Rues et Ruelles

Ici ce sont des rues piétonnes diverses et variées. Selon les endroits on trouvera des passages larges et bordés d'arbres, ou alors plus sombres et étroits. Le tout varie en fonction des activités, par exemple dans un quartier nocturne plus discret et intime ou dans le coin des parcs et attractions, plus éclairés et plus joyeux en général.

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Je commence à marcher alors, mes talons résonnant un peu sur le sol. Je croise quelques personnes, sans grand intérêt à première vue. Deux garçons me jettent un coup d'oeil mais je n'y prête pas attention plus que cela. J'arrive alors dans une rue assez animée, la rue de la soif comme on l'appelle. En effet la plupart des bars du coin s'y trouve, les uns à la suite des autres. On entend la musique quand quelqu'un entre ou sort, et parfois des éclats de voix surprennent un peu.

Des panneaux publicitaires, sans le son à cette heure ci, vantent les mérites de nouveaux produits cosmétiques ou donnent les adresses des derniers magasins à s'être ouvert dans la zone. J'en regarde un un instant... Flottant en l'air l'écran se tourne aussitôt vers moi, et l'actrice commence aussitôt à présenter le produit:

"Bonsoir mademoiselle. Avez-vous déja essayé la dernière innovation de Luther corp? Ce produit permet de choisir la coiffure que vous désirez instantanément, sans peine et sans problème. Satisfait sur plus de 99 personnes sur 100 interrogées, il est en totale adéquation avec vous..."

Je cesse alors d'écouter. La dernière phrase est parlante, et en clair signifie que mon compte en banque et ma solvabilité ont été vérifiés. Ce genre de procédé est courant et m'écoeure toujours autant. Je continue à avancer, ne répondant pas au sourire que m'adresse un jeune homme, assez grand et plutôt baraqué. Un peu trop à mon goût...

Il me faut encore quelques minutes et je tourne à droite, changeant de rue et me dirigeant vers la belle enseigne lumineuse du bar Kay. Comme à chaque fois que je passe ici, dans cette ruelle sombre sur à peine dix mètres je frémis. C'est à cet endroit que l'ombre était apparue... Je regarde à droite et à gauche pour voir si elle y est, mais comme presque chaque soir il n'y à rien ni personne. Est-ce qu'un jour je la reverai...

Sans attendre plus je me dirige vers le Bar Kay. C'est Jan qui est videur ce soir. Il est là depuis un peu plus longtemps que moi, et on s'apprécie bien sans se connaître.

"_Salut Alina, j'croyais que t'étais pas de service ce soir?

_Hep. Non je suis là pour moi...

_Ca m'a toujours fait rire les gens qui viennent là où ils taffent pour le loisir. Jamais compris.

_Ah ben que veux-tu, des Kay y'en a pas 300.

_Même... Enfin passe une bonne soirée.

_Merci, à taleur alors.

_Je finis tôt, ça dépend de toi.

_T'inquiète je vais pas rester des heures. A plus."

J'entre alors dans le bar.

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Je prends la route direction Dyonysos. Vingt minutes de marche, c'est bon pour ma santé, cele me fait un peu bouger. Je respire l'air de Néocity et marche tranquillement sur la route éclairée. Elles sont sécurisées et en plus trés agréables.

Je vois enfin arriver l'entrée de la boite.

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Je fais un signe à Jan en sortant qui ne fait pas de remarque ce coup-ci. Il est en effet occupé avec un client ivre qui veut entrer, bref comme tous les soirs. Andréa m'entraîne bientôt vers la rue, et nous traversons le petit passage sombre. Autant mes talons ne font pas de bruit autant les siens claquent magnifiquement.

Bientôt la rue de la soif, quelques regards se posant sur nous. Andréa m'adresse alors un sourire et entreprend un de ses jeux préférés, tout en se dirigeant vers le Dyiony.

Un gars ne tarde pas à nous remarquer, nous croisant, et on peut bientôt sentir son regard sur nous. Andréa glisse alors sa main dans la mienne, puis s'arrêtant attrappe mon visage et vient déposer ses lèvres sur les miennes. Elle ne va pas plus loin, et toutes deux nous regardons le type qui se tourne, l'air déçu. Je ne peux m'empêcher d'éclater de rire, un rire couvert par celui d'Andréa plus fort encore.

Elle s'arrête finalement, me sortant alors que nous nous remettons à marcher:

"Pas comme ça qu'on va te le trouver ce prince charmant..."

C'est avec cette même bonne humeur que nous arrivons finalement devant le dyonysos. La façade est illuminée, et pas un son ne sort des murs, alors qu'à l'intérieur ça doit sacrément donner. Andréa s'approche du videur, m'entraînant avec elle. L'homme nous regarde, je ne le connais pas, jamais vu avant.

Il ouvre alors la porte nous souhaitant la bonne soirée. Aussitôt la musique fuse à nos oreilles, et Andréa me lance un sourire complice avant de m'entraîner à l'intérieur.

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« Mais qu’est ce que c’est ? »

Je regarde l'engin devant moi. Cela ressemble à une voiture au premier abord, mais trés vite, je me rends compte que cela n'en est pas une.

« C’est un tout nouveau modèle que l’on expertise au QG Pégasus. » Nous sommes peu à le tester… Aller grimpe on sera chez toi dans dix minutes au plus. Accroches toi. »

Je rentre dans l’engin, m’attache automatiquement et l’espèce de voiture volante très spéciale se met en route à la voix. Il n’y a pas de volant, juste une manette de jeux vidéos anciens et des cadrans lumineux. Une douce voix parle avec mon ami lui demandant les coordonnées exactes et l’adresse de l’arrivée. Il lui donne mon adresse et nous voilà dans les airs.

Pendant que l’engin suit sa route, Nolwey et moi parlons du bon vieux temps puis peu à peu parlons de l’époque où nos études nous ont séparées.
Nous voilà arrivant au dessus de la zone 2 que nous devons traverser pour arriver à la zone 1

retour avec Nolwey

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A peine sommes-nous dehors que l'air emplit mes narines. Il reste assez chaud et pourtant me donne une impression de fraîcheur des plus nécessaires. Mes oreilles bourdonnent encore un instant comme à chaque fois que l'on sort d'un endroit bruyant.

Andréa reste à côté de moi, puis me demande si je veux rentrer. J'ai envie de marcher un peu mais je suis un peu ivre et je ne tiendrai plus très longtemps.

"_Ca te dérange de m'accompagner à la gare? Me fera un peu de marche avant de rentrer...

_Mais non ma grande. Je vais rentrer aussi d'ailleurs.

_A cause de moi?

_Bien sûr. Sans toi j'aurais passé la soirée en boite.

_Fais pas ta mauvaise tête."

Je la prends alors par le coude, commençant à marcher. Elle arrête de râler, le sourire aux lèvres et vient avec moi. Nous arrivons bientôt devant la gare, moi commençant peu à peu à me sentir mieux.

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Je me dirige aussitôt vers la rue de la soif, même si à cette heure elle est plutôt vide. Il reste juste quelques touristes de Mars ou alors des étudiants n'ayant pas cours avant quelques heures.

Je ne suis donc pas dérangée et me retrouve très vite à tournée devant la petite impasse qui mêne au Kay. C'est étonnant, alors que je ressens toujours une certaine appréhension quand je passe ici la nuit, le jour rien ne m'inquiète.

La ruelle est calme, et on voit facilement qu'il s'agit d'une impasse. Personne ne pourrait s'y cacher, du moins pas le jour.

J'entre alors dans le bar, qui n'a pas de videur en plein après-midi.


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J'avançais, dans la rue, mes pas me séparant du bar. Je me sentais faible, le regard se posant sur les murs éclairés par le soleil... Tout était artificiel, je le savais... Un artifice que les humains avaient dressés en espérant échapper à la mort, échapper à leurs peurs... Tout n'était que faux-semblants, qu'illusion.

J'entrai dans la rue plus grande, les pantins de bois se déplaçant tout autour de moi. Des regards, des regards m'éffleuraient, coulaient sur mon existence... Je ne les rendais pas, je restais calmement, observant autre chose.

Un écran publicitaire s'approcha de moi, et aussitôt la publicité se lança...

Je ne la regardais pas.

Je marchais, toujours, sans trop savoir où j'allais. Je ne réfléchissais pas à proprement parler, je laissais mon esprit divaguer. Ce monde... Il en existait un autre, j'en étais sûre et certaine maintenant... Tout cet ennui, cette chappe de plomb et de verre qui recouvrait Neocity, ce n'était pas tout... Cet autre monde..., il était effrayant, plein de vices et de noirceur... Mais il était entier, sa cruauté était réelle. Il n'y avait pas tous ces mensonges, toute cette illusion que dressaient pour nous les corporations, cette vie parfaite qu'elles nous imposaient. Le pouvoir, le pouvoir était celui de la pensée et non pas celui de l'argent...

Je savais que mes idées étaient tout ce qu'il y'a de moins conformes et prudentes... Je tentais timidement de m'en convaincre, mais je savais que mon coeur avait besoin de brûler, je ne voulais pas mourir dans le froid glacial de cet urbanisme décadent. Le monde courait à sa perte, je le savais...

Mes pas ne me rapprochèrent pas tout de suite de la station de tram. Je quittais les quartier des bars et entrais dans un monde tout différent. En effet les boutiques avaient remplacé les lieux d'ivresse... C'était le seul endroit en dehors des centre commerciaux où l'on pouvait trouver des magasins. Je n'en avais jamais vu l'intérêt, mais mes amies avaient toujours aimé.

"_Regarde cette robe, tu te rends compte? A peine 120 Unis.

_Combien?

_Héhé, 120 Unis. Une affaire hein?

_Ah oui plutôt... En plus elle te va com..."

Les deux jeunes personnes qui venaient de sortir de chez "Slend's Clothes" se perdirent dans la foule, le sourire au lèvre en parlant d'une robe d'un beau jaune. Ce n'était pas ce à quoi j'aspirais, mais d'un autre côté je les jalousais. Leur vie les contentait, elle ne s'en faisaient pas...

Devant le "Délice frugal" quelques dames parlaient gastronomie, vantant les mérites d'un nouveau gâteau du chef. Délicieux, fin et fondant mais à la fois délicat et innovant... Je m'imaginais le goût un instant, mais ce type de restaurants était hors de ma portée. Je passai donc mon chemin, laissant les vieilles femmes à leurs discussions...

J'étais seule...

Plus je marchais, plus je me rendais compte que rares étaient les personnes se promenant seules. Les jeunes filles étaient par groupe de 4 ou 5 la plupart du temps. Les parents accompagnaient de jeunes enfants. Les personnes plus agées allaient elles aussi ensembles...

Et les longiniens étaient-ils aussi seuls? Etaient-ils différents des êtres que je côtoie toujours...

J'avais peur, peur de rester ici, de rester seule... Mais j'avais aussi peur de ce qui allait arriver...

Je ne voulais pas rester ainsi...

Mes pas stoppèrent alors que devant moi une des gares de Tram se dressait. Je restais interdite, ne sachant si je devais rentrer chez moi, si je devais aller m'asseoir quelque part en attendant de travailler ce soir, je ne savais où aller.

Peut-être attendais-je un signe...


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Les portes du terminal s'ouvrirent avec un bruit qualifiable d'aseptisé et Laurenn fit quelques pas dehors. La pluie tombait toujours, froide et insidieuse, détrempant la chevelure de la jeune femme, glissant sur son imperméable sombre. Elle leva les yeux vers le dôme artificiel. De gros nuages gris semblaient libérer de véritables trombes d'eau.
Et maintenant, Laurie?
Les grands yeux bruns glissèrent sans les voir sur les passants qui, affairés, fuyaient l'humidité - qui vers la Galerie d'art, qui vers un parc, qui vers un café ou un restaurant... Occupés. Ils avaient tous quelque chose à faire. Sans doute que quelqu'un les attendait. Ils avaient tous un but. Peut-être que la jeune technicienne était la seule à se rendre compte de la chance qu'ils avaient et qui, à elle, lui manquait désespérément...

Elle se mit à marcher. Vite. Sans regarder autour d'elle. Elle était sûre d'être ridicule, à ne même pas savoir où elle allait - et puis elle serait bien obligée de s'arrêter à un moment - mais elle s'en fichait. Personne ne la regardait. Au fil des ans elle avait appris à être invisible. Ni belle ni laide. Juste invisible.
Ce fut en ruminant des idées noires en bleu, violet et pourpre comme des hématomes qu'elle percuta quelqu'un qui était apparemment aussi distrait qu'elle.
Sans avoir le temps de se rattraper, elle se retrouva par terre, les fesses dans une flaque d'eau.

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Caliban sortit dehors le visage neutre, mais sec. Enfin pour très peu de temps, à peine arrivé dehors, il reçu la pluie. Oui, il était difficile d'y échapper et Caliban ne comptait pas zigzaguer entre les gouttes pour le plaisir d'un tee shirt qui ne collait pas à sa peau. Il fut presque content d'avoir mis un tee shirt au lieu des habituelle chemises blanche de travail aujourd'hui. En plus de coller celle ci serait devenue transparente, comme si ça ne suffisant pas...De toute façon, il ne travaillait pas aujourd'hui ,il s'offrait en tant que propre patron une journée de congé.

Pour aller où ? Oui c'est vrai ça. Il s'abrita sous un porche le temps d'y réfléchir , la pluie commencait à un peu faiblir sans vraiment disparaitre. Tout le monde passait devant lui, personne le regardait, comme si ces personne avait le temps de le regarder...Non, après tout il aurait eu la même réaction dans un cas tel que celui-ci. Ne jamais faire attention à personne sauf à soi même, avancer, avancer, écraser les autres au besoin, c'est comme ça que cela fonctionne dans les consciences , non ?

*Non...*

Caliban sortit de sous le porche pour doucement avancer dans la rue, joyeux ballot parmis les hommes et femmes si pressés. Comment savoir qu'en réalité il était propriétaire d'une grande société d'electronique ? Perdu dans ses pensée il avanca pour finallement buter contre une personne et la projeter à terre.
...avancer, écraser les autres au besoin...
Non il ne voulait pas. Il ne l'avait pas fait exprès.

"Je suis vraiment désolé."

Il se pencha vers la personne lui tendant sa main pour l'aider à se relever et rougis très légerement en voyant que c'était une jeune fille, il ne perdis pas pour autant son sourire aimable et espera qu'elle n'avait pas vu son changement de teint au niveau du visage.

La personne qui l'avait percutée était un jeune homme. Vu du sol, évidemment il paraissait géant, mais il devait tout de même faire deux bonnes têtes de plus qu'elle. Il avait des couleurs plutôt originales, même compte tenu de la mode actuelle. Souriant - d'ailleurs, il avait un joli sourire... mais pourquoi elle pensait ça? - et rougissant, il tendit la main à Laurenn pour l'aider à se relever et prononça quelques paroles d'excuse. Banalités, certes, mais c'était gentil de sa part.
Laurie tendit à son tour la main droite, attrapa celle du garçon. Elle n'avait pas vraiment besoin de lui pour l'aider à se relever, mais puisqu'il lui proposait, elle se souleva du sol d'une traction légère, et se retrouva debout dans la rue, face à son interlocuteur qui, maintenant rougissant, semblait gêné.
Ce ne fut qu'à ce moment qu'elle s'aperçut que sa main gauche, sur laquelle elle s'était appuyée durant sa chute, était largement éraflée entre paume et poignet, et que le sang coulait en gouttes écarlates sur son bras, puis se diluait sur l'imperméable trempé de pluie. D'un geste presque automatique, elle plongea la main dans sa poche en rougissant jusqu'aux oreilles et se bricola un sourire de commande. Elle avait horreur qu'on voie qu'elle était blessée.

"C'est pas grave..." bafouilla-t-elle.

A ce moment, Laurenn se rendit compte que le jeune homme ne portait qu'un tee-shirt sous une pluie battante. Elle pencha légèrement la tête sur le côté. Il était pourtant loin d'avoir la tête d'un miséreux...

"Vous...vous n'avez pas froid?"

Elle rougit encore plus et s'assena quelques baffes mentales.

Il vit rapidement la blessure de la jeune fille et eu l'impression qu'un poid venait de lui tomber sur les épaules. Ahhh pourquoi n'était-il bon qu'à provoquer des catastrophes sauf lorsqu'il avait un clavier sous les mains ? Il aurait du laisser la liberté à son frère et lui prendre l'enfermement perpétuel dans un bureau , bref entre quatre mur à attendre son heure tapotant sur les cent une touches de son clavier. La jeune fille rougit à son tour, il n'était donc pas seul et elle semblait aussi gênée que lui. La pluie s'espacait de plus en plus laissant un Caliban trempé.

"C'est pas grave...
-Vous en êtes sure ?"

Il avait pris l'habitude avec son frère de soigner quelques blessures mais toujours plus grave et il ne s'était presque jamais blessé personellement. Lorsque la jeune fille lui demanda si il n'avait pas froid il se rendis enfin compte de ce qu'il portait, tandis que la pluie s'arrêtait. Un tee shirt trempé.Il eu un petit sourire gêné.

"Non, ça va aller..."

Il avait presque envie de retirer son tee shirt pour l'essorer , arghhh décidement. Il n'allait de toute façon jamais faire ça en pleine rue encore moins devant une femme. Il était entrain de perdre tous ces moyens. Qu'on lui donne un mur il s'y cognerait la tête !

Le garçon la questionnait sur la gravité de sa blessure une nouvelle fois. Laurenn extirpa la main de sa poche. Le sang coulait toujours. Une sonnette d'alarme résonna dans sa tête, héritage de ces années passées à soigner ses blessures, seule dans une salle de bain. Elle s'efforça de réprimer le noeud d'angoisse qui s'annonçait dans son estomac et les images qui commençaient à apparaître dans sa tête à la vue du sang, tandis que son visage pâlissait graduellement.

"Oui, ça... ça va..."

La lumière trop forte, porte ouverte, plus tôt, trop tôt, panique, pourquoi? mal, mal, mal, le sol est si dur, pourquoi? mal, si mal...

Elle secoua la tête pour chasser la crise d'angoisse qui s'amorçait et reporta son attention tant bien que mal sur le jeune homme qui répondait maintenant à sa question, disant que lui allait bien. Il avait l'air encore plus gêné qu'elle. Ils devaient avoir l'air malin, tous les deux... Elle eut un faible sourire et la peur s'effaça progressivement de ses yeux bruns plongés dans ceux rouges de son vis-à-vis.

Ce fut le moment que choisit un vendeur de parapluies [XD] pour commencer sa campagne de publicité du jour. Tiens justement, ces deux gogos là-bas feraient un public parfait, et ça ferait rire les gens, en plus.

"Eh bien, voilà un joli petit couple tout trempé! Est-ce que monsieur ne voudrait pas abriter sa dulcinée sous ce splendide parapluie parme?"

Ce disant, il exhibait une espèce de choses à baleines d'un atroce violet pastel. Pas de chance pour lui, la pluie venait de s'arrêter.
Laurenn rougit à nouveau jusqu'aux oreilles. Si la honte avait été un moyen de transport, elle se serait déjà retrouvée sur Mars. Elle coula un regard désolé à - comment s'appelait-il au fait? Bien, elle l'appellerait l'illustre inconnu - l'illustre inconnu, donc, par-dessus le bras du bonimenteur.

Il vit la jeune fille palir, à la vue du sang. Dans un geste machinal et car il avait l'habitude de le faire avec frérot, il pris un mouchoir dans sa poche, blanc comme la neige, d'une grande douceur d'après le tissu qui coutait sans doute horriblement cher mais qui était un peu mouillé, moins que le tee shirt mais tout de même un peu humide. Caliban avait repris une certaine asurance en lui et souriait à présent avec un petit air de complicité, même s'il était trempé. Il s'en fichait, il avait l'impression d'avoir un peu aidé quelqu'un et ça le rendait heureux surtout que cette personne lui...Non...Il ne savait pas vraiment. Il la trouvait charmante. Mais pourquoi pensait-il à ça ! Il se mit une claque mentalement.

"Eh bien, voilà un joli petit couple tout trempé! Est-ce que monsieur ne voudrait pas abriter sa dulcinée sous ce splendide parapluie parme?"

DE QUOIII ?L'assurance de Caliban fut de courte durée. Un couple ?où ça ? Ah...C'était à lui qu'on parlait...SA dulcinée ? Mais non, mais non !Quoique...Aïe...Deuxième baffe mentale. Cette fille primo devait avoir quelqu'un , deuxio son frère déteignait sur lui. Bref il regarda le vendeur au sourire blanc flashant à en aveugler d'un air de dire : Qui ,que ,quoi ,quand ,où ,comment et avec qui ???
La jeune fille le regardait l'air désolée. Il ne savait pas vraiment quoi faire ,réfléchit...Qu'aurait fait Artémis ?Il aurait pris le parapluie aurait assomer le vendeur et aurait dit : Merci mais je sais la protéger de plus ce parapluie est très laid. Bon ,il se décontracta un peu , il allait faire une chose qui ,il le sentait, aller le bouffer de scrupules sa vie entière. Il pris doucement la main de la jeune fille avec un long regard qui lui demandait de ne pas avoir peur. Puis il fixa ensuite le vendeur et l'horrible truc mauve qu'il tenait dans la main.

"Je ne pense pas que cela ne me soit d'aucune aide à présent pour elle, vous l'aurez remarqué ,il ne pleut plus."

Le cerveau de Laurenn Venning fonctionnait à toute allure, cherchant d'une part comment se débarrasser du vendeur et de son sourire Ultra Brite - ça lui rappelait beaucoup trop le sourire jaune de son premier coup quand il avait fini par réussir à la voir nue en pleine lumière - et d'autre part comment éviter que le jeune homme - qui avait l'air complètement déboussolé, et pour cause - ne se froisse trop, parce qu'être vu avec une fille comme elle... bon... voilà quoi... Encore que si ça ne lui avait rien fait, elle n'aurait pas dit non... Mais à quoi elle pensait?
Ses grands yeux bruns cherchaient de tous côtés comme ceux d'une bête aux abois. Elle avait peur, d'une manière totalement irrationnelle, de la réaction du garçon. Qu'est-ce qu'il allait penser? Pourquoi est-ce que, chaque fois qu'elle sortait, ça se terminait comme ça?

Une main se posa sur la sienne, puis l'enveloppa. Biiiiiiip. Le cerveau de Laurie se mit en mode pause tandis que sa petite patte se crispait dans celle de l'inconnu et que ses prunelles couleur de marron glacé se levaient, incrédules, vers les écarlates au-dessus d'elle.
Et puis elle se calma. Sa main se détendit d'abord, puis, presque inconsciemment, ses doigts enlacèrent ceux du garçon. Ses yeux, calmes maintenant, se reposèrent sur le vendeur. La voix de l'inconnu retentit, rembarrant aussi sec l'importun. Et Laurenn parla à son tour.

"Et puis, même si je voulais d'un parapluie... je ne prendrais pas ça."

Un petit coin de sa tête lui disait bien qu'elle aurait dû rajouter quelque chose à propos du fait qu'ils n'étaient pas un couple. Au lieu de ça, tandis que le vendeur rembarré reculait, elle leva un sourire radieux et des yeux pétillants sur le garçon.
Mais qu'est-ce qui lui prenait?

Caliban découvrit que un marchand, ce n'était pas aussi collant qu'il l'imaginait. D'un autre coté sa conteption de ces ersonnages était sans doute seulement basé sur les rumeurs circulants ou livre. Et que faire preuve d'un peu moins de timidité et d'un peu de délicatesse envers une fille, ça ne faisait pas mal ! C'était même plutôt agréable lorsqu'il avait sentit la main de la jeune fille se crisper ,il eu un peu peur qu'elle ne réagisse plutôt mal et finalement non. Elle n'avait pas crier ou arrachée sa main de celle du génie trempé(XD) et l'avait doucment enlacée de ses doigts fins. Caliban essaya de ne pas rougir et petit sourire léger s'installa sur ses lèvres.

Tiens, il avait oublier de préciser qu'ils ne formaient pas un couple...Si cette rumeur comme quoi on l'aurait vu avec une jeune fille arrivait jusqu'au oreille de son frère , il se ferait assaillir de question en rentrant.
La jeune fille se tourna vers lui avec un visage montrant un réel bonheur, il souria tout doucement à son tour, après tout...Que tout le monde soit au courant, il s'en fichait encore plus que quoique ce soit. Il voulais juste revoir encore et encore ce sourire...Il ne cherchait pas à comprendre vraiment, il savait pourtant que cette réaction de sa part n'était pas normal.
C'était un de ces vieux feuilleton télévisé qui se déroulait sous ses yeux. Il trouvait ça presque trop facile. Puis de toute façon, comme cité plus haut ,il était sûr que cette jeune fille avait déja quelqu'un et il placait des limites à son imagination au niveau de ses propres sentiments avec ce pretexte.

La tenant pourtant toujours par la main ,il la tira doucement pour l'éloigner du vendeur et du "magnifique" truc parme qu'il tenait dans la main. Puis se jeta à l'eau...

"Au fait, je ne sais même pas votre prénom..."

[Navrée du retard, je me connecte de chez une amie ^^"""]

Le garçon posa à nouveau ses yeux grenat sur elle. Laurenn ne put s'empêcher de penser fugitivement qu'ils devaient former une sacrée paire, avec leur demi-sourire accroché aux lèvres et leur air gêné. Elle ne se souvenait pas d'avoir jamais rencontré quelqu'un qui fût si semblable à elle. Il devait avoir de drôles de difficultés relationnelles dans la vie courante, celui-ci...

Le vendeur s'éloigna en balbutiant quelque chose sur les gogos qui n'étaient pas ce qu'ils semblaient être. Et l'espace de quelques instants, sa main serrée dans celle de l'inconnu, Laurenn Venning se sentit à sa place. Ses doigts étaient à leur place entrelacés à ceux du jeune homme, ses yeux bruns étaient à leur place plongés dans les siens écarlates, son sourire était à sa place parce qu'il se reflétait sur son visage. L'instant de magie ne dura qu'un instant avant que la jeune fille ne reprît conscience des gens autour d'eux et ne rougît à nouveau comme ce qui, un demi millénaire auparavant, se serait appelé une tomate bien mûre. Mais pourquoi est-ce qu'elle rougissait comme ça?

Ils s'éloignèrent du théâtre des évènements, et le jeune homme interrogea la technicienne sur son prénom. Elle eut un demi-sourire.

"Je m'appelle Laurenn. Mais pour ceux qui s'abaissent à me parler c'est Laurie. Et vous?"

"Je m'appelle Laurenn. Mais pour ceux qui s'abaissent à me parler c'est Laurie. Et vous?
-S'abaisser ?"

La parole plus vite que l'esprit. Caliban avait cette mauvaise habitude, de parler tout haut avec le cours de ses pensées. Lorsque l'ont reste une bonne partie de son temps enfermé seul avec un ordinateur qui reste silencieux sauf un léger bourdonnement parfois sombre et lassant et lorsque celui ci ne comprend votre langage. Caliban passe son temps à marmonner pour ne pas perdre l'usage de la parole et des mots, enfin c'est ce qu'il croyait, car il ne pouvait sans doute pas devenir muet de cet façon mais recommencer à parler à l'aide de vibrement et autre, il le pouvais.
Il était déja assez peu sociable comme cela. Il relacha doucement la main de Laurenn ,croyant sans doute que cela devenait ambarassant pour elle.Il fallait qu'il rattrape sa bourde.

"Il faut donc que je me mette à genoux pour vous parler ? Ce n'est pas que je ne veuille pas mais mon pantalon est, je pense, déja assez trempé."

Il lui sourit doucement lui montrant qu'il ne faisait que la taquiner, c'était légerement bizarre de sa part comme réponse mais il n'avait pas trouvé mieux..

"Moi je me nomme Caliban mais vous pouvez m'appeler comme vous voulez. Mon frère jumeau me surnomme Cal' ou Cali."

*Ou cher petit géniiiie ou encore homdroïde...*ne pu s'empêcher de penser sarcastiquement Caliban.

"S'abaisser?"

Oui, s'abaisser. Elle avait pourtant parlé intelligiblement, mais le garçon avait l'air sincèrement surpris. Laurie ne comprenait pas. C'était pourtant clair qu'elle ne méritait pas qu'on lui cause, non? Pourtant son interlocuteur semblait prendre la chose à la rigolade, sourit, et lâcha sa main. Laurenn changea aussitôt radicalement d'expression, malgré les efforts qu'elle faisait pour cacher la peur qui peu à peu se faisait jour dans ses yeux bruns. Elle devait avoir fait quelque chose de mal...
Une nouvelle fois elle se colla quelques baffes mentales. Quelque chose dans sa tête, qui était adulte et raisonnable, lui criait qu'elle n'avait aucune raison de s'inquiéter, que plus personne ne lui voulait de mal, qu'elle était idiote de réagir comme ça. D'ailleurs le jeune homme plaisantait, disant que ça l'ennuierait d'avoir à s'agenouiller avec son pantalon déjà trempé.

"Non! Non, c'est pas ce que je voulais dire..."

Elle sentit qu'elle rougissait à nouveau. Fichu coeur d'artichaut qui la forçait à ressembler à un feu de circulation... Elle répondit au sourire de son interlocuteur par un autre, un peu gêné, et sa nouvelle connaissance se nomma. Caliban. Un joli nom. Un nom qu'il lui semblait avoir entendu quelque part...
Ainsi il avait un frère. Celui-là ne connaissait pas sa chance... Et il l'autorisait à l'appeler par des diminutifs? Fort bien. Laurenn adorait les surnoms. Peut-être parce que personne ne l'avait jamais autorisée à le surnommer auparavant d'ailleurs.

"Pour moi ça sera Cal alors... Vous êtes gentil."

Et quelque chose en elle de puéril et d'affamé la fit se hausser sur la pointe des pieds et planter une bise sur la joue du jeune homme. A la limite de la mâchoire, parce que même comme ça elle était un peu petite, et parce que deux dixièmes de seconde plus tard elle retombait sur ses talons, moitié rougissante parce qu'elle était gênée.
Et moitié pâlissante parce qu'elle avait sorti sa main gauche, rouge d'un sang qui commençait à poisser la manche du pull à col roulé. Du sang...

[HRP : Mièvrerie, quand tu nous tiens...]

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Les passants de la zone 3 étaient ceux qu'Artémis préférais observer, discrètement bien sûr, pourquoi? Parce que dans cette zone ils avaient tous l'air bien moin préssé ce qui semble tout à fait normal dans la zone où se trouvent tous les endroit de détente de la ville...Enfin passons.

La zone 3 en plus de regorger de sourire et de personne ouverte aux rencontre, offrait à Artémis tout un choix de demoiselle en mal d'amour qu'il comptait bien combler ou simplement de bar où il pouvait abuser...de la boisson j'entend!

Toujours est il qu'Artémis évoluait dans les rues et ruelles comme à son habitude sur le chemin du Kay, tout en aspirant des bouffée de fumé mortelle...Ah si Caliban le voyait!

Dailleur en parlant du loup on en voit...QUOI??? Cal' ici? Dans la zone 3? Impossible il devaient être né tripplé et Artémis vennait de tomber sur un autre double c'était l'explication la plus vraissemblable!
Nan mais frenchement vous imaginez Caliban au beau milieu de la zone 3 - chose impossible- en charmante compagnie -chose frustrante pour Artémis-?
Non bien sûr que non...Ah moin que? La technique du timide rougissant était efficace ça n'était plus àa prouver mais tout de même nous parlons de Caliban! Le surdoué de l'informatique! Le drogué d'ordinateur! Le model des no-lifeur!
Après leur disputes Cal' se trouvaient normalement dans son entreprise pas en pleine zone 3! La zone 3 c'était la zone d'Artémis et ce depuis longtemp!

Enfin vous aurez surment saisit l'idée, il était pour Artémis invraissemblable de rencontré Cal' en ce lieu aussi bien accompagné et surtout quand la compagnie en question embrasse le double...sur la joue peut être mais tout de même!

Artémis s'était bien sûr arrêter sous le choc mais quelque chose d'encore plus effrayant que l'mage de son frère en compagnie d'une jolie fille s'insinuait dans son esprit....l'imge de son frère qui le remarque et qui après une dispute risquait de plutôt mal réagir et quand nôtre chèr Cal' perd son légendaire self-contrôle il vaut mieux filler doux. C'est dailleur pourquoi Artémis expédiat toute ses questions au find fond de son cerveaux et se remit en route vers le Kay.

Non mais frenchement c'était lui qui rammennait des filles pas Cal'...

direction Le Kay

Caliban leva un peu les yeux vers la rue, une silouette familière s'y promenais...Artémis donc la chose ne le surprenais pas vraiment, vu qu'il travaillais ici et que toute sa vie se faisait dans cette zone.

"Non! Non, c'est pas ce que je voulais dire..."

Il se baissa légerement pour mettre son visage à hauteur de celui de la jeune femme, toujours avec un léger sourire.

"Je le savait."

Laurenn décida de l'apeller Cal' et il sentit une petite pression sur sa joue effectuée par des lèvres...Surpris mais plutôt, et même très, content, son regard écarlate fixa les prunelles brunes devant lui , les joues , elle même, un peu écarlates. Puis il murmura "Merci" très doucement et avec un truc qui ne lui pas familier que nous définirons par une pointe de tendresse avant de s'aventurer plus profondement en ce génie trop associable pour comprendre ce qui lui arrivait. Puis il releva la tête, remarquant la pâleur qui envahissait le visage de Laurie et remarqua sa manche pleine de sang.
Aïïïe !
Il en avait oublié la blessure !

"Vous vous sentez bien ?Il faut que vous alliez voir un médecin..."

Il avais bien envie de dire :Ou venez chez moi j'ai ce qu'il faut pour vous soigner-A cause de ce cher Artémis Bobo&cie-...Mais il ne savais pas vraiment comment Laurenn l'aurait pris...

Les prunelles écarlates se braquèrent sur elle, sur ses joues, sur ses yeux. Caliban semblait moitié surpris... non, un quart surpris, trois quarts content. Cela réussit presque à faire oublier à Laurenn que le sang coulait toujours. Presque. Jusqu'à ce qu'elle baissât à nouveau les yeux sur sa manche. Le liquide rougeâtre coulait toujours. Et cette blessure, mineure pourtant, commençait déjà à faire monter dans sa gorge ce poids qui annonçait toujours ce que Laurie redoutait le plus à présent. Une crise d'angoisse.

"Je vais bien."

Elle avait essayé de répondre d'une voix tranchante à l'interrogation de son vis-à-vis, mais elle ne pouvait pas. Vraiment pas. Déjà, le visage de Caliban semblait se diluer à l'approche de la crise, pour faire place à d'autres images.

Sang, le coin de la table, je ne veux pas, non, je ne veux pas, pourquoi? ce n'est pas juste, le sang coule rouge, rien fait, mon bras, il est cassé, encore, encore mal, encore le sang...

Les prunelles brunes dans lesquelles, peu à peu, montait la panique, se relevèrent vers Caliban. Elle ne voulait pas. Elle ne voulait pas faire une crise maintenant, elle allait lui flanquer les jetons, elle ne voulait pas. C'était la seule personne qui lui eût adressé volontairement la parole depuis un an. Il était hors de question qu'il se barre.
Des taches de couleur se mirent à danser devant ses yeux. Combattant la torpeur glacée qui s'infiltrait jusqu'à son coeur, sa main tenta de presser l'épaule du jeune homme, de s'accrocher à lui.

"Ça ira..."

Elle ne savait pas très bien si ces mots étaient destinés à Caliban ou à elle-même, peut-être aux deux.
L'obscurité se referma sur elle.

Caliban attrappa assez vite la femme par la taille et la ramena vers lui pour qu'elle ne bascule pas vers le sol en plus de l'inconscience, elle avait sans doute perdue trop de sang...
Quelques secondes après , il remarqua ce qu'il avait fait et faillis relacher la jeune fille en la sentant contre lui. Ce n'était pas le moment de paniquer, elle était inconsciente, et Caliban même s'il en avait formulé l'idée ne savait vraiment pas ou il pourrait trouvé un docteur.

Les regards commençait à se tourner vers la femme qui semblait assoupie dans les bras de Caliban mais sa manche poisseuse provoquait des regards étonnés et même apeurés, partout autour de Caliban , on murmurait des choses impossible à entendre dans quelques instant sans doute quelqu'un appelerait la police. Il fallait qu'il réagisse avant que cela ne se passe comme ça !

Il passa l'un de ses bras dans le dos de Laurie et un autre derrière ses genoux et la souleva comme un poupée de chiffon (eh oui faut pas croire, Cal' est assez fort Allez lire la définition des salles d'arcades du Qg Ulysse ça vous fera les pied XD).

Il n'avais pas vraiment beaucoup de choix...Puisqu'Artémis était sortit après tout...Il se dirigea vers la gare de tram faisant très attention au "trésor" XD qu'il portait dans les bras.

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Effectivement il ne rencontra personne et finir la journée en tête à tête avec son verre ne lui disait absolument rien- et frenchement on le comprend-.

Les poches tellement légère qu'il se demandait si elles n'étaient pas trouées, il pri la direction de la zone 5.
Pourquoi? Pourquoi retourner dans la zone qui avait "bercer" son enfance? Pourquoi retourner remuer le couteau dans la plaie jusqu'à ce qu'elle pisse le sang?
Une raison, la seule, l'unique...La drogue...On tombe dedans croyant se sortir d'une vie pourrie et paf on s'retrouve dépendant d'illusion en poudre, herbe et autres amusement du genre.

D'un geste d'automate, plus par réflexe que par réelle envie il prit une cigarette dans le paquet qui se trouvait dans la poche arrière d'un jean usé. La porta à sa bouche sans l'allumé.
Il carressa rêveusement l'endroit où se trouvait son implant...Il allait bientôt lui permettre de remplir ses poches de petits sachets indispensable à nôtre chèr Artémis.

C'est donc toujours une cigarette éteinte à la bouche et désormais presque sec qu'il arrivat à la gare de Tram.

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