chez Kayser, en uniforme et béret verts. Les deux soldats sont armés. Le groupe semble attendre quelqu'un.

Un tram arrive alors, en provenance de la zone 1. Quelques cadres en sortent. Henri Sparks se dirige vers le petit groupe et serre fermement la main de l'homme au costume gris.

"Bonjour, Davis.
-Les gens vous attendent à l'usine, répond Davis. Tout est prêt, le général Harrisson sera là-bas d'ici 30 minutes.
-Alors ne faisons pas attendre notre bon général."

Le groupe s'éloigne alors de la gare de tram. Ils prennent une voiture noire assez luxueuse, qui dépareille un peu par rapport aux véhicules de la zone 5. Puis la voiture prend la route.

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