Voilà alors que ma mère arrive enfin pour commencer l’expérience. Le corps médical est présent et le général de la défense assiste aussi vu que cela sera surtout pour tous ses hommes et ceux de la police.
Je prends l’objet de l’expérience, GR1 et GR2 viennent avec moi, portant ma trousse spéciale d’outils de labo et chirurgicaux de derniers cris.
Dans le bloc opératoire, l’homme est installé sur la table et réveillé. Maintenant nul n’est besoin d’endormir pour les interventions. Un nouveau moyen trouvé par ma mère et ses collaborateurs nous permet de faire une injection dans le cou à l’aide d’un pistolet laser tétanisant tous les muscles et les nerfs qui ressentent la douleur. La personne peut alors parler avec nous mais ne ressent aucun douleur ni rien du tout. Je prépare aidée de mes deux androïdes mon nécessaire et ma table pour mettre mes instruments.
Nous faisons fermer les deux portes d’accès, stériliser toutes les personnes présentes par un système de fumage non toxique. Après cela j’enfile ma blouse et mes gants à usage uniques, mets mon masque et mes lunettes loupes de précision, qui sont des microscopes et qui permettent de travailler avec une précision extrême.
Nous faisons l’injection à notre patient et commençons l’intervention. Je retire le globe oculaire atteint par le métal, coupe alors les nerfs optiques et les ligaments qui le retiennent. Dés lors, je sors le nouvel œil, branche les câbles et le mini ordinateur pas plus gros qu’une tête d’épingle, puis mets en place le nouveau globe. Je maîtrise la mise en fonction de l’ordinateur, paramètre les données et configure les données sur son ordinateur oculaire et sur le mien. Après avoir réussi à tout remettre en place, c’est ma mère qui prend la relève.
Nous refaisons une piqûre par injection pour réveiller tous les muscles et nerfs du patient et lui demandons de regarder autour de lui.
Ma mère lui fait subir des tests spéciaux d’acuité visuelle.
« Regardez toute la salle et nous y avons cacher une boite de 5 cm2 retrouvez la moi. »
Le patient se redresse et fait marcher son œil. Il trouve en moins de 5 minute la boite pourtant bien dissimulée.
« Bon Melyssa, je le prends dans notre centre pour une semaine afin de voir ce que cela donne, vérifier que cela fonctionne bien et pour pouvoir te donner le feu vert pour en refaire d’autres. Je t’envoies les donner par intranet. Tu auras les comptes rendus chaque jour. »
« Bien mam’s, il me faudra tout savoir, le temps qu’il met à s’y adapter, les accommodations oculaires entre cet œil et le véritable œil, tout ce qui va avec. Si tu as un soucis, fais moi appeler et je réglerai cela sur place. »
« Bien, bon, nous y allons ma fille. Continues à bien travailler, ton père et moi sommes fiers de toi. »
« Merci mam’s et bon retour. »
Je repars avec GR1 et GR2 dans mon laboratoire ou je note mentalement tout ce que j’ai fait et rentre les données de mon ordinateur microscopique.
Il est déjà très tard, je n’ai pas vu le temps passer, je suis un peu fatiguée et j’ai envie d’aller boire un coup avant de rentrer à la maison.
Ma journée de travaille se termine après quelques autres recherches mises en route. Par la pensée, j’allume l’ordinateur de chez moi pour qu’ils prenne les données que ma mère m’envoie régulièrement de l’intervention de l’après midi. Comme ça en rentrant je pourrai vérifier un peu l’évolution.
Je remercie GR1 et GR2 pour l’aide de la journée. Leur demande de vérifier les données de la micro vie et de me joindre s’il y a un soucis…
Je passe dans le sas prends ma douche de désinfection et me rhabille. De là, je passe au contrôle, et reprends le tram.