Neocity
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Neocity

Jeu de rôle de science-fiction
 
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 Bar Kay

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MessageSujet: Bar Kay   Bar Kay EmptyDim 26 Mar - 19:01

Ce bar est un des plus connus des nocturnes de Neocity. En effet, sur deux étages il propose beaucoup de boissons et de cocktails différents. Les serveuses sont connues pour être professionnelles mais aussi souvent parmi les plus belles femmes du quartier.

On y trouve aussi quelques drogues légales, à prix fort il est vrai.

Mais ce qui fait la réputation du bar c'est sa cave, une salle qui permet via une interface neuronale* d'entrer un univers virtuel. Ces jeux vidéo sont très en vogue, et de nombreux étudiants viennent passer leurs soirées dans la cave du bar Kay.

*Il s'agit en fait d'une cabine hermétique. Des fils reliant l'unité centrale s'implantent à des points nerveux du corps et aussitôt le cerveau de la personne entre en phase avec la réalité virtuelle. La personne entre alors dans le jeu et ce qu'il voit est la réalité virtuelle.


Dernière édition par le Dim 25 Juin - 12:50, édité 1 fois
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Alina
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MessageSujet: Re: Bar Kay   Bar Kay EmptyDim 7 Mai - 17:12

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A peine je suis entré que déja le son me siffle aux oreilles. J'ai de la chance c'est une chanson que j'aime bien, la dernière des "Freedom for droîds". Je ne connais pas bien le groupe, récent on dirait, enfin il sont été découverts il y'à deux ou trois ans à tout casser. Au début j'aimais pas trop, mais leur dernier titre est vraiment original. Les instruments sont assez classiques mais le rythme est pas mal. Les paroles sont étranges et assez modernes, prônant une fois encore la liberté des androïdes.

Je sors de mes pensées quand on m'appelle. Je regarde au bar, et Kévin me fait signe. Je me rapproche, allant lui dire bonsoir. Alors qu'il me fait la bise il me demande ce que je fais ici:

"_Andréa doit me rejoindre, après on verra.

_Okay. J'te serre quoi?

_T'as de ce truc, je sais plus le nom. A base d'alcool de Mangue...

_Le Tanien.

_Ouais c'est ça...

_Je te fais ça, tu bouge pas."

Il part aussitôt, allant préparer le cocktail. Je regarde un instant la pièce. Elle est pas très bondée, mais faut dire que la semaine les étudiants sont plus rares. En week-end ce serait plein à craquer.

Kévin revient bientôt, me servant un bon verre. Je le remercie, lui répondant par un clin d'oeil avant de retourner servir les autres clients. Je porte alors la paille à ma bouche, goûtant la liqueur subtile. La mangue est vraiment délicieuse... Je sais bien que ce n'est qu'une reproduction génétique, et pourtant je l'apprécie pleinement.

(...)

Une vingtaine de minutes à du s'écouler, mon verre est vide depuis un moment et les chansons se sont enchaînées quand Andréa franchit la porte du Kay.

Andréa... Elle porte une jupe noire et un haut rouge assortie à sa veste en cuir rouge elle aussi. Ses cheveux roux tombant sur des épaules fines. Cette fille a toujours eu le corps idéal, bien proportionnée, des fesses jolies, une poitrine tout ce qu'il y'à de plus convenable et des hanches sublimes. Bref elle a toujours beaucoup plus aux hommes.

Elle me repère aussitôt et se rapproche, le sourire aux lèvres. Ca fait au moins deux semaines qu'on a pas pris un verre ensemble, ce n'est pas comme avant...

On s'est connu il y'à bien 5 ans maintenant, du temps où j'allais à la fac. Je me rappellerai toujours de notre rencontre, c'était le premier jour d'Université. On était dans le campus géant, et là les cours qui commencent. Je ne comprenais strictement rien, et on m'a dit après que je faisais des mimiques vraiment splendides tandis que les explications commençait. Andréa c'était la fille à côté de moi, elle me regardait et puis a éclaté de rire, un rire du genre qu'on ne retient pas, naturel à souhait. Le prof nous a regardés, et nous a demandé de sortir. Je peux dire que j'étais de mauvaise humeur, mais elle parvint à me calmer... Elle m'expliqua alors que j'étais dans le mauvais cours, celui des troisièmes années et que je ne pouvais décemment rien comprendre. De plus le prof, Monsieur Durak, était un type acerbe et détestable en apparence, mais plutôt sympa et avec beaucoup d'humour. En bref qu'il n'y avait rien de grave.

Elle m'invita alors à aller prendre un verre. J'acceptai et on alla dans un petit bar sympa, pas très connu non loin de la fac. Là on parla pendant des heures. Elle était originaire du quartier nord mais avait choisi de vivre en dilettante. C'était une artiste de parents cadres, bref en totale rebellion. Elle suivait des cours à la fac, bossait à mi-temps pour se payer un studio dans le quartier sud. Elle disait qu'elle aimait aller là-bas, que c'était plus vivant, plus humain, que les gens s'aidaient quand ils en avaient besoin. C'était un peu devenu sa nouvelle vie. Elle gagnait assez pour se payer mieux, et d'ailleurs ses vêtements étaient toujours choisis avec soin, et pourtant elle restait là-bas. Elle a quitté le quartier sud que récemment pour le quartier est, y préférant la vue dit-elle.

Nous devinrent très vite amies. Elle me montra ses tableaux, qu'elle paignait sur des toiles comme à l'antiquité. Rien que cela vallait déja une fortune, mais en plus elle était très douée. Je n'aime pas son style, un style abstrait faisant ressortir des couleurs vives et souvent en contradiction totale. Ses peintures me heurtent, mais j'y reconnais un style unique, et qui doit plaire. Je lui ai toujours dit, et elle en a toujours rie, sans m'en porter rigueur. Au moins elle me trouvait honnête, un peu ça qu'elle aimait chez moi.

Quand j'abandonnai mes études, que je déménageai et me vouai à mes recherches, la seule chose qu'elle me dit, c'est que si je l'oubliais, elle viendrait m mettre la dérouillée de ma vie. Je ne l'avais jamais oubliée et elle était restée ma seule véritable amie. C'est même elle qui m'avait trouvé ce boulot au Kay, elle en connaissait un des serveurs, parti maintenant. Sans elle je n'aurai peut-être jamais réussi à avoir la vie que je mêne.

"_Alors Lina, comme ça on m'appelle à 9heures du soir hein? Je suis sûre que tu avais parfaitement oublié qu'on devait se voir et tu t'es rattrappée comme t'as pu.

_Mais non mais non, juste un petit problème de réveil...

_Mouais, on va dire que ça passe pour cette fois. Une mandragore Kév!"

Le barman acquiesce et part aussitôt préparer le cocktail. Il lui sert bientôt, tendant la petite plaque metallique. Andréa y pose le pouce, règlant la consommation. Elle porte alors le cocktail à ses lèvres, puis me désigne une table libre un peu plus loin. J'opine du chef et elle y va alors que je prends un deuxième cocktail à la mangue. Je la rejoins, m'asseyant en face d'elle.

"_Alors dis moi, quoi de neuf? commence t-elle.

_Oula, j'ai pas fait grand chose cette semaine. Je suis assez crevée, je dois couver quelque chose.

_Mouais, tu devrais surtout sortir plus.

_Je sais pas, pas trop envie.

_En tout cas ce soir t'es à moi. On va au Dyony après, ça te va?

_Ouais si tu veux. Et toi du neuf?

_Oui oui du neuf, comme toujours. Ma dernière toile est prête, et elle est déja vendue. Un type de Luther la trouvait sympa et il l'a achetée pour ses lui. Il m'en a donné 1000 unis, sympa non? Sinon j'ai aussi réussi à exposer deux autres à la gallerie, mais c'est pas dit qu'elles se vendent bien celle-là.

_Pourquoi?

_Il y'a une centaine de toiles d'art abstrait d'exposées. Et puis toutes leurs merdes en hologramme ça fait un carton, c'est très à la mode. Le graphisme par ordi, rien à dire ça vaut pas un clou. Les gens devraient arrêter un jour de croire que la science et l'art ça se mélange. Les ptits génies de labo devraient rester à s'occuper du dôme et de l'exterieur plutôt que de se mêler de notre vie.

_Je sais pas trop.

_Viens pas me dire que t'aime bien ces trucs?

_Certains si. Enfin bon, j'ai encore eu une pub qui a fouillé mon compte tout à l'heure. Y'à rien de plus désagréable, je suppose que pour toi c'est la même.

_Ouais, ils en mettent de plus en plus, une sainte horreur. Tu crois que ces crétins faisaient pareil sur Mars? Ca m'etonnerait, mais ici les gens se laissent faire. Et puis bientôt il faudra qu'on soit tous cybernétisés, ça me fait froid dans le dos tout ça.

_Oui j'en ai entendu parler aux infos la dernières fois. D'ici vingt ans ils pensent pouvoir améliorer les capacités de chaque être humain. Enfin, peut-être qu'avec ça on pourra vivre dehors.

_Ah moi j'y crois pas Alina. Tu veux que je te dise? Ils laisseront jamais les gens aller dehors s'ils contrôlent pas tout. On imagine pas le fric que les corps se font sur notre dos. Neocity, le plan du siècle pour elles. Enfin, tant qu'on m'empêche pas de dessiner, ça me va."

Elle boit alors son cocktail, regardant les clients un instant. Elle pose alors son regard et me fait signe de regarder vers l'un deux, seul au bar.

"Tu pense qu'il est libre?"

Je regarde l'homme. Environ 25 ans, pas plus, cheveux bruns, courts, assez musclés et avec un visage un peu rond. Je vois pas ses yeux, mais son profil paraît pas trop mal en gros. Il est vêtu d'un pantalon en syntex et d'une chemise un peu froissée.

"_T'es plus avec Armand?

_Ce crétin? Ah que non je ne suis plus avec lui. Je l'ai surpris avec une "Marie couche toi là" en train de se becotter à la fac, hors de question que je lui adresse la parole maintenant. Je l'ai largué en beauté, ça a fait un jolie scène, j'étais fière de moi.

_Il avait l'air reglo pourtant.

_Ouais il avait l'air, mais un beau fils de... enfin ce que j'en pense.

_Je vois..."

Elle finit par se désintéresser du type du bar. Pas son genre je dirais, même si parfois elle sort avec des gars n'allant pas bien avec elle. C'est vraiment con, elle est parfaite comme fille et elle se laisse partir dans des fréquentations malsaines.

"_Et toi Lina, l'homme de ta vie, t'en est où?

_Tous des crétins.

_Ah ben là on est plus que d'accord. Tchin."

Son verre trinque alors contre le mien alros qu'elle rit doucement. Faut dire que quand elle rit à pleine voix, on l'entend de loin.

"_Bon ma belle, ce soir tu trouve le prince charmant. C'est le type qui soit beau, mais intelligent. Il est aussi subtil et il comprend ce que tu veux sans que tu lui fasses un dessin. Si 'tas besoin d'aide il accourt et il te paye tes entrées. Si t'aimes une paire de chaussure, il la prend tout de suite, sans poser de question. Bon il est pas forcément riche, mais pas pauvre non plus. Quand on aime on ne compte pas, mais faut un minimum salarial. Alors qu'est-ce t'en dit? On te trouve ça ce soir?

_Pour sûr."

Je souris en répondant, et elle me le rend. Elle finit son cocktail, le mien étant déja vide depuis un moment. L'alcool commence déja à me monter au joue, ce qui n'est pas désagréable. Je suis légèrement gaie, du moins de bonne humeur.

Elle se lève, et me tend lamain:

"_On est parties?

_On est parties"

Je souris, me relevant, sentant mes jambes un peu fébriles. Je fais un signe à Kévin tandis qu'Andréa lui envoie un baiser de la main. La jeune femme me prend par le bras, et nous sortons du Kay, prêtes pour une soirée sans fin.

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MessageSujet: Re: Bar Kay   Bar Kay EmptyMar 20 Juin - 15:04

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Le Kay est tout ce qu’il y’a de plus calme, et je fais un signe au barman, étonné de me voir là, à cause de l’heure très vraisemblablement.

«_Salut Lina, tu fais quoi de beau en plein aprèm ici ?

_Oh Kév… Je viens faire un tour au sous-sol, c’est tout.

_Au sous-sol ? Je savais pas que t’étais branchée mondes parallèles…

_Ben tu vois, on en apprend tous les jours… La salle est ouverte ?

_Non pas encore. Tiens. »

Il me tend alors la carte magnétique pour ouvrir la salle de jeu. Je le remercie d’un sourire avant de me diriger vers les escaliers menant au sous-sol, sous l’air hagard d’un ou deux types qui ne tardent pas à retourner à leur alcool.

J’arrive donc bientôt devant la porte fermée, et passant la carte devant le scanner à infrarouge la fais s’ouvrir. L’intérieur je le connaissais déjà, mais il n’en demeure pas moins des plus extraordinaire : une vingtaine de cabines pouvant accueillir deux personnes, le tout dans une atmosphère assez froide, pour maintenir les machines en bon fonctionnement. Les câbles sont peu visibles, passant dans le sol et dans les murs. D’ailleurs ils feraient probablement peur à bon nombre de clients si l’on pouvait les voir tous.

Je passe rapidement entre les appareils, puis j’en trouve un qui me plait. Il est totalement identique aux autres, mais pourtant je l’aime mieux, allez comprendre… Ma main passe alors sur le cran d’ouverture et aussitôt la cabine s’ouvre. Le haut coulisse lentement, libérant un peu d’air glacé et me faisant frissonner. Je reste un moment coi, ne pensant plus qu’à ce que je suis venue faire, et de manière confuse… Je regarde ma montre, et j’ai encore quelques minutes devant moi avant qu’il ne soit 15h34. Je reste donc là, sans vraiment savoir ce qui m’attend, ni pourquoi cela doit se passer ici à cette minute précise…

(…)

Je m’installe cinq minutes avant l’heure décisive. Mes jambes entrant dans les deux trous fais pour, et posant mes bras sur les accoudoirs, m’adossant le mieux possible. Bien que tout soit en métal la sensation n’est pas désagréable, bien que le design de la machine soit assez stressant. Finalement le couvercle se referme en coulissant, me laissant quelques secondes dans l’obscurité la plus totale. Je sens alors la légère piqûre au niveau de la nuque, ainsi qu’au niveau des bras et des jambes, et je sombre alors dans la virtualité.

Je suis seule, dans un espace flottant, mes pieds touchant des cases transparentes. Je fais un pas, et voilà que le carré où je pose le pied s’allume de bleu. Un second pas et c’est du vert… Je souris, je suis déjà venue ici, mais cela fait un moment maintenant j’avoue. L’interface ne tarde pas à me proposer une destination. En effet, un cyborg virtuel apparaît, parlant d’une voix agréable et un peu décalée :

« Bienvenue dans la réalité virtuelle mademoiselle Standford. Votre accès est le Bar Kay, nous vous souhaitons un agréable voyage. Où désirez vous aller ? »

Je reste un moment silencieuse, me demandant quelle heure il est. Apparaît alors aussitôt une horloge gigantesque derrière la créature, et levant la tête je vois précisément qu’il est 15h31. Je regarde de nouveau le cyborg, mais il a changé d’apparence, et désormais ressemble à une créature non humaine. Très fine, de teinte bleutée, un visage étiré à l’extrême, devenant presque ellipse. Sa main se lève, immense et tenant sur un bras des plus longs. Elle commence alors à danser, et un jeu de lumière se dresse tout autour d’elle. Ses mouvements sont des plus gracieux, s’accélérant de seconde en seconde, jusqu’à ce qu’il soit difficile de les suivre. Un flot de lumière dorée jaillit de son corps lui-même, semblant danser aussi… Un spectacle vraiment magnifique, et tout ce qu’il y’a de moins commun.

Je finis cependant par m’exprimer, et aussitôt le silence se refait, le cyborg étant là de nouveau :

«_ La réalité 33bis, mais faîtes moi entrer à 15h34 précises.

_Très bien mademoiselle. Le mot de passe s’il vous plait.

_James. »

Le cyborg ne répond rien alors, et pendant quelques secondes, de longues et inquiétantes secondes, rien ne se passe. Comme si tout était figé… Seule l’horloge bouge encore, indiquant 15h33 maintenant. Je commence à avoir peur, et recule un peu… du moins j’essaye, car mon corps lui-même semble s’être figé. Est-ce que je devais demander la bonne réalité à l’heure pile ? Je ne sais pas, les explications n’étaient pas claires… Et si tout buggait ? Et si je restais coincée ici ? Cette simple idée m’horrifie, et j’essaye de hurler. Aucun son ne sort alors de ma bouche, tout étant bel et bien figé, mis à part l’heure.

C’est alors que l’horloge sonne, et un éclat de lumière aveuglant me fait fermer les yeux. Je les rouvre quelques instants après, et là le monde a changé : il fait nuit, et nous sommes dans une rue que je connais très bien, celle menant au Kay. J’en frissonne, tandis que je suis seule là, les sons des rues voisines n’existant pas. Il n’y a que cette rue, je ne vois pas le Kay, mais seulement l’impasse, l’impasse qui m’obsède depuis un moment maintenant. Je fais un pas dedans, mes mains serrant mes bras. Mes talons résonnent sur le sol dur, et je sens la peur s’insinuer en moi. Je me dis que ce n’est que virtuel, mais pourtant je suis terrorisée. Pourquoi suis-je ici ? Enfin je connais pertinemment la réponse à cette question… Je fais un autre pas, regardant de tous côtés, mais il fait sombre et je ne peux rien distinguer. Je me rends compte bientôt que je suis vêtue de la même manière que cette nuit lointaine… J’en tremble.

« Bonjour mademoiselle Standford. »

Je sursaute en entendant cette voix masculine résonner dans ma tête. Je cherche nerveusement du regard d’où elle peut provenir mais ne perçoit rien.

« Ne vous inquiétez pas, vous ne risquez absolument rien. Je suis désolé de vous avoir fait venir ici, mais je ne pouvais me permettre de vous rencontrer dans d’autres circonstances sans risquer pour ma sécurité. Vous vous souvenez de cette nuit ? »

Je reste un moment sans rien dire, puis, un peu rassurée, m’avance vers l’endroit où se trouvait l’étrange créature. Il n’y a rien, et un instant je suis soulagée, tout en étant un peu déçue…

« Qui était-ce ? »

C’est à ce moment que l’homme choisit d’apparaître, à quelques mètres de moi. Bien vêtu, de manière très bourgeoise même, il est au demeurant assez jeune. Il me dit aussitôt :

« Ne vous fiez pas à mon apparence, ce n’est qu’un modèle pour vous mettre à l’aise et que vous ne parliez pas dans le vide, ce qui est assez dérangeant je vous l’accorde. »

Il marque alors une courte pause, puis reprend, regardant dans la direction où se trouvait la femme mystérieuse :

« Je dois tout d’abord vous avertir avant de vous répondre. Il ne s’agit pas là d’une affaire simple, et si je vous dévoile la vérité vous connaîtrez des informations pouvant se révéler dangereuses pour votre sécurité. Vous comprenez bien ce que cela signifie ? »

Je savais bien sûr qu’il en était ainsi. Mais j’avais pris cette voie, je devais savoir ce qui se passait réellement. J’ai déjà eu des moments de doute, mais toujours l’obsession me reprend, savoir… connaître la réalité… Je le dois, je le souhaite plus que tout.

« Oui, et je veux savoir. »

Il reste un moment sans rien ajouter, puis reprend alors, l’air sévère :

« Très bien, je voulais juste m’en assurer. Je ne pourrais pas assurer votre protection, je vous le dis tout de suite… Tout a commencé par le E44B, un virus crée de toute pièce par des savants, il y’à environ vingt ans maintenant. Le principe était de rendre l’être humain plus performant en utilisant des ADN d’animaux, et d’en faire un principe mutagène. Seulement ce projet fut détournée et ainsi se créa ce que l’on nomme la secte des Longiniens, par référence religieuse antique. C’est ainsi que le virus est entré en phase finale de développement. Il permit non plus de créer des êtres humains améliorés, mais des créatures nouvelles, très similaires à ce que l’on connaissait autrefois sous la dénomination « vampire ». En fait ils ont choisi spécialement certaines espèces animales, allant de la chauve-souris à la tortue en passant par diverses bactérie ou autre alliant des qualités de survie vraiment importantes. Ce virus rend les victimes plus fortes, les oblige à se nourrir de sang humain, provoque un dérèglement biologique et a de nombreux autres effets plus ou moins dangereux. Il se transmet uniquement par voix sanguine, encore une fois pour rappeler le mythe fondateur. »

Pendant toute la tirade de cet inconnu je suis restée silencieuse, comme envoûtée, ne sachant trop quoi penser… Je m’attendais à quelque chose d’extraordinaire, je pensais m’y être préparée psychologiquement, et pourtant là, la vérité me frappait en plein cœur, violemment. Tétanisée, je regarde l’ombre où aurait du se trouver cette créature… Tous les détails, sur des crimes, sur des personnes retrouvée exsangues… Tout était logique finalement… Le grand secret existait…

« Savez vous pourquoi je vous ai dit tout cela ? »

Je pose mes yeux sur l’homme, ne sachant quoi dire. Il continue alors :

« Pour que vous oubliez tout ça. Vous étiez sur le point de devenir une menace, si vous continuiez. Maintenant vous connaissez le secret, oubliez le. Cessez vos recherches, sinon vous ne trouverez que la mort et le désespoir. C’est tout ce que je peux faire pour vous, ne continuez pas vos recherches, ne les continuez pas. »

Je n’ai pas le temps de dire quoique ce soit, la réalité disparaît aussitôt et je me retrouve en page d’accueil, le cyborg se trouvant devant moi. Cette fois il n’est plus figé, et aussitôt il demande :

« Bienvenue dans la réalité virtuelle mademoiselle Standford. Votre accès est le Bar Kay, nous vous souhaitons un agréable voyage. Où désirez vous aller ? »

Je lui signifie que je veux sortir, et il me dit au revoir avec une soubrette gracieuse.
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Alina
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MessageSujet: Re: Bar Kay   Bar Kay EmptyDim 25 Juin - 12:47

Je restais là, immobile tandis que le carcan de métal s'ouvrait au-dessus de moi et que les fils glissaient en dehors de ma peau. J'étais estomaquée... Finalement l'air frais de la pièce me donna la chaire de poule et je me levai, les sens toujours brouillés. J'étais venue chercher la vérité, mais je ne m'attendais pas à la trouver...

La cabine de métal se referma dans un déclic sourd, me laissant seule, plus seule que je ne l'avais jamais été. Je frissonnais, de froid et d'effroi, ne comprenant pas, ne comprenant plus. Le monde était-il tel qu'il me l'avait décrit? Disait-il vrai? Assurément, tout concordait. Je ne savais plus ce que je voulais, que voulais-je?

Mes pas me conduisirent vers les escaliers, personne encore n'était à signaler. Je les remontais lentement, me rappellant de ce moment où tout avait changé. Cette femme... Elle était une Longinienne? Ma main sur les tempes je sentais le sang qui affluait.

"Hé Alina, ça va?"

La phrase mit quelques instants à me tirer de ma reflection silencieuse et totalement désorganisée et je posai le regard sur Kévin. Je ne répondais pas, et me rendis compte alors que plusieurs regards étaient posés sur moi.

"On dirait que t'as vu un fantôme, ça va aller toi?"

Je faisais le signe non de la tête, rétorquant:

"_T'en fais pas, juste un jeu un peu fort. Je vais aller manger, ça ira mieux.

_Je te raccompagne?

_Non!" j'avais parlé avec force, et aussitôt m'en sentis gênée. Je repris en baissant la voix:

"_Non ça ira, merci...

_Ok, comme tu veux... Tu pense venir ce soir?

_Oui oui... Je pense... peut-être..."

Je lui fis un signe de la main, et me dirigeai alors vers la sortie du bar sous le regard des rares clients. Je ne savais pas où aller, ni que faire, mais il fallait que je me retrouve seule, que je prenne le temps de réfléchir, de me calmer.


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Yelena Baranov
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MessageSujet: Re: Bar Kay   Bar Kay EmptySam 29 Juil - 1:17

Les routes Ouest


Etant donné que le seul endroit que je connais dans la zone 3 est fermé pour cause de rénovation, je ne savais pas quoi faire, ni où aller. Je me souviens alors des paroles d'Alina, le Bar Kay? je ne sais pas du tout où c'est. J'interpelle quelques passants pour demander des renseignements mais personne ne veut me parler, à part une jeune fille qui elle, ne semble pas vouloir m'ignorer. Elle m'explique en quelques mots comment s'y rendre. Je suis ses instructions, me perds plus d'une fois et trouve enfin le bon endroit indiqué.
Malgré les deux heures qui se sont écoulée depuis ma rencontre avec Darius, il est encore tôt pour que les bars soient bien remplis, là il ne doit pas y avoir plus d'une vingtaine de personne, et c'est peu, lorsqu'on voit la taille du lieu. Je suis d'ailleurs fort impressionnée mais en même temps, je n'y fait qu'à moitiée attention, je ne veux plus penser à ce débile de Chevalier et à tous les autres trou duc'' qui me font chier, se patron qui veut me voir puis se fout de moi, ce putain d'assistant qui joue un double jeu. Le confiance que j'accorde est réellement bizarre. Des fois j'ai confiance en des gens qu'il ne faudrait pas et vice-versa. Bref, je ne veux plus penser. En entrant, je ne sais pas où m'asseoir : Le bar serait plus pratique, mais rester dans la pièce me permettrait d'éviter les contactes humains avec le barman. Mais, Alina m'a dit d'essayer les réas, comme elle dit ... Machinalement je vais au bar, mais le serveur ne me voit pas arriver. J'en profite pour observer un peu plus l'endroit. Je vois une porte qui mène aux réas, comme il est indiqué, et un étage. En voyant un peu les images défiler sur les murs, ça devait être là que les gens dancaient.
L'homme me voit enfin et s'approche de moi.


- Alors Mam'zelle, je vous sers quoi?

Je me rendis compte que je rougis, en jettant un coup d'oeil aux boissons proposées, je vis que je ne connaissais aucun nom. Je laisse s'écouler quelque secondes pour enfin balbuter.


- Ben ... heu ... c'est que ... en fait je vais peut-être ... Oui, non ... enfin ...

Il éclate de rire en me regardant, je crus qu'il se moquait de moi.

- Je vois, je vous sers un truc de la maison et vous me direz quoi, d'accord?

J'hoche la tête en signe d'affirmation, mais je n'osais pas avouer qu'il m'arrivait de mal réagir à l'alcool, surtout à cause de mon ventre. Mais j'accepte, j'accepte presque toujours. Il reviens avec son breuvage, normalement pas trop fort, mais je le sens bien passer dans ma gorge. Je mets plusieurs minutes à le finir et en prends un autre. quand celui-ci est finit, l'homme revient.

- Un autre?

- Heuu ... non, non ... merci

Il me tends une sorte de trucs métallique où je pose mon pouce pour pouvoir payer. J'en profite, à mon grand étonnement, pour lui parler des réas.

- Heuu ... On m'a parlé de vos ... heu ... réalités virtuelles. Je comprends pas trop ce que ...

Il sourit et m'explique en quelques mots la marche à suivre, même si je n'ai pas tout compris, je tente l'expérience. Il m'explique comment y aller, et me prévient que je ne suis pas seule. Je hausse les épaules et sourit en me dirigeant vers la porte. Arrivée dans ladite salle, je frissonne, il fait froid, et le design est assez déroutant. Je vois que des cabine sont déjà prise et je rentre dans une assez proche. Au début, je ne comprends pas comment me mettre, mais décide de placer mes pieds dans les trous et mes bras sur les accoudoirs. Les portes se referment alors et me laisse dans le noir quelques instants. J'ai peur du noir et je frissonne de plus belle, très mal à l'aise. Puis je sens des piqûre, je panique un peu avant de me retrouver dans un endroit très bizarre. Ca semble être un île flottant dans l'espace avec un cyborg virtuelle qui apparaît.


- Bienvenue à vous, Mademoiselle Baranov, pour votre premier voyage dans la réalité virtuelle. Où désirez-vous aller?


- Heuuu, je ne sais pas, que conseillez-vous?

- La réalité numéro 12, d'accès libre.


- Heuuu, très bien ...


Tout bascule et je me retrouve ... Mais oui ... je reconnais les images que j'ai vu dans les livres contenant des pages, ceux de ma grand-mère. C'est Central Park ... Il y a même les odeurs ... c'est merveilleux. Je respire à plein poumon et regard autour de moi. Je ne suis pas seule, il y a plein de monde.
Et je ne vois pas le temps passer, je reste là des heures, c'est quand je pense qu'il est enfin temps de sortir que je m'en rends compte. Le prix à payer est exorbitant. Je jure de ne plus jamais y retourner ...


*Tu ne tiendras pas cette promesse*

La petite voix, toujours là quand je n'en avait pas besoin. C'est bien trop chère, et c'est virtuel, aucune raison d'y retourner.
Et si elle avait raison?

En chemin, je m'arrête, flânant par-ci par-là. Il va commence à faire nuit et je vais bientôt devoir aller travailler. Toute la semaine je vais edvoir me coltiner Berny, comme si je n'avais pas déjà assez envie de tout plaquer. Une fois de plus, c'est en marchant que je me retrouve dans une autre zone, celle que j'habite. Je décide machinalement d'aller chez moi, me raraichîre et tout ça.


Chez moi
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Frédéric Tragan
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MessageSujet: Re: Bar Kay   Bar Kay EmptyVen 11 Aoû - 23:08

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En marchant d'un pas lent, Frédéric arriva enfin à l'entrée du bar Kay. Ecrasant sa cigarette au niveau de l'entrée avant de rentrer. Malgré l'heure de fin de matinée, le bar commencait à se remplir sagement. Il s'approcha du comptoir et se trouva un coin a ce niveau pour s'appuyer dessus. Il prit une chaise et s'asseya en regardant autour de lui. Au bout d'une trentaine de secondes, un barman s'approcha de lui.

"Bonjour Monsieur. Qu'est-ce que je vous sers ?"

"Une Oméga s'iou plait."

Le barman repartit prendre ce que Frédéric avait commandé. Au bout de quelques minutes, le barman lui apporta une bouteille à la forme étrange et la décapsula. Frédéric commenca à la boire tranquillement.
L'Oméga était sa bière préféré. L'une des plus chères, certes, mais tellement agréable pour lui. Elle était connu pour être légèrement acide et cette sensation d'emoustillation de la langue procurait une joie pour Frédéric et lui donnait un peu de tonus malgré sa flegme.

Frédéric prit son temps pour boire ce bon nectar qui lui procurait encore plus de joie que d'habitude. Tout en la goutant lentement, il regarda les gens à l'intérieur du bar. Toute les classes sociales de Néocity pouvait être représenté ici. On voyait du simple ouvrier au grand homme d'affaires. Tout le monde buvait, riait et s'amusait dans les réalités. En y pensant un peu, Frédéric allait d'abord faire un petit tour dans la virtualité avant d'aller voir les cabines de grav-ball.
Finissant sa bouteille, il demanda au barman de venir.


"Oui monsieur. Vous en voulez une autre ?"

"Non merci mais je voudrais savoir si il y avait des cabines virtuelles de libre."

"Normalement elles ne sont pas toutes prises. Vous pouvez y aller sans problèmes."

"Merci"

En laissant sa bouteille sur le comptoir, Frédéric avanca de son pas lent habituel vers l'entrée des cabines virtuelles. Après avoir passé la porte, l'endroit paraissait glauque mais simple. Tout en regardant devant, il vit que des cabines étaient en ce moment utilisé. Mais Frédéric se concentra vers une cabine précise, une des dernières au fond de cette salle. Apparemment celle-ci était vide.

Sans plus attendre, il se dirigea vers celle-ci d'un pas rapide et entra à l'intérieur. Il se placa tranquillement aux bons endroits et attendit que la cabine se referme. Après la fermeture, l'obscurité se fit à l'intérieur et Frédéric sentit des petites douleurs de piqures, passage typique avant de commencer à entre dans la virtualité. Suite à ce passage, un cyborg virtuelle apparut.


"Bienvenue à vous, Monsieur Tragan, pour votre voyage dans la réalité virtuelle. Où désirez-vous aller?"


"Je veux aller au paradis."

Suite à cette réponse, le cyborg prit une autre forme que celle précédent.

"Avez-vous les clés pour y acceder ?"

"Je n'en ai pas besoin car je suis un ange."

A cette nouvelle réponse, le cyborg changea à nouveau de forme et prit une voix plus grave.

"Que cherches-tu ?"

"De mon corps, je cherche à me libérer par rapport aux innocents de la terre.
De ma lame, je chercherai à trancher la meilleure matière.
De mon esprit, je cherche à me transformer et à trouver la vérité."


A ce moment là, le cyborg se brisa pour laisser place à une forme d'oiseau noir et lancant un cri grave et agacant. De suite après, une voix froide et calme parla.

"Mot de passe confirmé. Bienvenue neoninja."

Le corbeau s'envola pour laisser place à une réalité virtuelle d'une vielle maison très ancienne d'un vieux pays appellé Japon. Frédéric s'avança pour prendre une drole d'apparence, d'un vieux guerrier de cette époque. Il continua à avancer pour se retrouver au milieu d'une salle.

"Vérification des messages."

L'étrange animal de la dernière fois apparut à travers la pièce, portant une lettre dans son bec. Il déposa dans les mains de Frédéric.

"Vous avez un message."

"Ouverture et lecture."
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Artémis Killery
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MessageSujet: Re: Bar Kay   Bar Kay EmptyLun 14 Aoû - 16:21

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Après la vision d'horreur qu'Artémis avait eu -c'est à dire celle de son frère en compagnie d'une jeune femme plutôt agréable à regarder- il avait vite fait de se' retrouver au Kay.
Son but premier étant de se plonger dans une réas pour s'amuser un peu après un réveil plutôt brusque était maintenant remplacer par un verre d'un alcool bien fort qu'il vennait de commander.

Assis au bar comme à son habitude, Artémis observait d'un air absent les clients mais surtout les serveuses. Bien sûr le fait que le Kay regroupe les plus belle serveuse du coin n'est absolument pas un secret et la présence d'Artémis en ces lieu n'est donc pas étonnante...Non la chose étonnante pour le moment s'était plutôt le fait que depuis son arrivé Artémis n'avait abordé personne, ça c'était étrange.

D'un trai il vidat son verre qui était, la seconde précédente, remplit d'un liquide ambrée.
Une légère brûlure accompagnat le passage de l'accol dans la gorge mais aucun rictus ne vaint déformé ses traits. L'habitude avait surment atténué les effets de l'acool sur son organisme, c'était dailleur une bonne chose étant donné la quantité qu'il ingurgitait à certain moment...Passons.

Oui Caliban se trouvait dans la zone 3, il était possible qu'il se soit trompé de chemin, en agréable compagnie et là il faut dire que Caliban à lui aussi été gatée par la nature - ben qu'Artémis soit plus beau ne l'oublions pas xD- chose qui pour Artémis n'est pas forcément un avantage si le grand frère se met à draguer... Enfin malgrés tout ça il n'était absolument pas question qu'il se prenne la tête.

Écrasant une n-ième cigarette au fond du cendrier, Artémis paye et se dirige vers la salle des réas.

Bien sûr il n'est pas le seul à avoir pensé à se détendre dans le virtuel et évidament trouvé une cabine libre n'est pas une chose aisé seulement ont arrive toujours à se qu'on veut avec un peu de volonté -et beaucoup de chance xD-.

Artémis retrouve donc sa place dans la cabine, l'obscurité l'entour, l'habituel senhsation que des aiguilles s'enfonce dans sont corp ne se fait pas attendre.
Après ça un Cyborg apparait, Artémis est un habitué, le Cyborg à une apparence humaine est il besoin de précisé laquel?

" Bienvenue Monsieur Killery, nous vous souhaitons un agréable voyage dans la réalité virtuelle. Où désirez vous allez."

La voix du Cyborg est douce allant parfaitement avec son apparence. Un sourire s'étire sur les lèvres du jeune homme, quel réas choisir?

" La réas 42."

" Le mot de passe."

" I'll get out of here"

Artémis se retrouve alors seul, tandis qu'un décor se forme autour de lui.
Un décor pour le moins...spectaculaire. Un se forme aux coin de ses lèvres lorsqu'il commence à ressentir les odeur et la chaleur du lieu. La il se laisse tomber sans regarder en arrière, parce qu'il connait le lieu et que de toute façon même s'il arrive quelque chose il n'est finallement que dans une sorte de rêve...Et voilà Artémis étendu sur une des plages des Caraïbes.
Il y passe se qui semble n'être que quelques minutes mais qui sont en réalité plusieur heures. Ce qui le retient ici n'est ni plus ni moins que l'envie d'échappé à la réalité la vrai celle à laquelle ont doit tous se forté un jour ou l'autre.
Et puis pour se dégourdir un peu il passe de cet endroit paradisiaque à un bon jeu où l'ont doit détruir le camp adverse.
Et oui les technologie et les conditins de vie ont évolué mais l'homme reste l'homme et pour s'amuser c'ets depuis toujours qu'on "joue à la guerre".
C'est finallement au bout d'un très long moment où Artémis à fin par se lasser de voir du sang partout et de se faire taper dessus qu'il quitte la cabine pour...retourner au bar qui sais s'il n'y rencontreras personne?
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