Nom: Mc COY
Prénom: Angus
Âge : 35 ans, né à Néo City
Profession: détective privé
Zone d'habitation: zone 4 en bordure de la zone 5
Salaire souhaité: 2500 retraite de la police et le reste en fonction des affaires traitées
Compte en Banque: 7500
Possessions:-Véhicule personnel
-Bureau en zone 4
-Arme de poing
Casier judiciaire : -conduite en état d’ivresse 2448
-Voie de fait sur agent intervenu pour cause de bagarre 2448
-Insultes à agent dans l’exercice de ses fonctions 2448
-Entrée par effraction au domicile d’un particulier 2448
Description physique:cheveux noirs
yeux noirs
Pas de signes particuliers
Angus porte sur lui ses 35 ans, il a les traits légèrement tirés en permanence. Il possède un visage que les gens pensent avoir déjà vu mais qu’ils ne peuvent décrire en détail.
Sa silhouette est plutôt svelte avec ses 1m75 et ses quelques 65 kg. Cependant lorsqu’il le faut Angus sait développer une attitude moins banale où ses mouvements deviennent beaucoup plus rapides et fluides.
Il a pour habitude de porter une veste de cuir noir, des jeans noirs et une chemise écrue ainsi que des chaussures montantes noires.
Caractère: Quoi encore une évaluation psy, vous commencez à me gonfler ! Si c’est pour m’entendre dire que je suis un paranoïaque à tendance obsessionnelle en phase de déprime, votre collègue l’a déjà fait il n’y a pas un mois.
Et oui je supporte plus l’autorité, pour ce qu’elle m’a soutenu l’autorité quand j’en ai eu besoin.
Quoi encore ! Je supporte pas non plus les mecs qui abusent de leur force ou pouvoir sur les nanas, surtout quand ils en font leur punching ball. Ca a le don de me mettre en rogne, et quand je suis en rogne je cogne.
Mea culpa, mea maxima culpa. Je suis méchant, très méchant.
Bon sérieusement, je sais que je suis sur la corde raide et qu’on m’attend au tournant pour me mettre hors circuit. Pourquoi vous croyez que je sois devenu privé ?! C’est ma thérapie à moi : mettre mon nez partout et surtout filer un coup de main à ceux que personne n’aide jamais. Alors vous pouvez me coller l’étiquette que vous voulez et me donner un autre rendez-vous, je reviendrai vous voir. Vous m’êtes plutôt sympathique et en plus vous êtes mignonne.
Biographie:Oui je connais la chanson : parlez-moi de votre enfance.
Vous êtes mignonne et sympa mais faudrait pas trop abuser. Je suis né il y a trente cinq ans dans cette bonne ville de Néo City. Mes parents étaient tous les deux des scientifiques : un bio généticien et une spécialiste des nanotechnologies. Autant vous dire que j’avais une cueillere en argent dans la bouche. Bonne éducation, bonnes écoles privées, meilleur club sportif pour une accession au gravball. J’ai suivi des études scientifiques - oh surprise ! – qui devait me mener vers une brillante carrière identique à celles de mes parents mais voilà, je me suis cassé la figure de mon pied-d’estale en me retrouvant dans une fusillade en pleine rue. Les balles fusaient en tous sens et j’ai senti en moi monter une adrénaline pure supérieure à celle que je connaissais sur les stades. Je ne sais pourquoi je me suis mêlé de cette affaire. Un Flic s’était fait descendre t j’ai choppé son flingue que j’ai utilisé pour mettre un bastos dans le loubard qui arrivait pour le finir. J’ai vomi pendant une semaine à l’idée d’avoir tué un mec. J’ai vu pas mal de vos confrères éminents spécialistes des chocs post traumatiques. Mes parents ne savaient plus quoi faire, moi j’ai choisi. J’avais dix-neuf ans et j’allai devenir flic.
Je vous dis pas le beans à la maison. Ils ont bien été obligés d’accepter lorsque je suis arrivé avec le résultat du concours. Je me suis inscrit sous le nom de jeune fille de ma grand-mère paternelle pour ne pas bénéficier de passe-droits avec mon nom.
Si je vous raconte tout ce que j’ai fait dans la police aujourd’hui vous allez vous ennuyez ferme. Je vais vous faire les grandes lignes.
Deux ans à la section 8 (Préservation de l’ordre public), c’est là que j’ai retrouvé le flic dont j’avais sauvé la vie. Il m’a pris sous son aile pour m’apprendre la rue, la conduite et tout ce qu’un flic de terrain doit savoir. J’ai découvert avec lui que la police était une équipe même s’il y a des conflits entre les joueurs. Il m’a appris à ne pas me faire avoir par l’argent facile de la corruption et à fermer les yeux sur deux trois petits trucs. James Rotherfield, sergent chef. Depuis j’ai appris qu’il s’était fait tuer par un gang. C’est lui qui m’a poussé à faire des études en criminologie. Il m’a aussi inscrit à mon insu à la section 2 (brigade antiterroriste).
J’ai passé les tests et j’ai été admis. Trois ans à parfaire mes techniques de combat à mains nues, avec armes blanches et toutes les armes de tir possibles. Je faisais en plus les profils des différents chefs de groupuscules pour qu’on puisse cibler nos actions.
Mon chef d’unité m’a proposé de le suivre dans une autre section à laquelle il venait d’avoir un poste : la section 6 (lutte anti-sectes). Je crois que c’est là que j’ai rencontré le plus de barjots de toute ma chienne de vie. J’infiltrais sous couverture, on noyautait, on posait des écoutes et faisait sauter les plus ennuyeuses de ces fichues sectes. Plus facile de rentrer qu’avec les gangs mais plus dur de nettoyer.
Ah oui, entre temps je me suis marié avec Jesse en 2435. Je l’ai rencontré à la fac au moment de mes cours de criminologie. Elle était étudiante en sociologie comportementale et préparait un mémoire sur les gang et leur action sur la société.
Trois ans plus tard notre fille naissait : Yasmine. Mes deux lumières dans mon monde sombre quotidien.
Jamais je ne les ai oubliées même dans mon boulot.
Elles m’ont soutenu lorsqu’en 2442 j’infiltrais une secte plutôt violente. Je sais pas comment ils ont su que j’étais flic mais en tout cas ça leur a pas plus. Un de leurs hommes surnommé Wolfer s’est occupé de moi. J’ai passé une semaine entre ses mains expertes. Il a utilisé tous les moyens médicaux auxquels il avait accès pour me torturer physiquement et faire de moi zombie, une poupée de douleur. Il m’a proprement disséqué, éviscéré tout en me faisant participer à sa jouissance sadique et macabre. Lorsque les gars de la section ont réussi à me retrouver, même le légiste à gerbé devant le spectacle.
J’étais vivant grâce à deux choses : ma femme et ma fille. Une partie de mon cerveau où elles étaient avait créé un rempart contre la douleur et je m’y étais réfugié.
Un an d’hosto et centre spécialisé, avec pour médecins privés mes parents. Ils m’ont expliqué en me demandant pardon qu’ils n’avaient pas pu faire autrement que d’appliquer une procédure test. J’étais trop mal en point pour me remettre naturellement alors la science avait du m’aider. Même avec ça se fut long.
Ils m’ont parlé d’amélioration musculaire par tissage nano moléculaire, de changement complet du programme génétique de mon système immunitaire et de guérison. J’avais perdu un œil qu’ils ont remplacé par une prothèse dernier cri évolutive mêlant organique et nano technologie.
Sur le moment j’ai pas compris l’impact que cela aurait sur ma vie.
Heureusement Jesse et Yasmine étaient là.
Au bout d’un an donc j’ai repris le boulot après être passé entre toutes une batterie de spécialiste pour m’adapter à ma nouvelle condition. J’étais plu suivi qu’un rat de laboratoire.
C’est à cette époque que peut-être pour me punir d’être en vie j’ai rejoint la brigade d’intervention rapide (BIR). J’ai rencontré des types aussi dingues que moi. Souvent eux aussi avaient subi les « boost » comme on disait entre nous. Trois ans d’action pure. Mon temps libre je le passais avec mes femmes pour rattraper cette année perdu dans les hôpitaux. Je me tenais au courant des avancés de l’enquête sur la secte que j’avais infiltré. Wolfer et ses frères avaient simplement disparu de la circulation.
En accord avec mes femmes j’ai changé d’unité lorsque je me suis rendu compte que je fonçais vers l’ultra violence pour me punir d’être en vie et de ne plus être totalement humain. Certains mecs de la BIR se sont fait sauté la tête pour ça, d’autres se comportaient comme des super-héros de fiction. Moi je tentais de rester humain ni plus ni moins et c’était dur.
En 2447, j’ai rejoins la section 5 (protections des témoin) pour sûrement jouer mon rôle de gardien que je m’étais assigné. C’est vous qui pourrez me le dire le plus facilement, Madame ? Mademoiselle ? La psy !
J’ai protégé, assuré la sécurité de personne dont je ne devais rien connaître.
Tout à basculé le jour ou l’un de se témoins s’est mis à me raconté qu’il connaissait un type qui prenait son pied à maintenir en vie des gens pour le simple plaisir de les torturer. Il m’a donné des noms de personne qui couvraient ses agissements.
Deux jours plus tard, il témoignait contre des personnes haut placées chez Kayser. Le lendemain, il était retrouvé suicidé avec ses intestins comme corde pour se pendre. Bizarre, l’enquête conclut au suicide.
Deux jours plus tard en pleine nuit, ma famille et moi recevions la visite de trois types dont Wolfer. Autant vous dire que ce n’était pas une visite de courtoisie.
Il prit son temps avec ma femme et ma fille. Il m’avait inoculé une drogue que je n’arrivais pas à rejeter. Sous mes yeux elles subirent les tourments les plus atroces, je venais à souhaiter qu’elles meurent pour ne plus souffrir.
Lorsque ce fut fini, il s’approcha de moi et me souffla à la figure :
« Tu resteras en vie pour regretter chaque soleil qui se lèvera. Tu pleureras jusqu’à en être sec. Et là peut-être que tu me chercheras… »
C’était il y a deux ans.
Depuis la police dans sa grande mansuétude m’a accordé une bonne retraite pour services rendus. Elle m’a payé mes différentes cures de désintox car il a fallu que j’y aille dur pour passer au dessus de mon bosst organique.
J’étais proche de finir en zone 1 quand un gosse d’à peu prés dix ans m’a demandé de l’aide un jour où j’étais à peu prés clair. Son grand-père, l’ami d’un certain James Rotherfield avait disparu. J’ai vu dans ses yeux le dernier regard de ma fille et je me suis mis au boulot. Un mois pour retrouvé le papi, enlevé par une bande de gériophiles plutôt atteint.
Quelques coups de fil après avoir sorti le grand-père des lieux et la brigade anti-secte se pointait pour faire le ménage.
Ce gamin sans le savoir m’a remis le pied à l’étrier. Depuis bientôt un an je suis privé, je m’occupe de tout ce qu’on peut m’amener comme affaire. J’ai repris quelques contacts avec mes anciens collègues.
Je crois que ça y est je suis sec de l’intérieur et je suis prêt à partir en croisade. Ce sera long, je le sais.
Je crois que vous me verrez souvent Mademoiselle. Au fait j’ai oublié de vous dire que vos prédécesseurs m’avait trouvé une fâcheuse tendance mythomaniaque alors vous inquiétez pas pour ce que je viens de vous raconter.
Bonne journée, prochain rendez-vous dans quinze jours. Pas de problèmes !
Je suis sorti en rigolant sous cape, pauvre fille elle doit me prendre vraiment pour un malade et s’étonné que je ne sois pas enfermé. Si seulement elle pouvait tout entendre peut-être que mon âme s’en sentirait plus légère. Mais il ne faut pas la mettre en danger elle aussi. C’est vrai qu’elle est mignonne !!
Non, tu ne peux envisager ça. Tu l’amènerais dans ton monde et elle n’y a pas sa place.
