Nom: Yorudo
Prénom: Ayame
Surnom: Kuro
Âge: 21 ans. Née à Neocity
Profession:
Malgré des études en commerce Kuro est actuellement sans emplois, mais touche un peu à tout type de trafique ou de contrat. Elle n'est pas très regardante sur les gens, qui l'emploi du moment que sa paye et que le travail ne nui pas à sa famille. Peu importe si le travail en question est légal ou non d'ailleurs ...
Zone d'habitation: Zone 1 côté Sud. Elle habite un « appartement » … enfin soyons réaliste le nommer comme tel serait bien trop élogieux. Quatre murs, un toit, et des courants d’airs … Certaines personnes surnommerais ce lieux « planque », mais l’appeler « squat » serait bien plus approprier.
Salaire souhaité: Salaire variable en fonction du travail
Compte en Banque: 100 000 Unis
Possessions: -
Casier judiciaire: Vierge
Description physique:
Tous ceux qui ont un minimum parcouru les ruelles de Neocity savent qu'il ne faut pas toujours ce fier aux apparences. Pourtant, la nature humaine veut que l'on juge parfois une personne au premier regard...mais seul les idiots ou les innocents s'arrêtent sur cet avis.
En croisant Kuro pour la première fois, on ne voit qu'une jeune femme à l'aspect désœuvré et perdu. Des longs cheveux châtains lui tombent sur le visage cachant souvent son regard et donnant lui donnant une allure fuyante et discrète. Vêtue d'une veste légèrement trop ample et pour elle, elle semble maigrichonne et dégingandé. Pourtant, elle n'est pas si grande et fait tout au plus un mètre soixante-dix. Ses mains cachées sous ses manche trop longue, ses pieds traînant sur le sol dans une vielle paire de Rangers usées, elle ne parait pas plus différente que le reste des miséreux du Sud de la Zone 1.
En regardant Kuro de plus près, on peut remarquer des yeux verts aux formes trahissant ses origines asiatiques. Une bouche fine se dessine sur son visage et semble ne jamais avoir formé un sourire. Elle est mince, mais ses bras montrent des muscles qui se dessinent et prouve qu'elle n'est pas dénuée d'une certaine forme physique. Sa peau est blanche presque pâle et étrangement elle parait bien plus propre et entretenue que la plupart des résidents du Sud de la Zone 1. Si on est vraiment observateur, on peut alors voir que ses cheveux ne sont pas mal soignés, eux non plus et paraisse impeccablement coupé. Indéniablement, sous son aspect de vagabond, se cache une femme attirante et belle.
Maintenant, une seule question reste en suspens : La reconnaîtrez-vous vraiment dans un autre lieu et dans d'autre situation ? ... Car souvenez vous, il n'est pas bon de se fier aux apparences.
Caractère:
Le caractère ! Voilà, la face cachée de chacun, qu'il est souvent difficile d'ailleurs de d'écrire soit même. Kuro est avant tout une jeune femme peu expressive, qui dévoile ses sentiments que d'une manière retenue et en de très rare occasion. Ceci en fait une personne plutôt froide et peu attrayante affectivement parlant. On peut en partie la considérer comme légèrement asociale et certainement solitaire. Ne voulant jamais se dévoiler, elle est lunatique et ses réactions la portent régulièrement sur la défensive au moindre écart affectif. Elle aime avant tout diriger les évènements et déteste quand les choses lui échappe. Mauvaise perdante, elle aime le travail bien fait et déteste laisser quelque chose inachevé surtout quand elle en donne sa parole. Elle a un honneur éduqué par sa famille et ne tournerait pas le dos à ce précepte. Tout ceci en fait une personne fiable quand on l'a de son côté et un vrai cauchemar quand on est son adversaire. Même dans ce premier cas, elle n'apprécie pas les marques d'affections et apprécie avant tout qu'on la respecte. Ceci dit, elle sait pertinemment que ce genre de choses se gagnent et n'est pas toujours simple à obtenir. La violence n'est pas une chose quelle évite forcément et malgré ce que ça peut entraîner comme problème. Pour certain elle est courageuse, pour d'autre elle est suicidaire ou inconsciente et aucune de ces personnes n'a vraiment tort. Son principal défaut, est qu'elle est parfois provocatrice, ce qui l'a déjà entraîné dans certaines situations peu enviables. Elle connaît la rue et y a vécu suffisamment longtemps pour éviter les mauvais coups, mais elle connaît aussi la vie dans le nord de la Zone 1. Elle chance alors de comportement s'adaptant ainsi entre ses deux classes financières totalement opposé.
Biographie:
Yorudo... Ce nom ne vous évoque rien ? Vous n'êtes pas donc pas du milieu... je me trompe ? C'est bien ce qui me semblait. Et si je vous dis : Yakuza ? Ah ! Voilà que vous êtes bien plus perspicace, mais ne voyez toujours pas où je veux en venir. Yorudo Kenichi n'est autre qu'un membre influent de la « famille ». Il est marié à Yorudo Cho et on une fille unique Ayame qui se fait appeler maintenant Kuro. Je vois dans vos yeux votre étonnement et vous vous demandez comment cette jeune femme de famille aisée s'est retrouvée dans les rues des bas quartiers de Neocity. Je vais donc vous raconter toute son histoire.
Ayame est natif de Neocity et comme vous le douté elle a eut une éducation très stricte et tout aussi traditionnel. Elle avait malgré ceci une vie des plus faciles et vécu longtemps dans l’ignorance de la provenance réel des biens de son père. Ainsi très jeune, elle fut instruite par sa mère à l’art japonais, aux attitudes à tenir dans la bonne société, tout en ayant une vie que beaucoup auraient rêvés, loin de tout soucis qu’engendre la pauvreté. Tout fois, à l’age de onze ans, son père estima qu’elle était suffisamment grande pour débuter une vraie éducation et décida de la prendre lui-même en main. Ce fut tout d’abord en lui apprenant comment ce défendre. Après les journées bien remplies dans son école privée, elle rejoignait donc son père pour suivre des cours bien différents de ses camarades de classe. Les quatre premières années, elle fut instruite aux arts martiaux et même à l’utilisation de sabre traditionnel. Un apprentissage des plus éprouvants pour cette petite fille qui pensait que tout ceci était courant dans toutes les familles de Néocity. Toutes fois, Ayame se pausait de plus en plus de questions durant ces quatre années. Avec le temps et au contact des autres enfants de son école, elle se rendit peu à peu compte que tout ceci n’était pas commun.
Finalement, le jour même de ses quinze ans alors que le repas familial se déroulait en son honneur, elle osa parler et interroger son père. Celui-ci soupira légèrement et se dit qu'il était temps pour sa fille de comprendre. Il lui expliqua alors pendant de longue heure le passé de la lignée familial, l'histoire des yakuza dans les siècles et les liens entre ce qu'elle avait appris et les traditions des « familles ». Ce fut un bouleversement pour l'adolescente qui prenait conscience de choses qu'elle ignorait volontairement. Car jusqu'à ce jour, elle se voilait elle-même l'esprit devant nombres d'évènements ou d'indications qui auraient du lui ouvrir les yeux. Maintenant, elle se rendait compte que bien avant ce jour, elle savait déjà tout ceci, mais ne préférait pas les voir. Pendant plus d'un mois, elle se referma sur elle-même, coupé du monde et surtout de ses parents, mais peu à peu elle reprit sa vie. Elle continua sa formation, comprenant maintenant à quoi lui servait tout ceci, ainsi elle apprit aussi à utiliser une arme à feu, mais aussi les règles fondamentales qui dirigeaient la « Famille ».
Puis vint l'année de ses dix-huit ans. Elle quitta alors la maison familiale pour faire des études de commerce. Jusqu'à cette année là, Ayame avait toujours été obéissante envers ses parents et était une enfant modèle. Pourtant, à l'université elle débuta ce qu'on pourrait appeler une crise d'adolescence tardive. Elle se demandait à quoi bon faire des études, vu que son avenir était tracé, elle serait d'ici peu une Yakuza et marcherait sur les traces de son père. Pourtant, elle ne devait ceci qu'au lien du sang et non par ses propres actes. Tout ceci la révoltait et ce fit très vite sentir dans ses études et son attitude. Son cerveau explosait de sentiments opposés et elle devenait irritable et agressive. Elle abandonna les études et finit par traîner avec différents gangs dans le Sud de la zone 1 ou encore dans la zone 5. Cependant, elle ne resta pas fixé à un groupe. Ce fut à cette époque qu'elle se fit appeler Kuro.
Elle voulait prendre sa vie en main et réussir par elle-même, mais pas pour autant dans une branche différente de celle qui lui était destiné. Elle eut d'ailleurs quelques petits soucis avec la police, mais un petit délit contre une armée d'avocats et quelques milliers d'unités peuvent supprimer bien des soucis et son père savait y mettre les formes. Ceci explique le casier vierge de la jeune femme. L'« éducation » de son père qu'elle avait suivi, lui servit bien plus qu'elle ne l'aurait imaginé. Vous pensez peut-être que tout ceci n'était qu'un caprice d'une petite fille gâtée... Détrompez vous, car vivez plus d'un mois dans les rues et vous verrez qu'une fille capricieuse aurait fait demi-tour très vite. Non, au bout de trois ans Kuro a appris à vivre dans la rue et à se faire ses propres relations. Elle n'a pas coupé tous les ponts avec ses parents, ni la « famille » et use parfois de ce lien. Dans certain établissement aisé où certain lieu particulier, on s'incline encore au passage de la jeune femme en l'appelant « Mademoiselle Yorudo».
Si vous êtes persuadé que la jeune femme désœuvrée croisée dans le sud de la zone 1 ressemble étrangement à cette femme en tailleur que vous avez vu dans ce restaurant chic de sushi ... Peut être que c'est bien plus qu'une simple ressemblance.
Dorénavant, Kuro s'est en quelque sorte trouvée, elle ne cherche plus qu'à forger sa carrière ... à moins que son passé ne la rattrape bien avant.
