Nom: [Information non-connue du personnage] Allen
Prénom: [Inscrit sur une gourmette à son poignet] Merri
Âge: 17 ans, [Information non-connue du personnage] Originaire de Mars
Profession: N'en a pas, en cherche.
Zone d'habitation: Quartier Ouest
Salaire souhaité: 500 unis
Compte en Banque: 15 000 unis
Possessions:- appartement dans le quartier ouest
Casier judiciaire (préciser les infractions faîtes par le pj): [Information non-connue du personnage] Sur Mars, était dealer de drogue, cambrioleur occasionné, à plusieurs reprises, menaces à main armée, au compte d'un chef de gang et sous chantage mafieux.
Description physique: Merri est un adolescent plutôt grand et mince, les cheveux relativement longs, rouges décolorés, petite folie accordée par lui-même à lui-même et remontant à présent à un certain temps, d'où le manque de soins et les méches dans les yeux et en tout sens, lui donnant l'air saut-du-lit et désordonné; de grands yeux voguant du bleu au mauve, le visage efféminé, trés beau et semblant frêle, chétif, comme un enfant trop vite grandi, avec des membres longs et squelettiques. Une démarche quelque peu traînante, presque sur la pointe des pieds, un comportement pouvant paraître étrange ou carrément dérangé psychologiquement; a quelques tics, tel que des sursauts ou des plissements des yeux en certaines circonstances (expliqué par le fait qu'il soit schizophréne.) S'habille simplement: pantalons larges et tee-shirt, avec un pull à rayures ou une longue chemise grise.
Caractère: Un garçon soumis et craintif, sous l'emprise d'une schizophrénie et paranoïa non au sommet de leur art mais tout du moins quelque peu dérangeante; il a souvent peur lorsqu'il est seul, même s'il a aussi apprit à combattre ses propres démons. S'il est bizarre, un peu distant ou réservé au premier abord, s'il a peur des autres également, qu'il n'est pas vraiment franc ni n'ose se prononcer, Merri a un fond terriblement sentimental et plein de bonnes intentions, il apprécie qu'on s'intéresse à lui et même s'il est quelque peu gêné par la présence de filles, il essaie toujours de rester naturel avec ce type de rencontres inattendues. Il est facilement manipulable et influençable, mais quand la rage et la haine l'aveugle, il peut devenir trés expressif, contrairement à d'ordinaire, devenir violent et obtenir une volonté qui peut lui faire prendre conscience de certaines choses. Trop naïf, rancunier et garde pour lui ses pensées et ses sentiments. Tendances à la solitude et au renfermement lorsqu'il traverse une passe difficile, mais d'une nature gentille, quoi que son amnésie récente est un peu effacer son envie de sourire.
Biographie: [Informations non-connues du personnage] Merri était un garçon sans histoires avant qu'il ne rencontre Enje. Un jeune homme adorable, trés obéissant, brillant à l'école, trés préoccupé par la situation financiére difficile de ses parents, un jeune homme d'une innocence presque consternante, d'une naïveté, également, tellement évidente, qu'il devenait en même temps, une cible facile. Et cela, Enje n'eut aucun mal à le comprendre, trés rapidement, et il en profita du mieux qu'il le put; une telle innocence, une telle perfection dans le comportement était un bien si fragile qu'il ne pouvait rester intact trés longtemps. Aussi c'était-il efforcé de découvrir ce garçon; il avait percé la carapace de cet adolescent tendre et secret, au sourire de miel, une sorte d'ange comme on en voyait peu; il avait fait en sorte de devenir son meilleur ami, celui en qui il avait le plus confiance et à qui il dirait tout. Absolument tout. Merri, aveugle à ces arrières-pensées calculatrices, était tombé dans le piége, il avait cru à la sincérité d'Enje, qui était le seul à avoir jamais cherché à ouvrir son coeur, et à le connaître vraiment; ils avaient tous les deux quinze ans, et arriva une époque de l'année ou on ne comptait jamais plus Merri sans Enje ni Enje sans Merri. Deux inséparrables amis, disait-on, un couple que rien ne brisait. Ou du moins le pensait-on.
Dans son élan de générosité, dans sa volonté d'aider ses parents à s'en sortir, Merri c'était mit en tête, de trouver un travail afin de joindre les bouts; ce fut alors qu'Enje lui proposa un boulot, disait-il, qui lui rapporterait sans doute énormément, s'il faisait tout ce qu'on lui demandait et s'il ne posait pas de questions. Merri accepta de rencontrer le patron; Enje le lui présenta, un homme vêtu de noir, masqué par une paire de lunettes noires, derrière son bureau, fumant un gros cigare et parlant à l'ironique. L'image même du Boss louche. Mais c'était le frére de Enje, et Merri accepta d'essayer. Essayer, avait-il dit, mais cet homme là ne l'avait pas entendu de la même oreille.
Les petits boulots consistaient à transporter des objets d'un endroit à un autre. Des petites caisses, des statuettes qu'il pensait être creuses. Et à prononcer des codes secrets lorsqu'il devait frapper à la porte d'inconnus, afin qu'il le reconnaisse et que l'échange est lieu. Ces échanges, le Boss, au début, les paya. Ainsi, il ramena chez lui des sommes d'argent, non pas mirobolentes, mais assez pour éveiller les soupçons de ses parents; il leur répondit qu'il avait trouver un job de caissier dans un boutique, qu'ils étaient plutôt bien payés - exactement ce que le lui avait dicté le Boss.
Puis le Boss ne lui donna plus rien. En réponse à ce qu'il faisait à son service, il commença par un chantage, le força à continuer, lui promettant toujours que le salaire arriverait plus tard. Merri n'osant protester, il continuait les échanges, mais son malaise s'accentuait chaque fois un peu plus, et atteignit un point d'insupportation lorsqu'on lui demanda de crocheter une serrure, puis de menacer un type avec une arme; un pauvre malheureux prit lui aussi dans le systéme infame de chantage qu'exercer ces types. Un chantage qui vira ensuite à la menace, et au bout d'un an, non seulement Merri n'était plus payé mais il était prit au piége, comme un rat. Merri ressentit alors un mal-être qu'il n'avait jamais ressentit. Et cela le travaillant, il commença à percevoir des troubles de personnalité, dont s'inquiétérent d'avantage encore ses parents. Des troubles psychologiques, liés à tout cela, et qui n'allaient qu'en s'accentuant.
Il en avait parlé à Enje. Enje qui l'avait rassuré, lui avait dit que tout irait bien; plusieurs fois, ils eurent cette même discussion, au bout desquelles Merri craqua, et qu'une dispute explosa entre les deux "amis"; et lorsque, la haine au coeur, Merri repartit, ce qu'il ne vit pas, ce fut la compassion dans le regard de Enje, un bref instant, la lueur d'un regret. Vite réprimée par le devoir, et le chantage que son frére exercé également sur lui. Mais cela, Merri ne le savait pas. Merri, bien décidé à aller réclamer son dût à ce foutu Boss; il débarqua un soir devant sa porte, s'apprêtant à frapper, dégoulinant encore de pluie; il avait dut faire tout le trajet à pied, une heure de marche en banlieue.
Mais il n'eut pas l'occasion de frapper, à vrai dire, car lui parvinrent les voix du Boss et de deux autres hommes. La porte était légérement entrouverte, et il put entendre clairement qu'on parlait de lui, et qu'on disait qu'il faisait un pion admirable; que bientôt, ce seraient ses parents qui feraient partit du chantage. Et qu'ils le ferait tuer le misérable qu'il avait dut menacer afin qu'il ne paye le Boss. Le comble; il apprit la pression que les trois hommes observaient sur Enje, celle qu'ils exerçaient sur d'autres, et enfin, en plaisantant, ils parlérent d'une certaine Yara, la soeur d'Enje et que le Boss aurait tuer. Cela n'attisa que d'avantage les émotions de Merri. Lorsque, l'instant d'aprés, le Boss eut ouvert la porte, et qu'il découvrit Merri, en larmes, sur le perron, il le traîna jusqu'à l'intérieur et le frappa; il le battit, lui demandant de répéter ce qu'il avait entendu; comme il refusait, il lui asséna finalement un coup sur la nuque, qui lui fit perdre conscience.
Si ce gamin répétait ce qu'il avait entendu à propos de Yara, alors c'était la fin de leur petit commerce, et la tôle assurée pour le Boss et ses amis. S'il était mort, il faudrait se débarasser du corps. Dans les deux cas, cela posait probléme; et il y avait assurément une autre solution.
On lui injecta une lotion qui devait lui faire perdre définitivement la mémoire. Le Boss l'expédia sur Terre, à Neocity, loin de lui, lui versa une certaine somme d'argent sur un compte, commanda une voiture qui l'aménrait jusqu'à un appartement. Ainsi lorsqu'il se réveillerait, il aurait tout ce qui lui faudrait, serait amnésique et ne se douterait donc de rien.
Et faisait cela, il songea que Merri avait eu de la chance de s'en sortir comme ça. Beaucoup de chance.