Dratois habitué à ce genre de "travaux" comptait le finir vite fait, bien fait. Pourtant le temps lui manquait cruellement, effectivement, perpétrer un crime dans ce quartier relève presque du miracle, de plus, si les services de protection des témoins s'apercevaient de la disparition d'un de leur protégé, ils lanceraient toute une meute de patrouilles à leur recherche, et ça ce n'est pas bon pour le commerce. Mais, après tout, Dartois connaissait bien ce quartier, il y avait commis les crimes les plus abominables, à en croire les rapports de la police.
C'est dans cet état d'esprit qu'il continuait d'avancer dans les rues bondées par les foules rentrant chez eux. Il jetait des regards furtifs pour voir si personne ne voulait lui voler son contrat. Puis le petit homme lança de tout son embonpoint:
-Où m'emmenez-vous? et c'ets encore loin?
Dartois ne voulait pas repondre à cette question, d'ailleur il ne voulait même pas lui adresser la parole.
-Aller ne soyez pas timide, on va passer un long moment ensemble, vous savez!?
Dartois se stopa net, aucune expression ne s'échappait de son corps rigide, rien exépté la froideur de son regard. Le petit bonhomme potelé senti son rytme cardiaque s'emballer comme si les ténèbres eux-même frappaient à sa porte. Puis, quelques mots sortir de sa bouche, sur un ton tout aussi glacé.
-On va à l'hotel, pour brouiller les pistes...
Après tout, il ne mentait pas car il préférait que personne ne puisse remonter jusqu'a lui. Sans un mot il tourna sur ses talons pour reprendre sa marche.
-Tiens, ça tombe bien j'en connais un petit et discret. Et je peux vous affirmer que la nourriture y est fameuse...
Pathétique, voila l'image que dartois perçut de cet homme grassouillet. Il allait surement mourir, du fait de sa condition de témoin génant, et pourtant seul la nourriture le perturbait. S'il en aurait eu l'occasion Dartois l'aurait abattue sur place comme un chien. mais de nos jour les témoins et les système de surveillance son assez génant.
Ainsi donc dartois accepta la proposition de l'homme, après tout aller dans des endroits familiers est une erreurs pour tout témoin dont les jours sont comptés. Ainsi les piste qui pourraient remonter jusqu'a lui se fesait de plus en plus mince.
Arrivé devant l'hotel Dartois apostrofa le témoin:
-Je ne te suis pas, pour vérifications de routine. Prends une chambre discrete, pas de fenêtre sur la rue, compris?
-Si tu connais cet hotel et que tu peux me donner un numéro de chambre on peut facilement gagner du temps...
L'homme répondit du tac au tac avec un petit sourire frais:
-Chambre 28, ne vous trompez pas
Décidément celui-la, il creusait sa propre tombe...
Dartois passa par une porte de service histoire de passer innaperçut, il esquiva sans problème les employés mort de fatique qui ne pourraient même pas voir une mouche se poser sur leur nez. Enfin il monta les deux étages qui le séparaient de son contract, enfin il en aurait fini avec tout ça et il pourrait passer à autre chose.
N°28 c'était ici. Dartois ouvrit la porte qui n'était visiblement pas fermé- Bon dieu mais il veut vraiment mourir celui-la? Ils ont foutu quoi à la protection des témoins? ils ne savent décidément plus faire leur job? -Qu'il en soit ainsi... Mr Forcklay faites vos prières. Dartois sorti son révolver, ou plutît son fusil à une main. l'obscurité régnaint dans la pièce et, dartois comptait sur leffet de surprise pour tuer sa victime sans un bruit.
A peine quelques secondes plus tard la lumière s'alluma d'un coup. La vision de Dartois en fut perturbé l'espace de quelques millième de seconde, hélas pour lui c'était suffisant pour que les 5 policiers de garde le tienne en joue. Un piège, il était tombé dans un piège grostesque. Il aurait voulu tuer tout l'assemblée mais il était déjà en joue et surtout il était trop près de lui pour espérer éviter les tirs. A la rigeur il pourrait en tuer 2 ou 3, mais les autres le toucherais inévitablement.
-Police. Pause ton Arme doucement.
S'en était fini de Dartois et, ses dernières pensées furent pour sa petite soeur qu'il laissa derière lui.
*Pardonne moi*
Dartois laissa tomber son arme à terre et, resta passif devant l'intervention musclé de la police.
Ainsi s'acheva l'histoire du plus redoutable des tueurs à gages de ce siècle...