Habits du jour : rouge-bleu-pieds nus. Arzhel János était dans son bureau sur son fichier de son uchronie. Depuis quelques jours il avait jeté les bases de son histoire, il s'attaquait alors à la rédaction. Il dactylographia durant trois quarts d'heure son premier chapitre qui devait mettre en place l'intrigue première de son histoire. Quand il finit de l'écrire il se relut cinq fois afin de répérer toutes les fautes lexicales, grammaticales et syntaxiques. Il se dit :"Bien! Ce prologue est parfait alors sauvegardons-le"Il sauva son fichier ensuite, content de son début d'oeuvre il alla s'allonger dans le canapé et lire un livre. Voici le premier chapitre de son oeuvre :CHAPITRE PREMIER
PROLOGUE
Le visiophone holographique illuminait la vaste et luxueuse pièce. Dans l’ombre un homme qui nous paraît de dos se tenait face au moyen de communication. Il avait une forte carrure et de l’embonpoint. Sa tête présentait les signes d’une calvitie avancée. Le mystérieux homme était habillé d’un tailleur noir. L’homme que montrait le visiophone était connu dans le genre humain. Il portait des habits marron et rouges, toutes les médailles rhydderchites et le ruban czariste qui portait les couleurs de l’Empire « rouge ». Son visage se caractérisait par une moustache grisonnante stalinienne, des cheveux blancs coiffés à la ‘Ieltsine’, son absence de sourcils et son regard noir. Il s’agissait de Rhydderch II, czar du peuple éponyme. Les deux êtres parlaient en russe et dans leur discours il y avait de mots volapüks, langue martienne et langue universelle, comme l’anglais s’immisçait dans les langues au XXIe siècle. Par soucis de compréhension, leurs paroles seront retranscrites en français mais en conservant les expressions volapüks, qui seront annotées.
« Votre Majesté ! Que me vaut votre appel ?
- Je prends des nouvelles de vos espionnages.
- Tout se passe bien mais les
SSG(1) nous ont toujours en grippe.
- Vous avez réussi à les tenir à l’écart jusqu’aujourd’hui, vous pouvez donc continuer ainsi !
- Mais…
- Vous tenez à ce que votre famille vive ?
- Bien ! Je tiendrai mon engagement !
- Vous faites le bon choix. Comment avance Tempus ?
- Ils vont bientôt finir mais je crains qu’il y ait un agent secret parmi l’équipe de scientifiques.
- Tuez-le puis remplacez-le !
- Mais si mes soupçons sont exacts il s’agirait de l’un des principaux piliers de l’équipe.
- C’est fâcheux !
Nonikna tikäl(2) ! Nous profiterons de leur division pour prendre la machine quand ils l’auront finie.
- Vos paroles sont sages.
- C’est un pléonasme puisque je suis Rhydderch II !
- Vous avez raison.
- Je vous envoie les plans d’action que vous passerez à l’agent Günthersohn et surtout n’hésitez pas d’utiliser le plan oméga si vous êtes repérés.
- Oui Votre Majesté.
- Fin de transmission ! »
L’écran du visiophone devint blanc et le fax commença à fonctionner. L’impression terminée, l’homme prit le plan, composa un numéro sur le descendant du téléphone et un vieil Archonte apparut sur l’écran.
« Code Papa Alpha Dog, Gustav !
- Code compris ! Rendez vous à l’Avenue Clémenceau, Klaus !
- D’accord ! »
Il éteignit le visiophone. Il mit un manteau noir et un chapeau ; personne n’aurait pu le reconnaître. Il sortit dans la rue. Elle se trouvait l’arrondissement de Zürich en Nouvelle Genève qui était réservé au gouvernement. Il traversa trois rues et un boulevard puis il se retrouva dans l’avenue du rendez vous. Il n’eut pas de difficulté à trouver Günthersohn. Il lui remit le pli et les deux hommes disparurent dans la foule.
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(1) : Services secrets gwynans
(2) : [nonikna tik3l] Tant pis
