Routes

Entre les anciennes batisses qui jadis faisait la gloire de la ville déambulent des "routes" tortueuses et en piteux état. La plupart sont impratiquables pour les véhicules terrestres, sinon les engins à deux roues. Des déchets se trouvent sur les bords des "routes", et il faut souvent user de masques à gaz pour échaper aux vapeurs toxiques dégagées par les détritus nucléaires ou les relents des usines.

La sécurité y est aussi toute relative, et si vous entendez un grondement de moteur c'est sûrement l'un ou l'autre des clans qui fait son tour de garde et de saccage. Il se peut aussi qu'il y'ait les forces spéciales ou la mafia, ce qui n'est pas plus sécurisant que les groupements arnachiques.

En résumé, si vous vous trouvez ici c'est que vous fuyez ou recherchez des fuyards, dans le cas contraire vous êtes déjà mort.

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Longue est la descente, je ne sais pas combien de temps cela va encore nous prendre mais je serai ravi si ça pouvais être maintenant. Cela doit faire une demi-heure que je m'active à trouver les échelons inférieurs de l'échelle et je manque souvent de chuter qu'es ce qu'il fait noir...

[Stungrinn agacé]: On pourait avoir un peu de lumière? s'il te plait?

[Katia amusée]: C'est toujours pénible la première fois mais tu t'y fera

Katia semble marmonnée autre chose, mais je ne distingue pas quoi... Bon après tout j'ai d'autres soucis tel que cette infâme et insupportable odeur... Comment peut-elle supporter cela? Mais surtout d'où proviennent ces odeurs? Pas de flash pour répondre à ma question, d'un coté ça m'arrange car je ne suis pas sur de vouloir le savoir. En tout cas l'odeur est de plus en plus prenante, je n'arriverais pas à la supporter bien longtemps et descendre à ne seule main n'est pas au programme, je ne peux donc pas me boucher le née...

[Stungrinn Blasé]: Et pour l'odeur?

[Katia toujours aussi fraîche, mais comment fait-elle?]: Ne t'inquiete pas j'ai tout prévu!

Apparemment elle sait de quoi elle parle et cela se ressent dans sa façon si particulière de parler, elle sait trouver les mots et l'intonation pour apaiser les cœurs... Et la descente continue dans le noir, l'odeur est de plus en plus forte mais bizarrement je n'ai plus envi de me plaindre. Là je dois avouer que je suis médusé, il faut qu'elle m'apprenne comment elle fait... En tout cas ça marche et vue l'amplification de l'odeur je vais éviter de respirer pendant un petit moment.

Soudain un bruit sourd parvient à mes oreilles:

[Katia joviale]: On y est!

Je presse tout à coup le pas. C'est une pulsion incontrôlable qui se déclenche chez moi sans vraiment pouvoir faire quoi que ce soit. Mais cet empressement me fait raté un échelon. A ce moment précis le temps semble comme ralentit, je ne sais par quel miracle tous mes sens semble se réveiller, je perçois alors tout très différemment. Dans mon esprit je visualise alors un décor qui n'est composé que de l'échelle. Tout est clair je sais comment me réceptionner sans chuter.
Alors que mon corps bascule la tête la première, aidé de mes pieds j'accélère cette rotation rattrapant l'échelle de mes mains. La rotation devrait se finir par une réception de mes pieds sur un échelon de l'échelle. Mais un élément imprévu s'est immiscé dans le scénario: Le sol. Et oui, alors que je suis à l'horizontal j'heurte violemment le sol et ce n'est pas agréable loin de là....

[Katia riant]: Ha ha ha!! A chaque fois, ils me font le coups!

Il est clair maintenant que Katia a l'habitude de faire entrer des gens, mais pourquoi qu'es ce qu'elle gagne la dedans? Peut être qu'elle cherche simplement des personnes pour transporter son matériel? Un matériel illégal sûrement! Après tout c'est tan mieu pour moi, sans elle je serai encore coincé dans cette fichu gare.

Katia se décide enfin à allumer une lampe, ça fait du bien un peu de lumière.

[Katia toujours pas remit de ses émotions]: Aller tiens! mais toi ça sur la tête

Je m'éxécute, pour découvrir très vite qu'il sagit d'un masque à gaz. D'accord je le sais grace à mon flash, et alors? l'important c'est que je le sache, non?

Mais passons, car voila que Katia s'en va déjà c'est une rapide celle la. La marche va, sans doute, être longue et je ne veux pas ennuyer mon guide avec une autre de mes questions stupides. Je dois dire que je suis impressionné, enfin façon de parler, par la quantité ahurissante d'immondice contenue dans les quelques mètres carrés à notre porté. Heureusement pour moi la route est, disons, dégagée, on ne va chipoter pour quelques trous dans la chaussée...

Que ce sac est lourd, elle met quoi dedans, des briques? Bon faut vraiment que j'arrête de me plaindre, je commence à m'agacer moi-même et la ça devient grave, très grave... En tout cas l'on vient de quitter la "décharge" pour ce retrouver dans ce qui a autrefois été une ville. Mais aujourd'hui ce n'est qu'un amas de matériaux à mes yeux. Les immeubles, qui autrefois touchaient les cieux, se sont effondrés sur eux même et ils sont las de ce combat, perdu d'avance, contre la gravité. Ils ont déjà oublié leur glorieux passé et cherchent désormais à se faire oublier tout court...

La solitude c'est pas bon pour moi, voila que je me fais tout un cinéma sur de vieux éboulis. Je cours donc, un peu, pour rattraper Katia

[Stungrinn]: Alors tu fais quoi exactement dans la vie?

[Katia contente d'avoir un peu de conversation, bien qu'il y a quelque chose qu cloche dans sa voix, mais quoi?]: Disons simplement que je fournis quelques denrée inaccésible pour certaine personne.

[Stungrinn]: Et tu passes souvent pas là?

[Katia]: Je ne passe que par la vielle ville, c'est le meilleur moyen de contourner la police vu que la plus part des gardes de la vielle ville sont corrompus

Un sourire se lit facilement sur le visage de Katia. Bien que cette conversation soit agréable je suis vraiment à court de questions. Je suis pas un bavard, peut être que ça vient de mon passé? Depuis que je l'ai rencontré, je n’ai pas vraiment repensé à mon passé, et je ne m'en plein pas. Mais il faudra bien que j'y pense surtout quand je serai à l'adresse qu'on m'a indiquée.

Horreur!!! Ha je ne sais pas ce que sais et je ne veux pas le savoir. On dirait une rivière, mais celle-ci est verte, avec quelques bras qui tendent vers le violet. Elle est chargée d'espèce de grumeaux, et des bulles ainsi que de la fumée s'en échappe. Katia s'approche alors, avec précaution, de la rivière. Elle en éclaire le milieu, et... Oh! Effroyable spectacle.... Une dizaine, si ce n'est une vingtaine de cadavre attaqué par la décomposition et les produit chimique dérivent lentement au grés du courant. Tel des âmes ayant achevé leur vie mortelle et qui dérivent sur l'achéron vers les Enfers, demeure des morts pour l'éternité...

Devant un tel spectacle ma respiration est de plus en plus difficile, si bien que je ne peux plus garder mon masque, j'ai besoin d'air de beaucoup d'air. A la seconde même où je l'enlève, je prends une énorme respiration, histoire d'apaiser mon angoisse. Erreur! Cette inspiration est chargée d'odeurs nauséabondes et dans un geste impulsif j'ajoute ma part d'immonde à l'endroit. Après cela je suis sur et certain de n'avoir pas manger depuis longtemps...

Katia n'a rien remarqué et je remets mon masque bien décidé à ne l'enlever sous aucun prétexte.

[Katia en colère, c'est rare]: T'ain, fait chier... Bon on passera pas par là. Allez suis moi...


Ai-je le choix?

Dans l'obscurité de la vieille ville quelques flammes exécutent un petit balais, au rythme régulier du bruit des étincelles jaillissants du brasier en s'élançant dans les airs. Tels une musique crescendo le rythme de celles-ci s'accélèrent avec elle les flammes exécutent des figures de plus en plus complexes, et le brasier s'amplifie.

Il n'a de cesse de grossir, il prend des formes et des apparences de bête mythique. Je recule alors devant l'ampleur et la beauté du spectacle. Katia reste immobile, plantée sur ses deux genoux elle marmonne des mots incompréhensibles, elle semble invoqué les flammes...

L'incantation achevée le brasier est un immense dragon de flamme. Ses yeux d'un rouge sang se posent sur moi et sans un mot la bête m'examine des pieds à la tête. Mon pou s'accélère, je suis comme glacée par une peur qui pétrifie chacun de mes muscles. Puis la bête avance vers moi et m'attrape sans aucun effort. Je n'arrive pas à me débattre, et malgré mes appels à l'aide KAtia reste plantée sur ses genoux.

Le dragon m'adresse alors la parole dans un grondement solennel:

[Dragon]: Ainsi passif devant ton destin c'est lui qui aura raison toi. Ne compte pas sur les autres pour survivre à ta place...

Le dragon souffle alors sur moi une tempête de flamme. Il m'est impossible de m'en sortir et mon bras commence à sentir la chaleur le meurtrire...

Je sursaute... et regarde mon bras qui prend feu. Dans un élan réflexe je saisis une couverture pour éteindre la flamme. Après avoir donné plusieurs coup la flamme c'est éteint et je laisse échapper un soupir de soulagement. Katia n'a pas été réveillé et marmonne quelques mots dans son sommeil. J’examine alors mon bras de plus près et la chemise n'a rien mis à part quelques dépôts de carbone déposé par les flammes.

Je me tourne vers le feu de camps. Il est ici beaucoup moins impressionnant mais assez près de moins pour être à l'origine de l'incendie, aidé par l'alcool un peu trop brut pour moi que Katia m'avait fait goûter et que j'ai honteusement recraché sur mon bras. J'éloigne mes affaires du feu et tente de regagner les bras de Morphée...

Encore dans le brouillard, j'entends des murmures et une certaine agitation. Même si la fatigue est encore présente je suis trop pressé de sortir de ce trou perdu pour rester endormie une seconde de plus... Apres tout je saurais peut être qui je suis à la fin de mon périple. Cette pensée m'emplie d'une telle énergie que c'est en un seul bond que je me lève près pour une longue marche vers la rédemption, mais c'est une tout autre surprise qui m'attend...

Mauvaise surprise en perspective...

Le spectacle qui s'offre alors à moi me stupéfait. Un petit groupe de donzelles légèrement armée nous a rejoins durant la nuit, enfin la nuit c'est un peu vite dit. Il faut dire que la nuit est permanente dans la vielle ville et cela lui donne un coté tous sauf chaleureux. De plus quand on tombe nez à nez avec les indigènes locaux, on peut se dire qu'on a de bonne raison de paniqué... Mais bon je reste neutre, tout du moins, j'essais de garder, tan bien que mal, un visage neutre...

Je sens chacun de leurs immondes regards pervers se poser sur moi. Je me sens comme un morceau de viande que l'on tend à des fauves affamés. D'un regard soucieux -Oui je ne suis pas resté neutre très longtemps, mais dans ma situation vous auriez fait pareille- je les observe. Elles sont vêtues de tenu de tissu synthétique de couleur noir allant jusqu'au gris, des mitaines de cuir noir, et des rangers pour chaussures. Elles ont toutes un joli couteau bien tranchant à la ceinture, seule l'une d'elle porte une arme à feu. Sûrement leur chef qui d'ailleurs vient d'interrompre sa conversation avec

...

...

KATIA !?

*A la traitresse*

Drôle comme penser personne n'a encore rien dit mais l'atmosphère est tellement chargée que tout le monde à compris la situation et que je suis dans de sales draps... Je ne dois pas perdre espoir. Non il n'y a que SEPT filles armées contre un gars sans défense, c'est vrai pourquoi paniqué j'ai toutes mes chances, je pourrais même toutes les battre avec un bras attaché dans le dos...

Trêve de sarcasme. Il faut se calmer...

[Chef]: Bon puisque tu n'en as plus besoin, on va pouvoir jouer un peu avec...

*J'en étais sûr...*

On peut très facilement lire les expressions sadiques que me font mes nouvelles amies, et très vite un cercle se forme autour de moi comme pour délimiter une zone. Apparemment une Zone de combat où je devrais combattre leur chef... Katia épie en retrait la scène avec sont éternelle sourire amusé comme si pour elle toutes les situations n’étaient que jeu et amusement...

Soit si je dois me battre alors je me battrai... Mon adversaire avance alors vers moi confiante avec son couteau sou l'acclamation de ses troupes. Elle commence à me lancer des coups de couteau que j'esquive maladroitement. Je pense qu'elle fait en sorte de me ratée car mes mouvements hasardeux manque, de peu, de m'empaler tout seul sur son arme.

[Chef moqueuse]: Celui là, il est aussi dégourdit que mon crétin d'ex-mari...

La foule composée des subalternes se met à rire. Je n'vois vraiment pas ce qu'il y a de drôle moi...

Bon, bien décidé à me défendre, je fléchis mes jambes et regarde mon adversaire d'un regard noir. Celle-ci fait une grimace caricaturant la peur, sous les rires de sa troupe. C'est alors que je suis pris de violents flashs... Non pas des flashs... Des... Des souvenirs... De vrais souvenirs... Des traces de mon passé. Je me vois en situation de combat. Je suis médusé par me propres performances mais en même temps je les sens me revenir peu à peu.

C'est alors qu'elle tente de m'éventrer d'un coup de couteau. Confiant, je bloque son poignet avec mes deux mains, et presque simultanément je lui tords. Sous la douleur celle-ci lâche son arme que je saisis immédiatement de la main droite en plaçant la lame contre mon bras. J'en profite pour lui asséner un crochet du gauche ce qui lui fait perdre son équilibre, l'entraînant sur ma droite jusqu'a être rattrapé par deux femmes.

[Chef]: Il est à moi...

Elle se jette sur moi avec une fureur enragée, mais alors qu'elle s'élance dans les airs, mon bras droit se tend déployant la lame dérobée pour lui couper son élan. La furie se retrouve alors avec une énorme balafre sur la joue gauche, ce qui n'a pas l'air de lui plaire...

[Chef avec fureur]: Mesdames, il est à vous !!! je veus le voir souffrir.

Six femmes armées de couteau se précipitent alors sur moi. Il fallait compter sur un accent mobilité plus que sur un accent force comme dans le précédent affrontement. Repliant la lame contre mon bras je m'élance sur ma gauche où l'on pouvait voir quelques restes de lampadaire qui peuvent m'être utile. Au contacte d'une femme je bloque son attaque, puis la saisissant par les épaules je m'élève au-dessus d'elle. Une fois dans son dos dans un macabre réflexe je lui plante la lame dans la colonne vertébrale de manière à atteindre la moelle épinière. Celle-ci s'effondre au sol qui se couvre peu à peu de sang.

Je replis la lame et bondis en arrière la tête la première me réceptionnant sur les mains et ainsi de suite pour m'éloigner rapidement du combat. Mais l'attrait du sang est plus fort que l'envie de suivre. Une folie berserk m'envahit et mon être tout entier réclame sang et douleur... Je charge. Epaulé par mes souvenirs, j'exécute des séries de techniques me permettant d'éviter leurs lames. Un coup à droite, puis un coup a gauche, une roulade, un bond, une esquive puis une contre-attaque. Certaine était blessée, d'autre gisais froides sur le sol taché de rouge. Tout s'enchaîne à la vitesse d'une réaction nucléaire...

Puis un coup de feu retentit. Pas de blessures, mais toutes sans exception se couchent au sol. Leur chef me tient alors en joue avec un automatique. Dans un geste de témérité je lui lance le couteau mais une balle le fait dévier de sa route et quelles unes de ces copines vienne se loger dans mon torse, accompagné d'un bruit métallique. Je ne sens absolument rien... Mais une autre plus sournoise est venue se loger dans mon épaule traversant la chair jusqu'a l'os... La douleur me fait perdre tous mes moyens, mais surtout, elle m'extirpe de cet état second de prédateur assoiffé de sang me rendant ma lucidité qui m'invite à fuir ce que je fais aussitôt utilisant acrobatie et environnement pour éviter les autres balles qui fusent vers moi...

Après quelques minutes de course dans un immeuble voisin je m'arrête pour voir si je suis suivit. A mon grand soulagement non... Je m'approche alors de la fenêtre pour épier la scène. A cette distance je n'entends pas ce qu'elles disent mais la chef est tout sauf ravi des évènement qui vienne de se produire. Alors qu'elles ramassent toutes les affaires des trois corps qui gisent sur le sol, Katia se baisse pour ramasser un objet. Mais à cette distance il est impossible de distinguer quoi que se soit... Tout ce que je vois c'est que quand Katia à montrer l'objet à sa chef celle-ci a tout de suite changé d'humeur comme si on lui offrait le saint Graal...

Puis une fois le groupe parti, Katia se retrouve seul...
*A nous deux mon amie...*

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L'obscutité laisse place à plusieurs ombres errantes dans la vieille ville... L'ambiance oppressante accule la lumière, la restreignant à quelques endroits bien plus dangeureux sans doute car celui qui se laisserait voir, deviendrait une proie. Quelques cris se font entendre au loin, se faisant comme des échos dans la ville mais à part cela il n'y avait que quelques petits bruits par ci par là... Sans doute des rats grignotant un cadavre derrière une poubelle.

Quelques instants après, un léger bruit se fait entendre... Il est très calme, continu et lancinant. On aurait pu dire qu'il s'agissait du vent peut être si on y faisait pas vraiment attention mais dans une ville souterraine cela aurait été un peu difficile... Sans doute les conduits d'aération alors, mais c'était très peu probable.

Des bruits de métal se firent alors entendre tandis qu'une plaque d'égout se mit à bouger... Elle s'écarta sur le côté comme si elle se mouvait toute seule, puis pendant quelques secondes, plus rien. Le silence complet...

Une tête finit par apparaître au raz du sol... Le visage restait cachait par des cheveux mi-longs qui le recouvrait. Une personne finit par sortir assez aisément. Elle remit la plaque d'égout mais ses vêtements n'était pas des plus inaperçu... Ils étaient teints d'une couleur orangée pour le haut et les manches arrivaient presque au sol. Autre détail, aux pieds de l'individu il y avait des sortes de roller mais avec une forme bien particulière.

Après quelques instants de pure observation, l'individu commença à avancer dans la pénombre des lieux. A part se pencher légèrement en avant c'est tout ce qu'il fit et apparemment ses roller se mirent à rouler... Un très léger bruit qui se fit entendre mais légèrement moins inperceptible que lorsque l'individu était à l'intérieur des égouts.

Au fur et à mesure de son avancé les cheveux sur le visage de l'individu s'écartèrent et laissèrent place à un sourire étrange... Agito était enfin libre de pouvoir prendre sa liberté comme il l'avait souhaité depuis un moment... Il savait que son frère allait tout faire pour le retrouver mais il ne comptait pas retrouver les chaînes qui l'avaient emprisonné pendant si longtemps.

Là il connaissait les lieux et même si le danger que représentait le fait de vivre ici, était grand, c'était la seule possibilité qu'il lui restait... Mais là où la loi du plus fort était celle qui primait, il voulait imposer sa force. C'était là que désormais serait sa place...

* Commençons par trouver un abri provisoire... *

Agito se souvînt d'un endroit en hauteur où il pourrait peut être trouver ce qu'il cherchait. Il continua et s'infiltra dans les ruelles sombres... Le jeune homme était assez sûr de sa force mais il n'oubliez pas qu'à chaque seconde le danger le guettait. C'était sans doute ce qui attirait un sourire sur son visage...

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Sa y est, la première roue est entrée dans la vieille ville. Je file à toute allures dans l’obscurité des ces vieilles routes en ruines. Il faut une bonne maîtrise de son engin pour conduire ici. Mais au moins, je ne risque pas l’amende.

Qu’elle calme, a part mon moteur, je n’entend rien. S’en est même plutôt étrange. Bah, ce n’est pas grave, il suffit de suivre son chemin et attendre qu’un éventuelle barjot vous tombe dessus… Et c’est a ce moment la qu’une chaîne fend l’air à toute allure en ma direction.

Je l’esquive d’un mouvement de tête et l’attrape avec ma main droite. Je tire un grand coup dessus et ensuite, un homme tombe de l’une des ruines d’un ancien immeuble d’une dizaine d’étage. L’homme qu’en à lui n’était qu’au premier. J’arrête ma moto et en descend.

C’est en m’approchant de l’homme que je remarque qu’il est toujours en vie. Je n’aurais pas du frôler le bâtiment d’aussi près. Je saisit l’homme par le bout de sa chemise qui n’est plus qu’un bout de tissus sale déchirer de toute part.

"-Qui est tu ?
-Va crever !
-Qui est tu ?"

L’homme me crache alors au visage. Et se met à rire fortement, gâchant la tranquillité du silence presque impossible en ce lieu.

"-On ta niquer enfouarer.
-Comme c’est polis."

Au même instant j’entend le moteur de ma moto qui s’affole. J’ai juste le temps de me retourner pour apercevoir un homme que je connaît bien. Ce salopard vient de me voler ma moto, alors que jadis je l’avait aider à reconquérir son clan. Je me met à courir après lui, mais malgré les capacités que m’offrent l’expérience qui fut jadis portée sur mon corps, rattraper un véhicule n’est pas des plus facile.

Une fois ma moto hors de portée, je me dirige d’un pas assurer vers ma destination première. La rage au corps et la haine dans les yeux, j’aperçoit en chemin une étrange petite fille. Seule dans la rue, et portant des vêtement indigne d’une enfant. Je m’approche doucement d’elle mais elle fuit en courant.

Je ne peut la forcer si elle ne le veut pas. Dommage je l’aurais ramenez hors d’ici. On ne me l’aurais sûrement pas refuser du moment que je remplissait des document pour la légalisé. Car pour moi, cette petite fille est née ici, ou sinon qui aurais le cœur de la jeter dans la vieille ville ?

A enfin, "Le refuge". J’y suis arrive même à pied. En tous cas c’est dure de voyager entre les décombre comme sa. Ah, un appel. J’appuie sur la puce se trouvant dans mon oreille et une tige ne sort.

#-Sali ?
-Oronn, je doit partir, et comme ta oublier ta clef, et que tu n’a pas voulut installer de verrouillage un peu plus avancer, et bien quand tu revient si je ne suis pas là, tu irra dormir autrepart. Désoler Oronn, mais c’est urgent et…
-Je ne pense rentrez que demain, ne t’en fait pas.
-Oronn… Prend soin de toi…#

Je coupe la communication, et la tige rentre de là où elle est sortie. Je m’avance dans l’ancienne mairie et travers un petit champ de grava presque insignifiant. J’ouvre la porte et entre dans le sasse. Le sasse du bar le plus important de la vieille ville.
[url=]post suivant[/url]

Agito continua sa marche dans les ruelles sombres... L'oeil aux aguets, il goutait à la liberté même si l'odeur de cette ville n'était pas sain. Mais c'était toujours mieux que de redevenir le chien de la police et de son frère...

Pendant dans divers ruelles, il entendit quelques bruits d'agonie et de rires mélangés. S'approchant et se fondant telles les ombres, il arriva près d'une rue plus grande mais ne se mit pas à découvert...

Là il put observer une scène typique du lieu... Deux personnes se faisaient tabasser à coups de batte de baseball par des membres d'un gang du coin. Sans doute avaient-ils dépassé leur frontière et leur sort serait une mort lente et douloureuse...

Agito regarda la scène avec un léger sourire. Il ne comptait pas intervenir... Voir cette scène lui montrait un aperçu de ce qu'était la vie ici, et s'il voulait gagner plus de liberté dans ce lieu il devrait commencer par imposer ses propres lois. Avant cela, il devrait devenir assez fort et trouver un lieu qui conviendrait...

Observant ce qu'il se passait dans la ruelle, il se passa la langue sur la lèvre inférieure en voyant tout ce sang couler... Sans doute un spectacle formidable pour quelqu'un aimant le sang tel qu'Agito...

Soudain une idée lui vînt à l'esprit : tester la force de ces membres... Cela encourait une grosse partie de risque, notamment qu'il se ferait chasser mais certains chasseurs de primes étaient surement après lui, voir pire encore.

* Je veux voir ce qu'ils valent... *

Agito serra un moment les poings car ce n'était pas le but qu'il s'était fixé pour l'instant mais il avait besoin d'assouvir cette envie de sang.

Finalement il s'avança légèrement dans la ruelle... Il arriva telle une ombre sans que personne ne put l'apercevoir. Présentant un sourire, il déserra les lanières qui retenaient les crochets de son vêtements... Ceux-ci cognant contre le sol, laissèrent aller quelques tintements qui attirèrent attention des personnes présentes. Ils s'arrêtèrent de frapper les intrus pour se retourner vers Agito...

(Membre 1) "Hein...? Un autre intrus? Tu es peut être avec eux..."

(Membre 2) "Peut importe... Nous allons lui montrer qu'il ne faut pas..."

Agito l'interrompit immédiatement, il présentait un legre sourire et le seul oeil qui se posait sur ces gens étaient de nature assez amusé...

"Ne vous méprenez pas... Je suis tout seul."

Agito continua de s'avancer et c'est alors que les membres armés aperçurent ce qu'il portait à ses pieds...

(Membre 1) "Ah je vois... Encore un de ces imbéciles qui s'amusent à glisser sur ces engins. On va te faire comprendre ce que c'est de d'introduire dans le territoire des Night Kids..."

Trois des individus se dirigèrent immédiatement vers Agito, armés de leur batte tandis que 2 d'entre eux continuaient à garder les autres personnes blessées allongées sur le sol. Agito leur présenta un léger sourire comme s'il les attendait...

http://neocity.heavenforum.org/viewtopic.forum?t=205
Dartois marchait depuis un moments dans les ruines,soudain,il pris le temps d'observé autours de lui.Plusieurs cadavres jonchaient le sol.Il observa quelques secondes les corps couvert de plaie béantes et dit
Pas normal.Y'a aucunes secte qui est capable de faire un carnage aussi pointilleux,et les autres chasseurs de primes ramènes leur proie...
Soudain un coup de feu retentit,faisant éclater une baie vitré a trois mètres de Dartois.
Il releva la tête pour voir un groupes d'environs cinq femmes au loin.Chacune portait un vieux masque a gaz et l'une d'elle tenai une carabine.Elles étaients toutes habillé a la mode d'il-y-a 20 ans.
Puis une balle frappa un "Stop" a sa droite,il se mits a courir jusqu'a un vieil immeuble qui lui restait six étages.
Sur la porte il était écrit "Welcome in Baxte&Cow National Bank"
Mais Dartois ne s'y attarda pas,il entra dans le hall et pris les premier escalier qu'il vu.
Lorsqu'il fut au sixièmes étages,il alla se cacher dans une grande salle qui était surement dédié au conférence au somments.
Il alla se cacher derrière la porte restante et dégaina son sabre
Une des Blood Sister's entra sans même vérifier ses arrières,une vrai honte.Dartois sorti de sa cachette et lui transpersa la gorge.Puis il alla dans les toillettes refaires une embuscade a une autres folles.Quelques minutes plus tards,la filles au shotgun entra.Elle subit le même sort que son autres soeurs.Il rangea l'arme de sa victimes sous sa capes et descendit les escalier tranquillement.Puis au rez-de-chausser,une Blood Sister montait la garde.Elle sorti son couteau de chasse a la vue de Dartois,mais elle eu un mouvements de recul lorsqu'il dégaina son sabre habilement caché sous sa cape.Elle fonçea sur Dartois qui n'eu qu'a l'éventrer d'un habile et vicieux coup d'épée.Il regarda sa proie se vider de ses intestins quelques secondes et puis il sorti de la batisse .Plusieurs autres tueurs aurait éprouvé du plaisir,voir de l'excitation a tuer.Dartois lui s'en foutai.Aucune tristesse,aucune joie.Seulement son visage sans émotions habituel.
Puis il alla vers la sorti la plus proche...
http://neocity.heavenforum.org/viewtopic.forum?p=7428#7428