Appartement de Linoa

(La descrption est parsemée d'illustrations, cliquez sur les testes en couleur et souligné pour les voir)

L'appartement de Linoa est à la fois simple et peu cher, confortable et pas très grand.
Il contient : 1 salon/salle à manger avec cuisine à l'américaine, une salle de bain (mais sans bain) et une chambre.

Quand l'on entre dans l'appartement, on remarque tout de suite la simplicité de la décoration, les murs son crème, le plafond gris clair, le sol est recouvert de moquette de couleur jaune pâle dans tout l'appartement à part la salle de bain.
Il est très clair, avec des lampes à intensité variable accrochées discrètement au plafond et le peu de fenêtres qui parsèmes l'appartement.
Je continue la visite, lorsque l'on passe la porte, la cuisine se situe à droite, totalement ouverte sur le salon qui s'étale devant nous.
Un canapé est placé au centre de la pièce, d'où l'on peut voir une installation digne d'un musée (il sagit d'une télé plasma de 2010 avec un lecteur de DVD Blu-Ray légués par son oncle, bien sur cette installation vaut une véritable fortune, elle est pourtant encore utilisable avec le réseau d'information atuel grâce à un adaptateur de constructin inconnu)
Derrière le canapé (blanc, en matières synthétiques et bien qu'il soit très "carré", il est très confortable), il y a une petite table ronde en verre entourée de trois chaises (dont une seule sert).
La cuisine est composée d'un frigo/four, d'un muret munit d'un "établi" de bois clair la séparant du salon, de placards où sont placés les ustenciles de cuisines et les couverts/assiettes/verres, tout ça quoi ... (Linoa aime bien fair la cuisine soi-même).
Une grande baie vitrée donnant une vue imprenable sur le quartier Ouest ilumine le salon et la cuisine en journée.
Lorsque l'on contourne la cuisine et que l'on se déplace vers la droite, on entre dans un petit couloir, à droite : la salle de bain, à gauche : la chambre.

Dans la salle de bain, il y a une douche, des toilettes, un lavabo, une armoire à pharmacie avec un miroir et une étagère de coin.
Une petite fenêtre en forme de hublot, située légérement en hauteur éclaire le tout.
Du carrelage blanc tapisse le sol et les murs sont bleu ciel.

Dans la chambre, il y a un lit une place, avec draps synthétiques bleus, une armoire en bois contenant les habits de Linoa et ses affaires d'école, une table de chevet avec 2 ou 3 livres de papier (légués par son oncle) et une petite commode contenant encore des habits. Et pour illmuné le tout, la chambre possède une fenêtre de taille résonnable, sur le mur opposé à la porte.

Pour résumé le tout, l'appartement de Linoa est simple, clair et une personne du XXI ème siècle entrant dedans ne pourrait croire qu'une personne du XXVème siècle y habite.

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"Enchanté, mon nom c'est Merri", dis-je, en pensant qu'effectivement, on ne c'était même pas présentés. Les portes de l'ascenceur s'ouvrirent devant nous, je suivis Linoa qui elle-même, avança jusqu'à la porte de son appartement, ouvrit la porte et entra; je la suivais et découvrais avec une certaine curiosité l'endroit où elle vivait.
L'appartement était grand, clair et confortable. Mais avant que Linoa n'est refermé la porte, je n'osais pas m'avancer seule dans cette contrée inconnue. J'attendais, dans ce qui semblait être le salon, j'observais les alentours sans faire de commentaires, je trouvais, à vrai dire, l'endroit fort convenable.
"C'est plutôt chouette, chez toi", dis-je, pour dire quelque chose. Je fis quelque pas en avant. J'observais avec étonnement l'écran plasma, le fauteuil carré et un semblant raide.
Linoa avait refermé la porte. Je me déshabillais de mon manteau, ouvrait mon pull, ici, la température étant stable; j'essayais d'aplatir les épis sur mon crâne, repoussait sur les côtés mes affreux cheveux couleur rouge et délavés, me frottais les yeux. Je commençais déjà à ressentir les faiblesses physiques d'une nuit certes consistance, mais trop peu. En fait, j'avais peut-être passé toute ma vie à dormir. Et je m'étais réveillé, un jour, en pensant être amnésique. En fait, je venais juste d'être créé, ou né, et je faisais mes premiers pas dans ce monde. Pensée absurde, bien entendu, qui m'arracha un mouvement exaspéré de la tête. C'était absurde.
Et je demandais encore: "Ca fait longtemps que tu vis ici? Et toute seule? T'as jamais eu des parents, ou des fréres et soeurs avec toi?"

[Hj: ]

"Merci ^^" repondit Linoa lorsque son invité lui fit remarqué la "magnificiance" de son appartement.

"Installes-toi." Dit-elle avec un sourire après avoir posé le manteau de Merri sur une chaise.

"Ca fait 6 ans que je vit ici et effectivement je suis seule."

Le ton qu'elle avait employé résonnait d'une légére tristesse, et cette apparente tristesse ne s'arangea pas lorsqu'elle continua, elle baissa légérement la tête.

"Mes parents sont sur Mars et je suis fille unique."

Enfin ... elle ne l'était pas vraiment, mais comment pouvait-elle savoir qu'elle avait une soeur de 5 ans ? Vu qu'elle n'avait plus prit contact avec ses parents depuis son départ de Mars.
Elle redressa la tête et regarda Merri.

"Je vais chercher des médicaments contre ton mal de crâne, ensuite je te préparerai ton chocolat."

Puis elle s'éclipsa dans la salle de bain. Elle revint avec un minuscule cachet dans la main, elle le tendit à son invité.

"Avale ça, en moins d'une minute même le mal de tête le plus persistant disparait."

Son regard c'était empreint d'une indicible tristesse, j'en vins à penser que j'aurais peut-être dut éviter le sujet. Puis Linoa partit chercher un médicamment pour mon mal de tête; je lui en étais reconnaissant; je versais la poudre dans un verre d'eau pour la diluer, puis portais la potion à mes lévres, but tout d'un trait et attendit qu'un effet quelconque ne se fasse sentir.

"Merci beaucoup, Linoa, de votre gentillesse", dis-je avec un grand sourire. Et je repris, alors que je m'étais avançer dans la piéce: "Vous venez de Mars?" Je ne pus qu'accompagner mes paroles d'un petit cri: "Waoo."

Malgré moi, je sentais que j'avais rater un échelon. J'étais pourtant certain de le savoir, ça m'impressionnait pourtant. Mon amnésie n'était pas totale, seulement vis-à-vis de moi; je me souvenais de comment fonctionner une cuisine, comment se servir d'une télévision ou comment téléphoner. Tous les gestes de la vie quotidienne, étaient ancrés, ce qui signifiait aussi que j'avais bel et bien eu une vie avant. Cela importait peu de toute façon.
Au bout de quelques instants, la douleur se dissipa.

"Oh! C'est efficace ton truc Linoa, vraiment, la migraine c'est en aller... Ca fait vraiment du bien, comme si on m'avait ôté une enclume du front. Merci, vraiment", répétais-je.

Puis: "Je dois habiter à quelques immeubles de là, je pense. On est vraiment pas loin... Et tu... Tu fais quoi toi dans la vie? Enfin, je sais pas, t'as peut-être... un travail... ou autre chose?"

Sa vie m'intéressait beaucoup. Peut-être parce que j'avais besoin d'un modéle sur lequel calquer ce que je pourrais dire à propos de ma propre vie... Comment pourrais-je avouer que je ne me rappelais de rien? Je ne voulais pas encore passer pour un idiot.

Linoa trouva étrange que Merri passe du tutoiement au vouvoiement de temps à autre. Mais elle se dit qu'il était tellement étrange que ça devait être normal pour lui de faire ça.

"De rien, ça me fait plaisir de t'aider."

Répondit-elle suite à ses remerciements.

"Non je ne travaille pas."

Dit-elle en cherchant dans un placard de la cuisine.

"Je suis étudiante à l'université."

Elle trouva ce qu'elle voulait, deux petits tubes transparents, l'un laissant apparaitre une poudre blanche et l'autre une de couleur brune. Elle les posa sur un meuble de la cuisine.

"Je suis étudiante en informatique/électronique et en communication."

Elle chercha encore, mais dans un autre placard cette fois.
Elle en resortit un bol blanc en résine synthétique.
Elle mit une pincée des deux poudres dans le bol et le prit.
Elle alluma le robinet, l'eau qui coulait fumait à cause de sa température.
Elle remplit le bol, les poudres se mélangeait avec l'eau, donnant une couleur brune à la mixture.
Elle ferma le robinet et se retourna vers Merri.

"Du sucre dans ton chocolat ?"

"Du sucre, oui, steuplé", dis-je à sa proposition. "Dis tu dois être plutôt douée en informatique, est-ce que je me trompe?"

Je ne pensais pas me tromper. Je l'avais regardé faire avec attention, en me mordant la lévre, puis avais passer sur mon front des doigts rugeux, en réfléchissant intensément, toujours un peu perdu, un peu gêné aussi, peut-être.
Et Linoa ne semblait jamais troublée, elle était méthodique, dans ses gestes et ses réponses, et je pensais qu'elle devait être une fille complétement normale.
Je me sentais en cet instant... seul. J'aurais aimé, avoir une maman avec moi, pour me dire ce que j'aurais du faire, ce que j'aurai du dire face à ce qui m'arrivais. Une timidité enfouie remontait à la surface et me prenait à la gorge. Me la nouer. Afin de m'empêcher de parler.

D'une voix étranglée: "Hum... Il a l'air vraiment délicieux, ton chocolat. J'en avais vraiment trés envie, tu sais, merci."

Je devais paraître idiot à me confondre en remerciements. Je m'assis à la table ronde transparente, attendait que Linoa revienne, sagement, les mains croisées sur mes cuisses et en faisant mine de regarder en l'air.

Elle replongea dans un placard et en ressortit un minuscule cube blanc qu'elle plongea dans le bol.

"Bien sur, pourquoi cette question ?"

Linoa fut un peu surprise, c'est vrai qu'elle n'avait pas vraiment de matériel informatique ou électronique chez elle et que l'on pouvait posé cette question à ce propos, mais Merri semblait beaucoup s'interressé à elle. Bienque cela ne la génait point, elle n'était pas habituée à tout ça.
Elle re-replongea dans ses fameux placards et re-resortit une petite cuillère qu'elle plongea dans le bol.

"Ouf, je m'en suis sortit. Merci pour ton compliment. ^^'"

Dit-elle en s'approchant de Merri et en lui mettant le bol sur la table.
Elle fit semblant de s'éponger le front du dos de sa main droite.
Elle semblait avoir oublié quelque chose, aussi resta t-elle figée un moment. Regardant le bol, les yeux perdus dans le vague ...

Je haussais les épaules.

"C'était pour savoir, juste, seulement."

Je saisis la petite cuillére et la tournais dans mon bol de chocolat, en respirant la bonne et agréable odeur du chocolat chaud.
Puis, Linoa devint bizarre. Elle c'était fixée sur le bol qu'elle venait de préparer, et je la voyais devenir de plus en plus pâle, peut-être venait-elle aussi de chanceler légérement.
Je fronçais d'abord les sourcils.

"Liona?"

Je me levais à demi, la regardant avec quelque crainte, qui se semblait se sentir de plus en plus mal, j'allais jusqu'à elle et sans oser la toucher, me pencher sur elle et demandait encore:

"Linoa? Linoa? T'es sûre que tu vas bien?"

Linoa sursauta en entendant Merri.

"J'ai trouvé !"

Elle regarda Merri, un petit sourire apparut sur son visage.

"La carte holographique, t'étais venus pour ça. ^^
Bon, je vais la chercher, elle est dans ma chambre."

Elle s'eclipsa donc dans sa chambre, des bruits d'objets se cognant résonnèrent dans l'appartement, montrant qu'elle fouillait dans son armoire.
D'un coup, les bruits céssèrent, mais Linoa ne sortit pas de sa chambre.
Les minutes passèrent et elle restait dans la même pièce.
Des bruits de vétements se firent maintenant entendre.

Ce qui eut tout lieu de m'inquiéter.
Linoa était partie dans sa chambre, n'était pas revenue. J'attendais, mais au bout d'un moment, son absence me parut être longue, trop longue pour être normale; puis ces bruits de vêtements qui n'attisérent que d'avantage mon intriguation à propos de ce qui se passait maintenant.
Je m'étais rassis lorsqu'elle était partie, mais me relever et ne savais trop que faire; je ne savais pas s'il était réellement poli d'aller chercher Linoa dans sa chambre, juste pour vérifier ce qui lui arriver; mais aprés plusieurs minutes dans le même silence, je me convaincit qu'il devait lui être arriver quelque chose, et je ne voulais pas avoir l'imprudence de la laisser avoir du mal pour telle ou telle raison.
Je m'avançais donc. Tout doucement, sur la pointe des pieds, pour signifier au sol que non, il n'y avait en fait personne qui s'avançait jusqu'à la chambre.
Je trouvais la chambre; regardais la porte close, en hésitant.
Son probléme était peut-être personnel! Pourquoi devrais-je me mêler de ce qui ne me regardait pas?!
Mais si il lui était vraiment arriver quelque chose d'anormal?
Je m'arrêtais là quelques instants, la main sur la poignée. J'appuyais. Et j'entrouvis le battant de la porte.

"Linoa? Qu'est ce qui se passe?" demandais-je d'une voix mal assurée. "Est-ce que tu as besoin de quelque chose?"

Il n'y eut d'abord aucune réponse.
Alors, je jetais un coup d'oeil dans la chambre.

Des habits et des objets divers trainaient maintenant un peu partout dans la chambre.
Linoa était assise sur son lit, tournée vers la fenêtre. Elle s'était changé, maintenant elle avait des habits noirs.
Elle tenait dans sa main gauche un miroir et dans sa main droite un peigne qu'elle glissait dans ses cheveux.
Ses cheuveux semblait changer de couleur lorsqu'elle se peignait, ils devenait foncé, d'un noir profond et perturbant.

Sur le lit un peu défait, il y avait ... une petite arbalette de la taille d'un livre de poche, un carquois avec des carreaux et un long sabre fin.

"Dégage Merri !"

Dit soudain Linoa sur un ton catégorique et de méchanceté presque pure en entendant Merri et en le voyant dans son miroir.
Elle s'était arrété de ce peigner et regardait Merri dans les yeux à travers son miroir, attendant qu'il réagisse.

J'étais complétement abasourdi par ce que je voyais à présent.
Linoa, qui tout à l'heure était fraîche et joyeuse, gentille comme personne, était à présent devenue exactement le contraire de ce qu'elle était il y avait encore quelques minutes.
Je ne comprenais pas. J'ouvris la porte en grand, la regardait avec des yeux ronds et en secouant la tête; comment croire à une telle chose?! Une telle métamorphose?!? Je ne pouvais croire qu'il s'agisse de Linoa. Ce n'était assurément pas possible...
Je la regardais d'un oeil soupçonneux. Je fis quelques pas en arriére, les mains tendues en avant, comme pour repousser cette réalité ou cette femme faite de noir et de haine.

"Comment...?!!?" balbutiais-je. "Linoa?... C'est toi?..."
*Non, c'est impossible...*

Mon regard s'attarda sur les armes posées sur le lit. Je ne savais plus que faire, mes jambes ne répondaient plus à ce que dictaient mon esprit. Et mon esprit me dictait de m'en aller. Ne pas rester là.
Mais mes pieds restaient collés au sol.
Je ne parvenais plus à bouger.

Linoa reprit ce qu'elle faisait, elle termina de ce peigner, ses cheuveux était d'un noir profond avec quelques reflets bleu foncé.
Elle posa le mirioir et le peigne sur le lit et ragarda Merri.

"Appelle-moi Idril Madigan et je ne serais pas aussi gentille que ton hôte."

Elle prit les armes, accrochant le sabre à sa ceinture, elle s'approcha de Merri.
Elle chargea son arbalète avec un carreaux et la pointa vers son "invité", le regardant droit dans les yeux.

"Il faut que je te le dise en quelle langue ? Dégage !"

Une haine profonde et pourtant injustifiée dans le moment présent se lisait dans ses yeux.
Ses cheveux se balançaient légérement, comme secoués d'une brise douce mais maléfique.

Je chancelais légérement sur mon propre poids, et louchais, pétrifié d'horreur, sur le carreau d'arbaléte pointé vers moi. Je ne pouvais pas croire à une telle chose; qui était cette Idril, bon sang!

"Attends, je veux pas..."

Je cherchais mes mots. Et il me fallait les trouver, vite. Mais ce qui aurait dut être mon sang froid restait chaud, je me sentis trembler d'horreur et d'hésitations multiples.

"...Je te veux aucun mal..."

Je tendis mes mains plus en avant encore. En frissonnant. Le regard de ... Idril - elle ressemblait tant à Linoa que je ne savais que penser de tout cela - était imperceptible, de marbre, et sans aucune pitié, comme une infernale prédatrice.

"Je vais m'en aller, si tu veux, mais... Où est Linoa? Qui êtes-vous, qu'avez-vous fait d'elle?..."

Je n'étais pas dans la bonne voie ni dans les bonnes hypothéses. Ou du moins, c'était trop invraisemblable pour que je puisse y croire...
Et le carreau d'arbaléte était toujours pointé sur moi. La mort à deux doigts de me percer le corps et de m'emporter, à peine deux jours aprés avoir commencé à vivre.

En voyant Merri pétrifié d'horreur, Linoa sourit.
C'était un sourire mauvais, cela lui plaisait de le voir dans cette situation.
Linoa s'irrita un peu en voyant que Merri ne bougeait pas.

"Linoa ? Arrête avec tes questions stupide et dégage de cet appartement en vitesse si tu ne veux pas ..."

Elle secoua légérement son arbalète qu'elle tenait à bout de bras comme un simple pistolet pour appuyer ses propos.

"Enfin, tu vois quoi ..."

Elle avait des choses à faire cette nuit et ce "gamin" la rettardait.
Cela la mettait en rogne car son temps était limité.
Elle devait aller dans la vieille ville au plus vite pour commencer sa chasse.

De la sueur perlait maintenant sur mon front. J'étais trés, trés mal à l'aise. A cet instant-là, j'avais perdu toute conscience du mal de tête enfui et du chocolat au salon.
Ce sourire mauvais était débordant de diabolisme. J'étais terrorrisé.
Et elle, Idril, semblait, s'amuser, simplement, pressée, aussi. Je n'hésitais plus, cette fois.

"D'accord... D'accord, je m'en vais..."

Mais je n'osais pas me retourner, j'avais peur de ce dont elle était capable. Aussi je soutins son regard jusqu'à ce que j'ai atteins la porte. Elle me suivait, laisser son arme pointée sur ma poitrine.
Mon pauvre coeur battait la chamade, je l'entendais hurler dans la paume de mes mains, sous mes pieds, dans ma tête.
Je reculais jusqu'à la porte, l'ouvrait.

Et sortit.
Je m'assis sur une marche et tentais de me calmer.
Tout ceci ressemblait si peu à la Linoa qui m'avait aider...
Comme le jour et la nuit.

Linoa prit un long manteau noir sur son lit et suivit Merri.
Elle sortit de l'appartement, en fermant la porte les lumières à l'intérieur s'éteignirent et la porte se vérouilla automatiquement.
Elle accrocha son arbalète à sa ceinture et mit son long manteau pour cacher ses armes.

"Adieu Merri."

Dit-elle en montant dans l'ascenseur pour se moquer de son pauvre "ex-invité" qui restait là tout seul ...
Elle descendit dans la rue sombre du quartier Ouest, longea quelques immeubles et disparut, en route vers la vieille ville en passant par les égouts (avec mes sabots, en passant par la Lorraine avec mes sabots ...) ... (HJ : Je m'excuse profondément pour ce hors-jeu pas drôle qui m'a échapé ^^')

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[Hj: C'est pas grave franchement, ça arrive à tout le monde ]

"Adieu Merri." : C'est tout ce qu'elle avait trouvé à dire! et elle était partie. Je restais seul dans la cage d'escalier. Quelques instants, attendant que l'ascenceur ne soit loin, et Idril aussi par conséquent.
Mais je n'allais pas rester moisir ici, non. Je me levais au bout d'un temps, m'assurais que je tenais toujours sur mes deux jambes.
Et je descendis les escaliers. Oui, 42 étages, pendant lesquels je luttais pour détendre mon cerveau pétrifié.
Arrivé dehors, j'inspirais un grand coup.
Et partit, d'un pas pressé, jusque chez moi.

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Quand Linoa rentra chez elle, il était environ 15h, elle était passée à un fast-food pour déjeuner et avait ensuite fait un peu de shopping, mais elle se devait de rentrer assez tôt pour pouvoir repenser aux événements matinaux.
Elle posa le papier de Verne sur la table du salon et son sac sur son lit, elle aurait tout le temps de ranger plus tard ...

Elle passa la fin de la journée dans son appartement, se décidant à aller dès qu'elle se léverait le lendemain dans le quartier Sud.
Mais sa schizophrénie en déciderait autrement, elle irait cette nuit même dans ce quartier. C'est ainsi que Linoa se transforma en Idril juste après le repas du soir. Enfilant ses habits noirs, changeant de couleur de cheuveux, Idril prenait la place de Linoa et la nuit allait surement être pleine d'aventures dangeureuses.
Idril prit un bouquin "The Cavern of Steel" de Isaac Asimov et le papier de Verne pour ne pas se tromper.
Elle était bien sur armée de son éternelle arbalette et de son long sabre. Ainsi, elle sortit de son appartement, prête à en découdre en direstion du quartier Sud.

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