le Dyonysos

Cette partie de la Zone 3 n'est ouverte que de nuit, et pour cause, elle attire un public pour le moins adulte. Ce night-club est le plus réputé de Neocity, un des premiers à avoir été ouvert dans la ville.

Le Dyonysos est sur trois étage. Au premier il y'à un bar, assez bruyant mais agréable. Le décor est assez rétro, restant sobre malgré tout. Les barmans et les serveuses sont choisis avec beaucoup de soin.

A l'étage supérieur il s'agit d'une boîte branchée. Les dernières nouveautés y passent régulièrement. Des système holographiques rendent le décor très changeant et l'ambiance varie au fil de la musique. L'entrée est contrôlée, et il est nécessaire d'être propre sur soi. Tenue correcte exigée. C'est vraiment la crême des night-clubs.

Enfin le dernier étage est réservé aux concerts et aux spectacles de cabaret. Il y'à très régulièrement des strip-tease masculin comme féminin, ou des danses et autre. Cet étage est souvent le plus bondé et il a fait la réputation du Dyonysos.

Je rentre et me dirige vers le bar. Je me commande un cocktail, un volcanus. Le serveur me regarde et me prépare ma boisson. Je m’assoies sur un des siéges du bar et commence à siroter mon verre tranquillement. Le monde n’est pas encore arrivé mais ne tardera pas. Ayant maintenant l’habitude de venir, je commence à connaître les serveurs et même le patron qui est un copain de mon père. Mais n’aimant pas le côté avantage, je refusais dés le début tout avantage offert par le patron.
Je reste là tranquille, à boire et discute un peu avec le serveur.
Le volcanus est un coktail très fort mais très bon que l’on ne boit pas si l’on doit reprendre la route. Comme je n’ai pas l’intention de rentrer de suite, je fais demander un taxi pour une heure avancée de la nuit pour le retour. Comme ça, je ne risque pas d’avoir des soucis. Demain étant une journée de repos pour moi, je pourrai me reposer et surtout me lever tard.
J’attends que le monde arrive pour voir si mes amis arrivent ou pas. Mais depuis quelques temps, ils ne viennent plus tous plus ou moins casés et d’autres déjà parents. La musique douce commence à me donner envie de faire la fête…

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L'intérieur est bien sûr des bruyant, on y passe un petit air tout ce qu'il y'à de plus mouvant. Tout en douceur mais avec un certain rythme, donnant aussitôt envie de danser. Très bien pour l'ambiance c'est sûr.

Andréa me parle alors, me demandant ce que je veux. Je lui demande qu'elle me fasse la surprise et elle va au bar en souriant. Elle revient vite, avec un petit cocktail pour moi:

"_Le cocktail des nuits folles, ça te va?

_Parfait."

Je souris, portant le liquide rougé à mes lèvres, le nectar sucré descendant bientôt dans ma gorge. Vraiment délicieux...

"Hé, tu pourrais trinquer, goujate que tu es!"

Son air faussement boudeur est tout ce qu'il y'a de plus Andréa, et mon verre vient cogner doucement contre le sien.

"Pffff les ptits jeunes... Bon tu nous repère une victime de tes charmes fous?"

Je regarde un instant autour de moi, mais les gars ne me plaisent pas trop. J'avoue être surtout venue pour passer la soirée avec une amie, pas tant pour me trouver l'homme de ma vie. Elle me fait alors signe, me désignant du regard un jeune homme accoudé au bar, semblant perdu dans ses pensées. Assez mignon, les cheveux courts mais pas trop.

"_Tu tente ta chance? Qui sait?

_Non, pas mon genre"

Je mens en disant ça, mais je n'ai pas envie de...

C'est alors qu'elle me prend par le bras m'entraînant sans me laisser le choix vers ce garçon. Elle parle alors, s'adressant à lui.

"Salut, t'attends quelqu'un?"

L'homme se retourne. Il a déja un peu bu, ça se lit sur son visage, mais il ne semble encore pas trop atteint. Il relook Andréa, puis moi avant de répondre, croyant paraître un instant important:

"_Ca se pourrait, pourquoi?

_Ca se pourrait... Tu entends Line? Ca se pourrait... On ne voudrait pas te déranger alors. A plus...

_Attendez... Enfin les personnes que j'attends sont à la bourre, viendront peut-être plus maintenant..."

Bien ce que je me disais, il est mignon mais a pas l'air si sympa que ça. J'aime pas sa façon de parler, et il a l'air de s'y croire un peu trop à mon goût. Je fais signe du regard à mon amie et elle semble comprendre aussitôt. Et puis elle connait bien les mecs, celui-là c'est vraiment pas la peine. Elle renchérit alors:

"Oh non ils peuvent arriver, t'en fais pas. Nous on y va, à un de ces quatre on sait jamais."

Elle se retourne alors vers moi mais alors le type l'attrappe par le bras. Elle essaye de se dégager aussitôt mais il la tient, continuant:

"Non non, tu pars pas j'ai dit."

Le pauvre, il sait pas à qui il a affaire. Elle lui met alors une giffle monumentale, parlant alors si fort que tout le monde peut bien entendre ce qui se passe.

"Enlève tes pattes de là. Je coucherai pas avec toi que tu le veuilles ou non, c'est clair? Trouves toi quelqu'un d'autre!"

Il la repousse, elle heurtant une jeune femme au bar dont le verre se renverse bientôt. Mais un videur arrive tout de suite, demandant à l'homme de sortir, ce qu'il fait bientôt tout en pestant.

Andréa remercie le videur qui lui rend un sourire en échange, puis elle se retourne vers la femme qu'elle a bousculée.

"Je suis désolée... Y'à pas de mal au moins?"

Encore le nez dans mon cocktail et les idées dans un autre monde, je ne vois pas tout ce qu’il se passe à côté de moi, je réagis juste quand j’entends un homme parler fort :

"Non non, tu pars pas j'ai dit."

Encore un sale mec . Heureusement la fille lui met alors une gifle monumentale, parlant alors si fort que tout le monde peut bien entendre ce qui se passe.

"Enlève tes pattes de là. Je coucherai pas avec toi que tu le veuilles ou non, c'est clair? Trouves toi quelqu'un d'autre!" se met à crier la fille.

Il la repousse, elle me heurte alors est renverse mon verre. Heureusement un videur arrive tout de suite, demandant à l'homme de sortir, ce qu'il fait bientôt tout en pestant.

La jeune fille remercie le videur qui lui rend un sourire en échange, puis elle se retourne vers moi :

. "Je suis désolée... Y'à pas de mal au moins?"

« Non mademoiselle, sans rancune, bravo pour la baffe en tout cas bien mérité et bien donnée…Vous me devez juste un verre m’ayant renversé le mien. » Dis je accompagné d’un clin d’œil.

« Je me présente, Mélyssa Luther et vous ? » Je leur tends la main pour les saluer.

Pendant ce temps le barman nous ressert une tournée à ma demande afin de permettre à la jeune fille de retrouver son calme.

La jeune femme heurtée félicite alors Andréa. Il faut dire qu'elle est très explosive Andréa, loin d'être une oie blanche. Elle aurait voulu elle aurait pu avoir une grande carrière, elle a le cran pour.

"Un verre pour la demoiselle s'il vous plait!"

Le barman fait un oui de la tête, rapportant aussitôt la même boisson que précedemment:

"C'est pour la maison..."

Andréa lui répond par un sourire, puis répond aux présentations de l'autre femme.

"Moi c'est Andréa, et la jeune fille qui dit rien depuis cinq minutes c'est Alina..."

Je ne dis rien, quelque chose me chagrinant. Elle est jolie, les cheveux d'un beaux bruns agrémentés d'yeux d'un vert vraiment joli. Elle est habillée assez simplement, bien mais rien d'extravagant... pourtant quelque chose me chiffone vraiment.

"Luther?"

Je comprends alors ce qui m'embêtait...

"Luther comme Luther Corp?"

Je me reprends alors, ayant parlé un peu fort.

"Excusez moi, c'est juste votre nom, j'ai eu un instant de doute. Enchantée Mélyssa. Je peux dire Mélyssa?"

Je souris, essayant de décrisper un instant l'ambiance, puis je prends une gorgée de mon cocktail.

Andréa se présente et me présente alors son amie Alina, plutôt silencieuse. Quand elle heurte sur mon nom, quelque chose semble la chiffonner.

« Oui je suis de Luther Corporation. Mais cela n’ai pas une raison pour que je ne sois pas comme les autres filles de mon âge… J’aime autant rire et m’amuser… et je ne suis pas non plus la fifille à papa si cela peut vous rassurer. »

Je regarde alors Alina et lui souris. Je comprends fort bien qu’elle se méfie, mais de moi, c’est idiot. Mais vu qu’elle ne me connaît pas, je comprends fort bien ses craintes.
En ce qui concerne Andréa, elle semble plus ouverte et pas choquée par mon nom. (J’espère que cela ne va pas les faire reculer et qu’elle ne vont pas fuir à cause de mon nom… pfff j’aurai pas du le dire.)

Je leur demande alors si elles veulent monter à la salle de danse pour pouvoir faire connaissance et danser aussi. Elles me semblent très simples et très sympas, ce qui me fait vraiment plaisir, ne rencontrant souvent que des filles guindées, trop prout prout, coincées par leur position dans la hiérarchies qui moi me fait vraiment bien rire…

Elle dit alors qu'elle est de Luther... Bah on est tous dépendants d'une corporation dans ce monde. Mais bon, on en a pas tous le nom. Et puis elle est un peu étrange, elle doit pas avoir une vie sociale très grande. Ceux qui disent qu'ils aiment s'amuser sont souvent ceux qui s'amusent le moins. Enfin je ne suis pas le bon exemple de jeune fille branchée s'amusant souvent.

Mélyssa nous invite alors en haut. Je regarde Andréa un instant, mais celle-ci est déja dans le rythme de la soirée.

"_Et bien Mélyssa, on ira pas voir ce que tu vaux chez les ptits Luther, mais faudra faire bien avec ton corps. On y va Lina? Montrant ce que valent les fifilles de la nuit...

_Les fifilles de la nuit?

_Oh, où est passé ton sens de l'humour Lina. Et oublie pas, on est là pour ton prince. On y va les filles? Ce soir tous les coeurs sont à nous."

Elle finit son cocktail cul sec, dépose le verre sur le bar et nous prend par les coudes, notre rencontre du soir et moi-même. Je me laisse entraîner à l'étage, ou bientôt les jeux de lumières nous encerclent, la musique se faisant plus rythmée, plus rapide, entraînante.

Je finis moi même mon cocktail et le dépose sur le plateau d'un serveur qui passe, le remerciant d'un sourire.

Nous voilà toutes les trois montant à la salle du haut par le moyen le plus rapide et abordant la salle de danse. Andréa très vive, fait hâter son amie afin de pouvoir s’amuser et rencontrer son prince charmant… Me voilà partant sur la piste de danse. L’habitude aidant de mon art martiale, je suis d’une souplesse caoutchouc. Je suis le rythme de la musique entraînant les deux filles de la nuit. Nous croisons en cours de route de jolis spécimens mâles. Cela fera sans doute plaisir à Andréa et Alina. De mon côté, n’étant franchement pas à la recherche d’un homme, je préfère leur laisser tous les hommes présents…
Alina à du mal à se décoincer. Je semble la gêner. Du coup, je ne sais si je vais rester ou pas. Sans doute a t’elle envie de rester seule avec son amie. Je vais la voir et excuse mon intrusion.

« Tu sais, si tu préfères rester seule avec ton amie, je peux vous laisser tranquille, moi cela ne me dérange pas du tout. J’ai l’habitude d’être seule et de me gérer seule aussi. C’est vrai que cela me faisait plaisir de rencontrer des filles comme vous plutôt humoristiques et joyeuses, mais bon. Je te laisse avec ton amie, tu t’amuseras sans doute mieux. On se reverra sans doute ici un de ces soirs. »

Sans lui laisser le temps de vraiment réagir, je redescends au bar et vais me prendre un autre cocktail maison cette fois. Plus hard, il me rappelle que je suis bien humaine… Sa descente ressemble à une descente aux enfers pour ma gorge, mais j’aime.

Un homme s’approche de moi et commence à engager la conversation.

« Excusez-moi ? la place est libre ? »

Je le regarde. Ses beaux yeux bleus me feraient bien craquer avec le verre que je suis en train de siroter, mais ma raison me rappelle sur terre Neocity.

« Ben elle est libre, mais pas moi alors bon, n’essayez pas cela ne marchera absolument pas, même si vous avez de très jolis yeux bleus. »

Le jeune homme se met à rire en me regardant.

« Bien, au moins c’est clair. Pas de soucis je ne vous draguerai pas aujourd’hui alors… »

Estomaquée, je replonge mon nez dans mon verre faisant mine de déguster mon breuvage…

A peine nous sommes en haut que des gars nous regardent. Bah, j'ai l'habitude au fond même si j'ai jamais trop aimé ça. Et puis avec Andréa, elle capte toujours les regards, pas le choix quand on est avec elle.

Mélyssa se met à danser, elle a l'air assez douée d'ailleurs, puis sans que je comprenne elle s'excuse. Elle dit qu'elle a l'habitude d'être seule et qu'elle est contente de croiser des filles humoristiques. Je vois pas trop ce qu'on a d'humoristique mais si elle le dit.

Andréa n'a pas l'air de comprendre non plus, mais bien vite elle se soucie d'autre chose. Le rythme est entraînant, et l'hologramme fait tourner un désert martien. La scène parfaite.

Les yeux dans ceux de mon amie, le hanches commençant à suivre le rythme, les jambes, les pieds, puis le buste, les épaules, bras et mains. Le tout s'ensuit, rapide et fluide, en harmonie avec Andréa qui danse en diva.

La foule s'écarte un peu de nous, et tout en dansant, entrant dans la musique nous nous dirigeons vers le centre de la pièce. Mes cheveux volent, tombant dans mes yeux alors que je me laisse transporter. J'ai toujours aimer danser, un moyen de changer de temps un instant.

Mais alors le Dj change de morceau, et les sons se font plus agressifs, rapides. Nous le prenons alors, dansant à deux comme si souvent, sans nous soucier des regards toujours plus nombreux. Des hommes s'approchent, essayant une fois encore de voler ce moment mais c'est notre danse, notre instant et nous les oublions.

Puis comme un combat le Dj accélère le rythme encore. Les images se font plus violentes elles aussi, le décor deventant spatial et mouvant, les étoiles pleuvant. Mais rien à faire, Andréa et moi résistons. Non mieux que ça, nous entrons encore plus, sorte de transe frénétique avec le son, avec les bruits. Chaleur et sueur dans une atmosphère folle...

J'aime ce moment.

Entendant la musique s’affoler là haut, mais n’ayant plus la force de remonter, je demande au barman d’appeler mon taxi pour qu’il me ramène chez moi.

L’homme à côté me demande s’il peut me raccompagner. Je le regarde, interloquée.

« Quelle audace ! vous en avez du culot vous… »

Je regarde le barman qui sourit et l’homme assis à côté de moi…

« Bien, alors tu ne me reconnais vraiment pas Mélyssa ? »

Je me retourne et le regarde à nouveau…

« Nous nous connaissons ? D’où ? »

« Je suis le fils de l’ami de ton père, le responsable de la boite. Je t’ai connu nous avions 5 ans et nous nous sommes plus revu depuis tes 15 ans… qu’est-ce que tu as changé ? »

« Nolwéy ? Non c pas vrai ? »

Je me jette au cou de mon ami d’enfance. Cela fait tellement longtemps que l’on ne s’est pas vu. Qu’est-ce qu’il à changé aussi.

« Ben toi tu es devenu bel homme et tes yeux sont magnifiques, je ne me rappelle pas qu’ils étaient aussi beaux. »

« Alors, je peux te ramener ou tu préfères le taxi ? »

« Oui mais toi tu habites où ? cela va te faire faire un détour ? non ? »

« Bien moi j’habite dans l’une des tours de la zone 1, pas loin de chez tes parents d’ailleurs. C’est ton père qui m’a dit que je te trouverai sans doute là car tu y vins de temps en temps pour te détendre. »

« Ah ok, je vois… c’est vrai que de temps en temps j’aime venir m’y détendre, boire un verre et rentrer après tranquillement. »

« Alors et toi ? tu habites où maintenant que tu n’es plus chez tes parents ? »

« Je suis dans une des tours aussi de la zone 1, côté opposé à mes parents pour être un peu à l’écart. »

« Ok, je vois où tu habites alors. On y vas ? tu me raconteras tout pendant le trajet ok ? »

« Bien bien mais toi aussi tu as plein de choses à me raconter. »

« John, si mon père appelle, je suis partie raccompagner Kamélyssa chez elle ok ? et vous fermerez comme d’habitude, vous avez votre passe ? »

« Bien monsieur, pas de soucis, j’ai mon passe et la relève va arriver."

Il salue le barman et me prend par l’épaule. Il me guide vers la sortie où un super engin motorisé volant est garé devant.

La musique continue un instant dans son rythme éffrené, puis peu à peu redevient moins violente, tout en restant rythmée. La transe s'en va, et extenuée j'invite Andréa à aller au bar de la salle. Elle me suit et la piste de nouveau devient comme elle l'était avant notre arrivée.

Nous nous asseyons, et je commande deux cocktails. Mon doigt se pose alors sur la carte magnétique que me tends le barman, et le règlement se fait.

"Je sais pas si je vais rencontrer l'homme de ma vie ce soir."

Je dis ça en souriant, regardant la salle à présent plongée dans la saveur d'une île à la mer bleue, un paradis que les terriens avaient depuis la nuit des temps avant de le gâcher, comme tout d'ailleurs.

"Tu fais pas d'effort ausi. Je suis sûr que t'as même pas vu le petit blond qui te regarde depuis tout à l'heure.

Je me retourne légèrement tandis qu'elle dit ça, et repère en effet un garçon assez jeune, probablement étudiant, dont les yeux dévient un instant. Sans doute trop timide.

"_Un peu jeune non?

_De toute façon ils sont jamais comme il faut avec toi.

_Peut-être oui..."

Je reste songeuse. Je bois un peu plus, et je commence vraiment à avoir chaud.

"Je crois que je suis pompette..."

Elle ne peut s'empêcher de rire en m'entendant, répondant:

"Et pas qu'un peu ma grande."

Je finis mon verre, la tête commençant à me tourner. Je lui demande alors si elle veut bien venir prendre l'air un peu, et elle aussi vide son verre, avant de se lever et de m'accompagner. Nous déscendons les escaliers, et nous dirigeons vers la porte d'entrée avant de sortir.


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C'est après avoir visité les deux étages libres d'accés que John se présenta à l'entrée du premier étage. Le vigile ne le laissa pas entrer, cependant lorsque celui-ci mentionna le nom de Marcelus, l'homme se retourna et fît un signe de la main. Une belle jeune femme se pointa quelques instants plus tard et pris John en apparté.



Elle s'en retourna sans laisser le temps à John de souffler mot. Il observa le papier qu'elle lui avait glissé dans la main: ABT-CBP-70412305. Il se dirigea vers une borne automatique au rez-de-chaussé. Il scana sa puce puis rentra le numéro de transaction. Il eu le plaisir non dissimulé de voir son compte en banque augmenter de 1500 Unis. Il s'offrit un Whisky pour fêter sa réussite. Il serait temps de rentrer chez lui plus tard.

Hors RP, Autorisation banquaire de Transfert
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Porte de service du Dyonysos, coincée entre l’escalier de secours et les poubelles. C’est par ici que Thiann entra même si la plus part des employés mettaient un point d’honneur à entrer par la porte principale. Il y avait plusieurs raisons à cela. Primo parce qu’elle n’était jamais habillée convenablement – selon l’avis de ses supérieurs. Deusio, parce qu’elle ne trouvait aucune satisfaction à se faire remarquer. Elle prit immédiatement la direction des toilettes où elle se changea. A la sortie, la métamorphose était impressionnante. Une jeune demoiselle aux cheveux gris coupés court, vêtue d’une jupe courte ainsi que d’un chemisier, le tout de couleur noire qui mettait agréablement en valeur sa silhouette fine accompagnés d’une paire d’escarpins à talons assez hauts, noirs également, qui soulignaient ses jambes minces, finissait d’appliquer une discrète couche de mascara sur ses longs cils. Thiann…Où Tia comme on l’appelait souvent ici était prête pour commencer la soirée.

« Hello ma grande ! » La salua une de ses collègues pendant qu’elle rangeait soigneusement ses affaires dans son casier.
« Bonsoir Mina. » Répondit-elle en retour.

La porte donnant sur la salle du premier étage d’ouvrit et la musique assourdissante de la discothèque du deuxième envahit les vestiaires pendant que la dénommée Mina se mettait à battre la mesure avec son pied.

« Allez, en avant ! C’est à nous de jouer ! » Lança-t-elle en attrapant le bras de Thiann et la traînant vers le bar.

Aussitôt les commandes commencèrent à fuser bien que les lieux ne soient pas encore très remplis. Evidement, à 20h, la soirée ne faisait que commencer ! La demoiselle salua quelques autres serveuses ainsi que le barman qui ne manqua pas de lui faire remarquer qu’elle était très jolie. La allusion fit rougir la concernée alors qu’elle bredouillait un « Merci. », gênée. Les clients de cessaient d’affluer si bien que les serveuses se démenaient déjà, sillonnant la salle avec une assurance professionnelle, mémorisant chaque commande, donnant son verre à chacun sans jamais se tromper. Le Dyonysos, sans le vouloir, était devenu pour la jeune fille un excellent entraînement pour sa mémoire. Pourtant, ce jour-là, elle n’était pas aussi détendue que d’habitude, ses yeux parcouraient sans cesse la salle à la recherche d’une chevelure brune et d’une paire d’yeux aux iris rouges. Cependant, elle espérait secrètement qu’il ne viendrait pas malgré sa promesse.

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Porte principale. L'interminable queue qui s'étirait devant elle arracha un sourire à Artémis.
Il passat à côté de tous ses pauvre gens qui attendait en -passer moi l'expréssion- se les gelant.
Une poignée de main avec le videur. Deux, trois phrases bateau.
Artémis était rentré devant sous la mine dégouté des quelques dizaine de néocytiens qui se disait que l'injustice ne changeait pas avec le progrèt.
Artémis se laissa imprégné de la musique ambiante. Musique assourdissante.
Une jeune femme s'approcha de lui. Une claque qui aurait été retentissante si l'endroit n'était pas si bruiyant.
Un sourire méprisant d'Artémis et un regard qui faisait clairement comprendre à la jeune femme que "non, tu n'as aucune importance pour moi."
Un flot de larmes retenus vien innondé les yeux de la demoiselle qui sort en prennant soin de bousculer le monstre qui vient de lui briser le coeur. "Ah les hommes tous les mêmes!" Vous dirat-elle. Vous n'aurez qu'a lui répondre de ne pas se jetter dans les bras du premier séducteur venu.
Artémis lui passe une main sur sa joue douloureuse. Il faudrait qu'il pense à comptabilisé le nombre de gilfe qu'il prend en une journée...
Il jettat un regard général dans la boite. Thiann srvait un groupe de jeunes hommes.
Des crétins en chasse qui laissaient trop trainer leur yeux vicieux sur les jambes de la demoiselle.
Oulà, Artémis aurait il été jaloux l'espace d'un instant?
Serait-ce pour ça que ses poing s'étaient instinctivement sérré?
Il haussat les épaules et alla s'assoir à une table libre.
Après tout elle se faisait reluquer par qui elle voulait. Elle n'était rien pour lui, il la jètterais comme toute les autres.
Vraiment?
Son comportement était bizarre tout de même...Cette pointe d'énervement à l'intérieur de lui. Arf ça passerait surment des éffets secondaire suite à tout ce qu'il avait consommer dans la journée...
Un regard à sa montre: 20.20
Il était légèrement en retard mais il allait jouer la mauvaise foix.
Après tout il pourrais trouver comme excuse qu'elle était trop absorber par son travail.
Une serveuse des plus charmente veint prendre sa commande.
Charmant sourire, voix agréable.

- Un Polonais ...

Le regard rougeâtre d'Artémis était un peu lassé comme si le sourire charmeur qu'il lui dédiait était totalement faux.
Il faut dire qu'il avait toujours dans la tête l'image de Thiann qui se faisait reluquer par une bande de dragueur lourd et initéressant.
La serveuse lui répondit un "bien sur Arty" qui le fit redescendre sur terre. Il la regarda vraiment cette fois.
Arf. Le Dyonisos était il rempli de toute ses "ex"? Surment oui puisque l'alcool aide et qu'Artémis appréci particulièrement cet endroit pour ce qui est de faire des rencontres.
Son verre arriva en un temps record devant lui. Et la serveuse lui tendis un bout de papier. Son numéro. Comme s'il en avait quelque chose à faire. S'il ne l'avait pas rappellé la première fois, pourquoi le ferait il la seconde?
Il but une grogée de son verre et son regard rougeâtre croisa celui méttalique de Thiann.
Et s'y encra.
Thiann.

« Tia…Hé-ho… »

Une main s’agita devant les yeux de la demoiselle qui sursauta.

« Qu’est ce que t’as ? T’es bizarre aujourd’hui ! »
« Non…non, c’est rien… » Fit-elle en détourant le regard.
« C’est un garçon ? » Questionna Mina avec un sourire goguenard.
« N-NON ! Bien sûr que non ! »
« Ahah ! Alors j’ai tapé dans le mille ?! »
« Mais…Non ! Tu te trompes ! Ce n’est pas tu tout ça. C’est…c-c’est rien ! Rien d’important ! » Se défendit Thiann avec véhémence.

Mina fit la moue, elle était certaine de ne pas se tromper.

« Tu sais, tu peux me le dire à moi ! »
« Il n’y a rien à dire…Je suis juste un peu fatiguée, je travaille beaucoup en ce moment. »
« Mouais…bien sûr… » Lâcha la jeune brune, pas convaincue pour un sou.

Thiann leva les yeux vers l’horloge, 20h20. Elle ne l’avait toujours pas vu, il n’était pas là. Elle eut un discret sourire empreint de satisfaction à l’idée que finalement il s’était dégonflé. Sa joie fut de courte durée. Un regard pesant sur elle attira son attention et lui ôta immédiatement tout espoir. Une paire d’yeux rouges la fixaient avec insistance. Son sang ne fit qu’un tour et elle se raidit. Elle détourna les yeux mais sentait toujours ceux d’Artémis posés sur elle, ça en devenait incommodant, surtout si quelqu’un remarquait ce curieux manège.

« Héhé…T’as du succès ma grande ! Le mec aux yeux rouges là-bas…Il arrête pas de te regarder depuis tout à l’heure ! » Nota Mina sans la moindre gêne en assénant un coup de coude à la concernée.
« Ah bon ? » Rétorqua-t-elle d’un ton ingénu.
« Aaaaaaaah…J’ai compriiiiiiis !!! » S’écria la brunette comme si elle venait d’avoir une révélation. « C’est Lui, c’est ça ? »
« Quoi ? Mais non…Non, pas du tout ! » Se défendit Thiann tant bien que mal en tentant de refreiner le rouge qui lui montait aux joues.
« Thiann ! Un White Russian pour la table 17 » Les interrompit le barman en poussant un verre élégant rempli d’une boisson ambrée vers les jeune filles.

La demoiselle s’en empara aussitôt, trop heureuse de trouver un prétexte pour fausser compagnie à sa camarade trop curieuse. Cependant elle se rendit compte que le cadeaux qu’on venait de lui faire n’en était pas vraiment un puisque la table en question se trouvait non loin de cette du Don Juan réincarné. Elle passa devant lui en l’ignorant superbement et déposa le verre devant un homme d’age mûr qu’elle surprit en train de reluquer avec un œil pervers ses jambes.

« Voilà votre White Russian monsieur. » Fit-elle avec un sourire.
« Merci jeune demoiselle. » Répondit-il tout en laissant courir un main baladeuse dans le bas du dos de la serveuse.
« Euh…Je… »
« Allons…Tu ne voudrais pas tenir compagnie à un bel homme comme moi ? Je m’ennuie tout seul, tu sais… »
« Mais…Je…Je dois… »

La main remonta le long de sa hanche et l’attrapa par le taille.

« Tu dois tenir compagnie à un dandy solitaire ma jolie. » La coupa-t-il en l’attirant vers lui tandis qu’elle tentait de se dégager comme elle pouvait.
« Monsieur…je dois retourner… » Entama-t-elle.


[Héhéhé...alors...qu'est ce qu'il va faire Arty ? XD]

Elle détourna le regard.
Bien, plus aucuns doutes - s'il en avait eu- Thiann était le parfait modèl de la femme. Elle vous donne rendez-vous, vous ignore.
Ne sais pas ce qu'elle veut au final.
Une autre serveuse, une amie peut être, le désigan en s'adressant à Thiann et la demoiselle en question niai tout en bloc.
Adorable.
Un sourire amusé s'installa sur le visage du jeune "don juan".
S'il n'avait aucune importance pour elle pourquoi prendrait elle autant de précotion pour que personne ne sache que c'était réellement lui qu'elle attendait?
La discution des deux serveuses fut intérromput par une intervention du barman.
Bel échappatoire pour Thiann mais Artémis était certain que son amie ne la laisserait pas s'en sortir comme ça. Il suffisait de voir le sourire qu'elle avait, signifiant "ne t'inquiète pas ma belle je te ferait cracher le morceau".

Thiann passat devant sa table sans lui accorder un regard.
Vexant. A quoi elle jouait à la fin?
Bon ok il avait légèrement insisté pour obtenir ce rendez-vous mais son comportement n'était pas des plus agréables.

Elle déposa le verre à une table, un homme d'âge plutôt avancé d'après Artémis.- il faut dire qu'il n'est pas trop objectif-
L'homme en question eu le même regard que les pseudo-séducteur de l'entrée, sauf que l'homme en question s'aventura à glisser une main dans le dos de Thiann.
La musique étant trop forte Artémis n'entendais que des brides de leur conversation. Dommage sinon il aurait senti la gêne dans le ton de Thiann.
Pour le moment tout ce qu'il voyait s'était qu'il s'était fait jetter pour un verre alors que l'autre pervers avait le "droit" de la toucher sans qu'elle ne e gifle. Hum, douloureux souvenir...
Il but une gorgée -si on pouvait encore appeller ça une gorgée >_<- après tout elle devait subir ce genre de comportement tous les soirs. Elle était assez grand pour se défendre, non?
Enfin ce soir Artémis était là.
Et lorsqu'il vit que l'homme attirait Thiann vers lui, qu'elle résistait- faiblement à son gout xD- il se sentit obligé de se lever.
Quelques pas, son regard rougeâtre était devenu plus dur.


" Monsieur…je dois retourner…"

- Travailler...

Finit-il alors qu'il passait un bras autour des épaules de Thiann. Il reprit d'une voix ironique.

- Je ne doute pas une seconde que vous soyiez son genre d'homme mais voyez vous elle à du travail. Excusez -là.

L'homme lâcha Thiann et foudroya Artémis du regard. Lui restait calme- en extérieur- et gardait son sourire moqueur pour faire enragé le "dandy solitaire".
Il poussa le jeu jusqu'à approcher ses lèvres de l'oreille de Thiann et lui glisser quelques mots.

- Je te trouvait plus piquante à la gare. Aurais tu perdu de ta fougue?

" Il serait intéressant que vous ne parliez pas à la place de la demoiselle et que vous arrêtiez de jouer les chevalier servant! Il n'y à qu'a voir l'expression de son visage pour remarquer que vous en lui inspirer que du dégout."

Déclara le viel homme -'tain bientôt il sera en fauteuil roulant s'il Arty continu à le rabaisser!- d'un ton suffisant.
Artémis éclata de rire avant de rétorquer.

- C'est possible je l'avoue mais il me parraîtrait plus probable que se soit la main que vous avez posé sur elle comme si elle n'était rien d'autre qu'un bout de viande.

L'homme ouvrit la bouche pour répliqué mais Artémis ajouta:

- Maintenant veuillez nous excusez mais nous allons devoir vous quitter. Passez une bonne soirée.

Trop amusé de la mine écoeuré de l'homme Artémis ne put s'empêcher d'esquisser une révérence.
Il ramena ensuite Thiann jusqu'au bar en enlevant son bras.
Il vennait de la tirer d'un mauvais pas mais il ne fallait pas croire qu'elle allait lui tomber dans les bras -même si ça serait plus agréable-.

- Et bien Thiann! Tu aurait du me prévenir si tu avait besoin de quelqu'un pour t'escorter!

La moquerie était présente dans sa voix, pas une moquerie blaissante, non, une moquerie gentille.
Le genre de moquerie qu'on se lance lorsqu'on est encore étudiant...
Il lui sourit.

- J'espère que tu n'as pas oublier le rendez-vous que tu m'avait promis, j'ai eu l'impréssion que tu ne m'avait pas remarqué.

Ses yeux pétillait d'amusement, un vrai gamin....désespérant. Il avait dailleur pris soint de faire tous ce cinéma près de la jeune femme avec qui parlait Thiann avant d'aller servir l'autre tache(xD).
Il attendait une réaction, en espérant que ce ne soit pas une gifle cette fois...

[niak j'aime trop comment il decsend tout le monde alors que c'ets le comportement qu'il aurait en temps normale xD]

« …Travailler… »

Thiann réprima à grande peine un hoquet de surprise lorsqu’elle sentit un bras entourer ses épaules. Et ce n’était pas le bras de n’importe qui, c’était le sien, celui d’Artémis, par dessus le marché ! Elle n’avait même pas eu besoin de se retourner pour comprendre ce qui était en train de se passer.

« Je ne doute pas une seconde que vous soyez son genre d'homme mais voyez-vous elle à du travail. Excusez-là. »

Le « dandy » fusilla Don Juan du regard pendant que ce dernier poussait le vice jusqu'à murmurer des paroles dans l’oreille de la petite seveuse.

« Je te trouvais plus piquante à la gare. Aurais-tu perdu de ta fougue? »

Thiann tenta de s’écarter de lui en prenant un air outré.

« Il serait intéressant que vous ne parliez pas à la place de la demoiselle et que vous arrêtiez de jouer les chevalier servant! Il n'y à qu'a voir l'expression de son visage pour remarquer que vous en lui inspirer que du dégoût. »

Thiann se retint de sourire, il avait vu juste ce vieux pervers.

« C'est possible, je l'avoue, mais il me paraîtrait plus probable que se soit la main que vous avez posé sur elle comme si elle n'était rien d'autre qu'un bout de viande. »

La demoiselle asséna un coup de coude dans les côtes de son sauveur (?) en lui jetant un regard indigné histoire de lui faire comprendre qu’il n’avait pas à parler ainsi à un client. Elle ne sut pas s’il avait saisi le message car il ajouta :

« Maintenant veuillez nous excusez mais nous allons devoir vous quitter. Passez une bonne soirée. »

Le tout accompagné d’un révérence parfaitement ridicule pour ensuite quasiment traîner la jeune fille jusqu’au bar.

« Et bien Thiann ! Tu aurait du me prévenir si tu avais besoin de quelqu'un pour t'escorter ! »
« Je n’ai besoin de personne ! » Rétorqua-t-elle d’un ton acide.
« J'espère que tu n'as pas oublier le rendez-vous que tu m'avais promis, j'ai eu l'impression que tu ne m'avais pas remarqué. »

Derrière le dos d’Artémis, Mina souriait comme une démente en faisant de grands signes qui semblaient signifier « Belle prise ma grande ! ». Elle les tuerait un jour, tous les deux !

« J'aurais bien voulu...Je sais vraiment pas ce qui m’a pris de t’inviter ici, parce qu’en ce moment, tout ce que tu trouves à faire, c’est de me coller une montagne d’ennuis sur le dos ! J’aurais très bien pu me débrouiller toute seule tout à l’heure. Je ne vois pas de quel droit tu te mêles de mes affaires, qui plus est lorsque je travaille ! Alors tu vas me faire le plaisir de me lâcher un peu. Parce que jouer les chevaliers c’est bien joli mais ça ne m’aide en rien excepté peut-être me faire perdre ce boulot ! »

« Je n’ai besoin de personne ! »

Oui bon ça on s'en serait douté. Enfin peut être pas tout le monde étant donné qu'Artémis avait finit par intervenir.
Il ne pouvait pas non plus laisser tout le monde toucher celle qu'il voulait juste pour lui? Non bien sûr!

Les yeux de Thiann brillaient de colère et tout ce qu'Artémis voulait pour le moment c'était qu'ils continue ainsi.
Inconscient.

« J'aurais bien voulu...Je sais vraiment pas ce qui m’a pris de t’inviter ici, parce qu’en ce moment, tout ce que tu trouves à faire, c’est de me coller une montagne d’ennuis sur le dos ! J’aurais très bien pu me débrouiller toute seule tout à l’heure. Je ne vois pas de quel droit tu te mêles de mes affaires, qui plus est lorsque je travaille ! Alors tu vas me faire le plaisir de me lâcher un peu. Parce que jouer les chevaliers c’est bien joli mais ça ne m’aide en rien excepté peut-être me faire perdre ce boulot ! »

Là elle faisait érreur et Artémis n'allait pas se gêner pour le lui faire remarquer!
Un sourire en coin apparut sur son visage. Un de ses sourires qui ne signifiait rien de bon pour Thiann.

- C'est là que tu fait érreur. Effectivement aussi étrange que celà puisse parraître je suis moi aussi client ici. Comme tu le sais on put viré un client d'ici sur le claquement de doigt d'une d'entre vous. Sous quel prétexte? Je t'aurais agréssé. Bien sûr tu sais tous ça et tu l'aurait déjà fait si tu en avait réellement envie.
Nan le plus drôle dans cet histoire c'est que tu m'accuse de te mettre une montagne d'ennuis sur le dos alors que tu es très douée pour t'attiré des ennuis seule. Vois tu, ton comportement envers un client est inadmissible, je pourrais très bien dire que tu m'as porté atteinte et là. Disparu le diplôme de l'employé du mois.

Il passa une main dans ses cheveux désordonnés comme pour s'excuser de lui dire de tels choses.

Et puis il saisit le menton de la demoiselle, avec douceur.
Plongea son regard dans le gris des yeux de Thiann, il fallait la destabilisée.
Elle était adorablement hors d'elle et lui jouait avec sa colère comme un inconscient.
N'importe qu'elle femme lui serait tombé dans les bras depuis longtemps. N'importe laquel icompris la serveuse qui suivait leur échange avec attention.
N'importe laquel, sauf Thiann.

Artémis baissa très légèrement son visage vers celui de Thiann.
Nouveau sourire.
Le parfum du jeune homme mêler à l'odeur de la cigarette froid devait chatouiller les narines de la demoiselle... et bien sûr l'écoeuré contrairement à bon nombre de femmes.

- A ton avis pourquoi je n'ais put m'empêcher de virer ce pervers? Pourquoi la vision de ses mains sur toi m'on éjecté de mon siège et fait dire ces choses que tu ne supporte pas? Pourquoi ais je ce comportement qui t'inssuporte? Parce que quand j'aime je suis comme ça....Quand j'aime, Thiann. N'importe qui d'autre m'aurait lassé. Pas toi.

Son amie derrière devait être entrain de chanceler face à une tel déclaration. Comment allait réagir Thiann? Une nouvelle gifle était surment à prévoir et puis son explussion de l'endroit...

« C'est là que tu fais erreur. Effectivement aussi étrange que cela puisse paraître je suis moi aussi client ici. Comme tu le sais on peut virer un client d'ici sur le claquement de doigt d'une d'entre vous. Sous quel prétexte? Je t'aurais agressé. Bien sûr tu sais tout ça et tu l'aurais déjà fait si tu en avais réellement envie.
Nan, le plus drôle dans cette histoire c'est que tu m'accuses de te mettre une montagne d'ennuis sur le dos alors que tu es très douée pour t'attirer des ennuis seule. Vois-tu, ton comportement envers un client est inadmissible, je pourrais très bien dire que tu m'as porté atteinte et là. Disparu le diplôme de l'employé du mois. »

Les trait de la demoiselle se décomposaient peu à peu alors que Mina, toujours dans le dos d’Artémis, était à deux doigts de s’arracher les cheveux et semblait hurler « Espèce d’imbécile, on ne refuse pas un rendez-vous avec un canon pareil !!! ». Le contact des mains de l’inconscient sur elle lui envoya une série de frissons de dégoût le long de sa colonne vertébrale. Plus il se rapprochait d’elle, plus elle sentait le mélange écœurant de son parfum avec l’odeur de la cigarette froide.

« A ton avis pourquoi je n'ai pu m'empêcher de virer ce pervers ? Pourquoi la vision de ses mains sur toi m'a éjecté de mon siège et fait dire ces choses que tu ne supportes pas ? Pourquoi ai-je ce comportement qui t'insupporte ? Parce que quand j'aime je suis comme ça....Quand j'aime, Thiann. N'importe qui d'autre m'aurait lassé. Pas toi. »

Mina faisait toujours de grands signes, intimant son amie de profiter de la proximité pour embrasser le Don Juan sur le champ. Thiann ignora toutes ces recommandation et dégagea d’un geste sec la main d’Artémis de son visage.

« Très bien…Tu veux jouer à ça… » Murmura-t-elle avant de continuer plus haut. « Je vous prierais de retourner vous asseoir monsieur. L’heure n’est pas aux bavardages mais au travail. Cependant si vous préférez vous installer au bar plutôt qu’à une table, vous êtes le bienvenu. »

Le tout avec un grand sourire, évidemment.
Ainsi il se croyait le plus malin…il allait vite se rendre compte qu’à ce jeu-là il n’était pas le plus fort.
Pendant ce temps, l’autre serveuse était à la limite de l’agonie face aux paroles de la demoiselle au regard d’acier.

« Mina, cesse de t’agiter de la sorte s’il te plait. Nous avons beaucoup de clients et tu sais bien qu’il ne faut pas les faire attendre. » Dit-elle d’un ton étonnement calme avant de se détourner pour prendre deux nouveaux verres sur son plateau et mémoriser les tables qu’elle devait servir.

« Voulez-vous que ma camarade vous raccompagne ou retrouverez-vous le chemin de votre table tout seul ? » S’enquit-elle aimablement auprès du jumeau Killery.

Puis sans même vraiment attendre de réponse, elle tourna les talons et s’engagea d’un pas expert dans la cohue qui régnait en maître dans la salle.

« Très bien…Tu veux jouer à ça… Je vous prierais de retourner vous asseoir monsieur. L’heure n’est pas aux bavardages mais au travail. Cependant si vous préférez vous installer au bar plutôt qu’à une table, vous êtes le bienvenu. »

Elle était véritablement démoniaque!
Ce sourire, ce sourire qui signifiait "ne joue pas à ça avec moi", ce sourire le fit fondre.
Et puis son regard qui le fusillait, térrible contraste.

« Mina, cesse de t’agiter de la sorte s’il te plait. Nous avons beaucoup de clients et tu sais bien qu’il ne faut pas les faire attendre. »

Thiann se réveillait enfin. Artémis allait devoir faire appel à tout le self-contrôle dont il était doté pour ne pas la suivre à la trace entre les tables.
Empêcher d'autres que lui de poser les yeux sur la demoiselle. Il ne pouvait pas les blâmer, lui même aurait vendu son âme au diable si ça n'était pas déjà fait pour avoir le plaisir de possédé Thiann.
Pas juste la possédé, l'avoir à lui, et ce pour une durée indéterminé .
C'était peut être la façon dont elle le rejettait qui l'attirait de la sorte.
Artémis passa une main dans ses cheveux comme pour retrouver ses esprits.

- Enfin laisse ton amie tranquille, elle éssait seulement de t'ouvrir les yeux sur le fait que je suis quasiment à tes pieds...

Et encore un de ses sourires amusé.

« Voulez-vous que ma camarade vous raccompagne ou retrouverez-vous le chemin de votre table tout seul ? »

Elle s'était envolé avant qu'il n'ait put esquissé l'ombre d'une réponse.
Il soupira. Tourna son regard rougeâtre vers la dénommé Mina et lui sourit.

- Elle est comme ça avec tous ceux qui l'approche ou c'est juste moi?

Le jeune homme sorti une cigarette qui s'enflamma dans la seconde. Si Thiann ne souhaitait pas sa présence près d'elle alors pourquoi se priver?
Mina haussa les épaules dun air de dire " elle est incompréhenssible, j'abandonne" et alla porté leur commande à une table non-loin de Thiann.
Nul doute qu'elle voudrais parler à son amie.

" Tu prendras quelque chose?"

Artémis qui n'avait pas lâcher la silhouette de Thiann du regard se retourna pour voir le barman qui attendait ça réponse.

- Hum...Ouais, quelque chose de fort s'il te plait.

Le barman lui servit un verre d'un liquide ambré et bien connut du jeune homme.
Le tutoiment était venu naturellement, le barman devait avoir l'habitude des épaves qui attérissait à son bar après une épreuve.
Et puis il faut dire qu'il avait vu Artémis bon nombre de fois, ils se connaissait rapidement dirons nous.

" C'est bien la première fois que je te vois t'accrocher à quelqu'un comme ça. Personne n'aurait crus ça possible!"

Une gorgée brûlante glissa le long de la trachée du jumeaux Killery. Son sourire s'accentua alors qu'il tirait une bouffée de mort en feuille.

- Il faut croire que tout arrive, mon côté attire-emmerdes m'a jetter dans ses bras.

" Surment parce qu'elle ne te fera pas de cadeaux....Enfin ça tu dois déjà le savoir. Et puis te connaissant tu dois vraiment lui taper sur le système, désolé pour toi..."

Ah les amis! Quel soutiend impréssionnant... Le barman lui souriait, amusé . Il avait raison après tout la seule chose qu'il ne devait pas imaginer c'est qu'Artémis ne lâcherais pas l'affaire avant que la jeune femme ait céder.
Le barman servit plusieurs verre alors qu'Artémis s'appliquait à vider le sien.

- Dis moi tu la connait bien, Thiann?

Le barman le regarda étrangement. Qu'est ce qu'il avait à s'intéressé à Thiann à ce point? Il avait l'air sincère pour une fois... Étrange surtout qu'Artémis Killery n'était pas réputé pour sa fidélité, ni pour l'importance qu'il accordait aux femmes dans le domaine amoureux.
Disons qu'il avait besoin d'elle sans les vouloir tout le temps près de lui.

" Tu sais que tu m'inquiète là? Tiens prend ça c'ets pour moi..."

Et le verre se remplit de nouveau de ce liquide ambrée.

"...J'crois que t'a sérieusement besoin d'un remontant!"

Elle souriait, elle continuait à sourire comme si de rien était. Pourtant, tout ceci n’était qu’une grossière mascarade. Son cœur lui, hurlait. Quelques remarque scabreuses fusèrent autour d’elle des bouches de ces hommes qui avaient déjà bu un bon nombres de verres. Son regard se glaça instantanément, ils se turent. Elle n’était pas d’humeur à plaisanter. Non loin, Mina l’observait, indécise. Devait-elle lui parler ? Maintenant ? Ou bien laisser les choses se tasser un peu avant de remettre ça sur le tapis ? Elle connaissait Thiann, certes…Mais jamais elle ne l’avait vue se mettre dans un tel était. D’ordinaire elle gardait toujours cette mine impassible et prenait tout avec le sourire. Elle n’avait jamais vu ses yeux aussi effrayants. Il n’y avait pas trente-six mille possibilités, soit elle haïssait vraiment ce type, soit quelque chose la forçait à le repousser. Un jeu sinon ? Non, cela prenait des proportions trop importantes… Alors que pouvait-il bien se passer dans la tête de cette demoiselle ? Finalement elle s’approcha.

« Tia…Ca va ? »
« Oui, très bien merci. » Répondit-elle avec un sourire.
« Je…Tu…Pourquoi…Pourquoi tu repousses ce gars comme ça ? »
« Parce que je ne le supporte pas. »
« Mais il t’aime ! Tu t’en rends compte quand même ?! »
« Tout ça c’est du vent. C’est un coureur de jupons, il s’accapare toutes les filles qu’il croise pour assouvir ses « besoins masculins » puis les laisse tomber comme des vieilles chaussettes. »
« Je ne crois pas…Il est sincère quand il te parle. »
« Alors c’est un bon menteur… »
« Pourquoi est-tu si méchante avec lui ? »
« Je ne suis pas méchante, simplement objective. »
« Non ! Au contraire, tu es subjective ma grande ! »
« Stop ! On arrête ! On a encore beaucoup de travail. On aura tout le loisir de discuter lorsqu’on aura fini notre service, d’accord ? »

Mina fit un moue peu convaincue, persuadée que sa camarade se fera la malle aussi vite que possible dès qu’elles auraient fini. Mais la soirée n’était pas encore finie, elle trouverait bien le moyen de lui ouvrire les yeux.

Sans s’en rendre compte, elles étaient retournées au comptoir du bar. Artémis s’était affalé dessus, un verre d’alcool fort à la main. Et voilà, maintenant elle allait se retrouver avec une larve imbibée de Rhum et de Whisky sur les bras. Après tout, c’était un peu de sa faute s’il était venu au Dyonysos. Elle secoua légèrement la tête et se ravisa, il est grand, il peut se débrouiller tout seul…Et puis elle n’avait pas envie de s’exposer à une drame similaire à celui de la gare de ce matin. Elle avait eu sa dose de stupidités pour la journée.

Mais tout ça, c’était sans compter l’intervention de Mina qui s’était mis en tête de coller son amie dans les bras d’Artémis. Thiann l’aurait maudite pour être aussi obstinée, surtout pour des choses aussi inutiles.

Sans savoir sur quoi, ni comment, elle trébucha mais parvint à se rattraper in extremis au rebord du bar et à la chaise d’un client. Dieu merci, son plateau était vide. Elle se releva lentement, vérifiant qu’elle ne s’était pas tordue la cheville et adressa un regard d’excuse au barman qui lui sourit. Bizarre ce sourire…

« Pardon Monsieur. Veuillez excuser ma maladresse s’il vous plait… » S’excusa-t-elle avec un sourire gêné.

Ce ne fut que lorsqu’elle tourna les yeux vers le détenteur du siège qu’elle comprit. Elle chercha sa camarade des yeux avec l’idée de l’étriper sur-le-champ mais cette dernière avait tout bonnement disparu.

Artémis regarda son verre se remplir.
Le barman s'affairait à servir tout le monde tout en gardant un oeil sur le Don Juan de service. C'était bizarre cette histoire tout de même.
Artémis Killery était venu assez de fois en compagnie de bon nombre de jeune femme différente pour que le barman ai une idée du problème.
Enfin il n'était pas tout à fait malade sinon il serait entrain d'avaler un jus d'orange et fumerais des cigarettes en chocolat. Non il n'était pas si malade, il gardait la plupart de ses vices. Tant mieux sinon il perdrait l'un de ses meilleures clients (XD).

Artémis passa une main sur ses yeux, comme fatigué. Il faut avouer qu'il faisait subir à son corp un traitement de choc. Pourquoi avait il raté sa station de tram le matin? Tout aurait été plus simple s'il n'avait jamais rencontré cette femme.
Rien ne tournait rond pour lui, la preuve la plus flagrante était l'espèce d'indifférence avec laquel il regardait la jeune femme qui était collé à lui.
Elle au moins se rendait compte combien il était attirant.
Elle saisit la cigarette d'Atémis et tira une bouffé laissant une trace de rouge à lèvre. Ce genre d'attittude l'aurait en, temps normal, directement mené dans les bras du jeune homme.

" Dis moi Artémis..."

Elle éssayait de m'énager un certain suspence, son visage était près de celui d'Artémis.
Ses lèvres rouge frôlèrent celle du jeune homme, qui recula la tête.
Il la regarda un instant, mais qu'est ce qui clochait chez lui?
Ce qui clochait?
Ce qui clochait vennait de percuter sa chaise.

« Pardon Monsieur. Veuillez excuser ma maladresse s’il vous plait… »

Thiann, gêner, c'était elle qui vennait de quasiment s'affaler sur Artémis.
Elle aurait du il ne l'aurait surment pas lâcher. Il soupira doucement et lui sourit.
Elle ne souriait pas alors qu'elle le regardait puis jettait de regard de tous côtés pour retrouvé la "fautive".
Artémis aida la jeune femme au regard d'acier à se remettre sur pieds.
La pseudo-femme fatale qui vennait de se voir refusé un baiser n'appréciait apparement pas le fait que Thiann accapare l'attention de celui qu'elle convoitait.

"Tu pourrais t'excuser, non? Tu penses être trop bien pour ça peut être? Et ne le regarde pas co-...."

Artémis posa une main sur le bras de la furie et la coupa :

- Laisse je la conait et puis je dois dire que je n'ai pas la tête à ça ce soir.

Les pupilles de la jeune femme se rétrécirent sous la colère, Artémis Killery ne repoussait presonne de cette façon et elle se faisait jetter comme une mal-prôpre.
Thiann se vit gratifié d'un regard noir, glacial et on ne peut plus jaloux.
Et puis elle prit la cigarette d' Artémis et pris soin de lui écrasé sur le bras avant de partir, vexée.
Artémis grimaça et souffla sur le cercle rouge qui marquait son avant bras.
Il releva les yeux vers Thiann.

- Excuse moi, ça n'était pas prévu, enfin si tu ne m'empêchait pas m'intéressé aux autres femmes ça ne serait pas arrivé.

Nouveau sourire narquois.
Elle allait encore s'énervé. Il avait le don pour lui sortir des absurditées .

- Mais tu sais, tu n'avait pas besoin de me tomber dans les bras pour que je te pardonne. Pas que ça soit désagréable au contraire !

Il aurait bien carressé ses joues qui se teintait doucement de rouge sous la colère. Ou autre chose? Non il était inutile d'espéré autre chose venant d'elle.
Surtout avec l'attitude qu'il avait!

« Tu pourrais t'excuser, non ? Tu penses être trop bien pour ça peut être ? Et ne le regarde pas co-.... »

Thiann était sur le point de lui adresser une réplique acide lorsque le Don Juan de service prit les devants en jetant la pauvre fille sans le moindre égard.

« Laisse, je la connais et puis je dois dire que je n'ai pas la tête à ça ce soir. »

La greluche tenta d’assassiner la demoiselle aux yeux d’acier du regard sans grand succès avant d’écraser sa cigarette sur le bras d’Artémis. Elle ne put retenir une grimace en sachant très bien le douleur que cela pouvait provoquer.

« Excuse-moi, ça n'était pas prévu, enfin si tu ne m'empêchais pas m'intéresser aux autres femmes ça ne serait pas arrivé. »

Elle voulut répliquer mais se ravisa, ça ne servirait à rien de toute façon. Alors à quoi bon ?
Rien dans le comportement du jumeau Killery n’avait de sens. Il avait dans les bras une fille à deux doigts de l’embrasser - et qui aurait été prête à se damner pour avoir ne serait-ce qu’un tantinet d’attention de sa part - et la seconde d’après il l’envoyait balader comme si elle n’était rien de plus qu’un vieux chiffon. Elle secoua la tête ce qui désordonna un peu plus ses mèches grises, essayer de le comprendre était peine perdue. Tout ce qu’elle voyait, c’était qu’il n’avait pas la moindre considération pour autrui.
Elle se tourna vers le barman.

« John, passe-moi de l’eau et une serviette. »

Puis sans un mot elle imbiba le linge d’eau froide, prit le bras d’Artémis et mit le tout sur la brûlure.

« Mais tu sais, tu n'avais pas besoin de me tomber dans les bras pour que je te pardonne. Pas que ça soit désagréable, au contraire ! »

Elle aurait bien été tentée de lui coller sa main dans la figure mais elle se retint, inutile de se faire virer pour un tel crétin. Elle inspira calmement pendant que les ongles de sa main libre s’enfonçaient sauvagement dans sa paume. Elle ne devait pas perdre son sang-froid, pas ici.

« Désolée…Normalement il faudrait mettre ça sous l’eau courante mais pour le moment on va faire avec ce qu’on a. Garde ça une dizaine de minutes, ça devrait aller mieux après. » Fit-elle comme si de rien était.

« Ca t’arrive de réfléchir avant de parler ? Ou même de réfléchir tout court… » Reprit-elle ensuite.

Voilà qu’à présent elle se mettait à soigner ce crétin de premier choix. Enfin, elle ne pouvait pas non plus le laisser ainsi, c’était un client après tout. Qu’avait-elle fait au bon Dieu pour qu’un tel Don Juan s’entiche d’elle…dans une gare de tram qui plus est ?

« Franchement, ton comportement n’est pas logique. »

Trop fièr le Artémis.
Trop fièr pour montrer que , Oui une cigarette écrasé sur votre avant-bras est douloureuse. Et puis il doutait que Thiann aime le fait de le voir se pleindre de la douleur. Là il se trompait surment.
Le fait qu'il ne grimace même pas devait énervé Thiann au plus au point "ne pouvait-il pas abandonner les images ne serait-ce qu'un instant?"
Surment pas. La jolie demoiselle secoua la tête puis s'adressa au barman.

« John, passe-moi de l’eau et une serviette. »

Elle saisit son bras et applica la serviette imbibée d'eau sur la brûlure. Elle ne releva même pas la remarque qu'il avait fait dans le seul but de l'énervé.
En fin de compte Artémis utilisait avec Thiann une méthode de drague d'adolescent. Enerver la fille désiré pour qu'elle s'intéresse à nous...Bizarrement avant Thiann il avait compris que cette méthode ne marchait plus avec les femmes.

Il faut avouer qu'avec Thiann rien ne marchait...Qu'est ce qu'il aurait donner pour sentir les lèvres de la jeune femme éffleuré les siennes ?
Ne se rendait elle pas compte qu'il était face à elle dans la même situation que la jeune femme qu'il avait envoyé promener.
Comprenai-t-elle qu'elle le rejetait de la même façont?

« Désolée…Normalement il faudrait mettre ça sous l’eau courante mais pour le moment on va faire avec ce qu’on a. Garde ça une dizaine de minutes, ça devrait aller mieux après. »

Une chose qu'elle avait compris c'est qu'Artémis était un client comme un autre-un peu plus collant certes...- et qu'il fallait qu'elle le traite de la même façont qu'un autre.

« Ca t’arrive de réfléchir avant de parler ? Ou même de réfléchir tout court… »

Ou peut être pas...
Artémis profita de la main posée sur son bras pour caresser du bout des doigts ceux de Thiann.
Un regard amoureux, doux, sincère.
Mais se rendait il vraiment compte qu'il était plus engagé qu'il ne le croyait. Ce genre de regards ne traïssent pas. Si avant il déclarait aux femmes qu'il les aimait, ou s'il avait crus aimer ne serait ce qu'une fois, ces expériences s'étaient soldé par un échec sentimental de son côté. Une desception de l'autre.
Effectivement il n'était jamais tombé amoureux, on ne lui avait jamais apris.
Il écarta ses doigts et reposa sa main sur sa jambe comme s'il s'était brûler. Étrange comportement.
Il releva les yeux vers ceux de Thiann. Incompréhenssif.

« Franchement, ton comportement n’est pas logique. »

- Je sais et je ne cherche pas à comprendre.

Il rit et reprit:

- Si j'éssaitait je crois que je serait aussi énervé que toi. Que je te fuirait...

Il lui sourit doucement toujours un peu ironiquement. Et encore un changement d'attitude à encaisser pour Thiann. Comment pouvait elle le prendre au sérieux s'il gardait cette insuportable ironie sur les lèvres, dans les yeux...?

C’était proprement ridicule. Artémis jouant les chevaliers courageux…Il y avait de quoi se tordre de rire. Pourtant Thiann n’esquissa même pas un semblant de sourire. Elle ne se permettrait pas ce genre de fantaisie sous le nez de ce demeuré qui lui collait au train depuis le matin. Il trouverait probablement encore une remarque à lui faire, toujours plus embarrassante et énervante. Alors non, elle ne sourirait pas, quoi qu’il lui en coûte.

Elle sentit ses doigts sur sa main qui maintenait encore la serviette pressée contre la brûlure. Sans vraiment le vouloir, elle leva les yeux et croisa le regard de son prétendant. Ce qu’elle y vit eu pour effet de la déstabiliser encore plus qu’elle ne l’était déjà. Ses yeux ambrés, doux et…sincères ? Elle détourna vivement les siens.

N’y pense pas, n’y penses surtout pas ! Se répétait-elle. Elle ne devait pas se laisser avoir aussi facilement, question de fierté personnelle.

Les doigts d’Artémis se retirèrent aussi vite qu’ils étaient venus. Leurs regard se croisèrent à nouveau.

« Je sais et je ne cherche pas à comprendre. »

Il rit même si la demoiselle ne comprit pas ce qu’il y avait de drôle.

« Si j'essayais, je crois que je serais aussi énervé que toi. Que je te fuirais... »

Encore ce sourire doux et ironique à la fois. Merde quoi ! Ne pouvait-il donc jamais être sérieux ?

« Eh bien dans ce cas, tu devrais peut-être cherche à comprendre justement ! » Rétorqua-t-elle, toujours aussi acide.

« Tu te dis amoureux. Mais moi tout ce que je vois, c’est un gosse qui prend les filles pour des jouets. Et tu sais quoi ? Ca me dégoûte ! T’es complètement immoral et sans considération pour les autres, alors ne sois pas étonné que toute relation avec toi soit vouée à l’échec. »

Elle lâcha son bras et s’écarta de lui.

« John, tu pourrais t’occuper de lui. Je suis pas payée pour jouer les baby-sitter et j’ai encore du travail. N’hésite pas à le virer s’il commence à devenir encombrant. »

Elle s’empara des diverses commandes, plaçant adroitement les verres à pied en équilibre sur son plateau et partit à l’assaut de la salle.

[ellipse temporelle : minuit, fin du service de Thiann.]

Thiann déposa le dernier verre de son plateau devant un jeune homme aux cheveux frisés et poussa un léger soupir. Voilà, sa soirée était bel et bien finie. Elle allait enfin pouvoir aller se coucher. La journée suivante promettait d’être chargée, elle n’avait pas eu le temps de faire quoi que ce soit aujourd’hui. Elle se jura qu’elle trouverait le courage pour aller prendre des photos dans la vieille ville pour son projet à la fac. Mais pour le moment, elle ne rêvait que d’une tisane au tilleul et d’un lit confortable.

Elle rangea son plateau derrière le comptoir et prit le chemin des vestiaires. Thiann redevint la demoiselle aux cheveux gris mal coiffés et aux airs antipathiques. Seul son maquillage restait comme preuve de son passage au Dyonysos.

La porte de service du Dyonysos se referma dans un claquement métallique et Thiann se retrouva dehors. La nuit était claire. L’astre argenté, presque plein, projetait une lumière blafarde sur les ruelles mal éclairés. Tout était calme dans cette petite rue isolée. Pourtant on entendait le bruit de la foule qui se déversait en continu sur le pavé des avenues de la troisième zone. Elle frissonna, il faisait froid. De petits nuages de buée se condensaient devant ses lèvres à chaque expiration.


[il est tout à fait possible que Mina dise à Arty où trouver Thiann…Fais ce que tu veux de l'info. ^^ ]

« Eh bien dans ce cas, tu devrais peut-être cherche à comprendre justement ! »

Artémis faillit éclaté de rire. Il aurait put prédire ce qu'elle allait lui répondre. C'était trop risible.
Elle était si prévisible dans les remarques qu'elle lui faisait. En fait à l'entendre la seule chose qui la gênait vraiment était la prétendu immaturité du jeune homme.
Elle changerais d'avis un jour. Elle changerais forcément.

« Tu te dis amoureux. Mais moi tout ce que je vois, c’est un gosse qui prend les filles pour des jouets. Et tu sais quoi ? Ca me dégoûte ! T’es complètement immoral et sans considération pour les autres, alors ne sois pas étonné que toute relation avec toi soit vouée à l’échec. »

Peut être que si elle le voyait travailler elle changerais d'avis ? Non pour ça il faudrait qu'il soit sérieux. Et pourquoi devrait il changer pour elle?
Il répondit d'un ton détendu au possible.

- Tout de suite les grands mots! Effectivement je n'ai aucune considération pour qui que ce soit, mis à part Caliban. Effectivement je prend les femmes pour des jouets. Mais que veux tu ? Elles viennent vers moi pour ça. Elle veulent s'envoyer en l'air le temps d'une nuit. Si je ne pars pas le premier c'est elle qui le font.
Tout ça n'est qu'une histoire de fierté.

Il s'arrêta toujours en regardant Thiann. Elle allait exploser. Elle n'allait surment pas supportter ce qu'il lui disait. L'envoyer valser, lui dire que sa vie ne regardait que lui.
Elle lâcha son bras.

« John, tu pourrais t’occuper de lui. Je suis pas payée pour jouer les baby-sitter et j’ai encore du travail. N’hésite pas à le virer s’il commence à devenir encombrant. »

Elle avait saisit un plateau et s'était élancé à travers la salle. Artémis lui avait parlé d'un ton calme.
Maintenant il allait partir, la persécuter ne l'ammènerais à rien. Il allait rentrer chez lui. La laisser repenser à sa journée pendant quelques jours.
Oui il allait la laisser l'oublier un peu et réfléchir. L'étouffer n'était pas un bon moyen pour qu'elle l'appelle.
Et puis lui aussi devait se mettre les idées au clair. Finallement qu'avait elle de plus que les autres? Rien. Du piquant certes. Mais après? Qu'est ce qui lui prouvait qu'il n'allait pas être dégouté d'elle une fois qu'il aurait eu tout ce qu'il voudrait?
Rien.

Il règla se qu'il avait consommer et affirma au barman qu'il pourrais rentrer seul.

- Tu sais Artémis tu t'attaque à un gros morceau. Je ne l'ais jamais vu avec quelqu'un.

Un sourire en coin de la part d'Artémis précéda ce qu'il allait dire.

- Heureusemet sinon je crois que pour la première fois je serrait jaloux. Et puis je serrait peut être le premier.

Son sourire s'élargi, un homme aussi imbibé d'alcool qu'Artémis se redressa du comptoir et interveint, un sourire moqueur aux lèvres.

- Ou peut être qu'elle préfère les femmes!

Artémis éclata sincèrement de rire tout en s'en allant.

- Peut êre que tu as beaucoup trop bû!

Il passa la porte et respira une bonne bouffée d'air, sans fumée de cigarette, sans odeur d'alcool.
Plus un bruit. Si, la rumeur de la discothèque. Artémis s'adossa au mur de l'entrée.
Il attendait une jeune femme. Une jeune femme qui sorti vers minuit. Une jeune serveuse.
Elle marchait d'un pas préssé. Artémis lui attrapa le bras, doucement.

- Mina? Excuse moi si je t'ai fait peur.

Ajouta-t-il lorsqu'il remarqua la mine de la jeune femme.

- Toi tu veux savoir où habite Thiann!

Perspicace la copine! Et pas très solidaire. Ils arborraient maintenant un sourire radieux. Elle avait déjà un papier et un crayon. Elle lui notait rapidement l'adresse de son amie.
Elle lui tendis le papier avec un grand sourire.

- Et bien tu n'as pas peur de la mort...J'admire ton courage!

- Je travaille avec la mort alors tu sais...

-Dans ce cas...

Artémis lui prit le stylo, et releva la manche de la jeune femme. Il y inscrit son numéro. Pas celui de Caliban. Le sien, pour une fois.

-...Tu pourrais lui transmettre ça? Et puis si tu as besoin de quelque chose à l'occasion.

Il glissa le papier dans sa poche et lui fit une bise rapide avant de repartir dans la ville. Il n'allait pas rentré directement après tout les jeunes femmes prête à ce jetter à ses pieds étaient casiment majoritaire dans cette ville.

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Elle s’efforçait de ne pas penser à la soirée qui venait de se terminer. Mais celle dernière ne cessait de s’infiltrer sournoisement dans son esprit à chaque seconde d’inattention de la part de la demoiselle. Les derniers mots d’Artémis revenaient toujours, comme un refrain infâme.

« Tout de suite les grands mots ! Effectivement je n'ai aucune considération pour qui que ce soit, mis à part Caliban. Effectivement je prend les femmes pour des jouets. Mais que veux tu ? Elles viennent vers moi pour ça. Elle veulent s'envoyer en l'air le temps d'une nuit. Si je ne pars pas le premier c'est elle qui le font. Tout ça n'est qu'une histoire de fierté. »

Il était encore plus abject qu’elle l’avait imaginé ! Enfin non, pas exactement, il était aussi abject qu’elle l’avait tout d’abord supposé…mais elle ne pensait pas vraiment qu’une telle chose soit réellement possible.
Les femmes le côtoyaient juste pour … prendre du plaisir ? Si c’était vraiment le cas, alors elles étaient encore plus pitoyables que ce déchet.
Quoi qu’il en soit, une chose était à présent bien claire dans l’esprit de Thiann. Jamais au grand jamais elle ne s’autoriserait à éprouver autre chose que du mépris ou de la pitié envers Artémis Killery. Comment osait-il se prétendre amoureux d’elle ? La demoiselle prenait ça purement et simplement comme une insulte.
Au fond, elle ne s’était pas trompée sur son compte. Il n’était rien d’autre qu’un coureur de jupons.
En un sens, c’était presque rassurant. Il l’aurait oublié d’ici quelques jours. Un vague sourire s’étira sur son visage. Tant mieux, elle aurait la paix. Il suffirait juste qu’elle se débrouille pour ne jamais le recroiser et pour qu’il n’ai jamais ses coordonnées.

Elle fit quelques pas et s’enfonçait dans la marée humaine qui déferlait dans les rues lorsqu’une voix haut perché l’appela.
Mina.
Cette dernière agitait les bras en l’air pour que son amie la remarque et pointait son bras gauche du doigt.
Thiann ne compris pas.
La brunette l’attrapa par le bras et l’extirpa de la foule.

« Thiann ! Thiann !!! Il m’a dit de te transmettre son numéro ! »
« Qui ‘Il’ ? » Fit la concerné, ne percutant toujours pas. Mais peut-être ne voulait-elle pas comprendre ?
« Mais Luiiii !!! Artémis !!! Le canon qui te faisait les yeux doux au bar ! »
« J’en veux pas ! » Rétorqua-t-elle aussitôt.
« Tu peux pas lui faire ça ! »
« Bien sûr que si, je vais me gêner ! C’est un mec odieux. Je vois pas pourquoi je devrait chercher à le contacter. »
« Mais il t’aime ! »
« C’est des paroles en l’air tout ça ! Du vent ! Rien d’autre ! Je te parie que d’ici deux jours il aura oublié comment je m’appelle. »

Mina l’observait avec un étrange sourire qui semblait dire « non, garanti qu’il ne t’oubliera pas… ». La demoiselle aux cheveux gris fut prise d’un énorme doute…elle n’aurait tout de même pas osé…

« Tu…Tu ne lui a rien dit sur moi, n’est-ce pas ? »
« Ben… »
« Tu ne lui à pas donné mon adresse ni mon numéro ? »
« Ben… »

Mina tordit ses doigts et prit une mine coupable.

« Si… »
« C’est pas vrai !!! Je peux pas te faire confiance !!! »
« Mais… C’est qu’il avait l’air tellement triste ! Puis j’aimerais bien que ça marche pour toi cette fois ! »
« Avec lui, jamais ! Plutôt crever ! » Fit-elle rageusement avant de tourner les talons.

Là, elle avait décroché le pompon ! Il savait où elle habitait !
Mais c’est pas vrai !!! Qu’avait-elle fait à Dieu, au monde et à tout le reste pour qu’on lui inflige un truc pareil ?!?

Elle prit la direction de la gare puis se ravisa.
Il devrait prendre le tram pour rentrer, elle risquait de le croiser là-bas.
Prenant le chemin inverse, elle se fondit dans la foule, se laissant entraîner au hasard dans les rues bondées de la ville.

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