Routes

Les routes sont de bonne qualité, des plaques en matériaux synthétiques permettant de rouler à grande vitesse et avec sécurité. Il n'y à toutefois pas de résistances permettant le déplacement d'hovercrafts.

Les véhicules sont ici imposants, rapides et fonctionnant avec l'énergie solaire ou par propulsion à eau, moins efficace mais surtout moins chère.

En général, il faut compter 10 minutes entre les premiers immeubles et l'entrée de la ville avec la gare. Les véhicules roulent à plus de 150 Km/h environ.

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La demoiselle écrasa la pédale de l’accélérateur et son véhicule préhistorique bondit en avant avec un grondement effrayant. Okay, d’accord, elle avait comprit…il faudrait bientôt changer le moteur. Mais pour le moment, c’était bien de cadet de ses soucis. Tout ce dont elle avait envie, c’était de rentrer au plus vite !
Toujours le même silence pesant lui compressait la gorge. Elle tripatouilla un moment les boutons du tableau de bord avant qu’une voix nasillarde ne sorte des deux pauvres haut-parleurs certainement aussi vieux que la voiture.

« Cette nuit il y a une heure un hacker s'est introduit dans la banque de Neocity, la police informatique est sur la trace du criminel. Il serait basé dans la vieille ville… »

Fantastique ! Si même la banque n’était pas sécurisée où allait le monde ?! Enfin bon, il fallait quand même sacrément doué pour parvenir à passer tous leurs systèmes de protection. Thiann soupira…Ouais, effectivement, on le pouvait plus faire confiance à personne.

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Un tube déjà démodé braillait dans la radio alors que l’antique véhicule s’engageait sur la bretelle 125, plus court trajet jusqu’à la gare. Un bolide la dépassa à toute vitesse, faisant dangereusement tanguer la voiture et menaçant de l’envoyer contre les barrières de sécurité. Thiann tourna brusquement le volant, l’engin fit une embardée en poussant un gémissement désapprobateur pendant que la demoiselle se retenait de laisser échapper le flot d’injures qu’elle avait au bord des lèvres. Son cœur battait à la chamade, elle avait le souffle court, elle n’aimait pas ça. Une dizaine de minutes plus tard, elle s’arrêtait devant le bâtiment de verre et de métal de la gare. Elle reste quelques minutes, assise, immobile, retrouvant son calme. Elle ouvrit la portière et sortit dehors, les traits impassibles, comme à son habitude.

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