Appartement personnel d'Anaïs

Appartement personnel d'Anaïs.

(une description à faire avant d'y poster svp)

Situé dans les étages supérieurs d’une des grandes tours du quartier Nord, l’appartement possède un système de sécurité d’ouverture. L’entrée de la tour elle-même est protégée par un code et une carte magnétique. La carte magnétique permet d’ouvrir le boitier qui contient l’écran tactile du code. Ce dernier change bien entendu environ une ou deux fois par mois, et il arrive parfois qu’un des locataires se retrouve coincé dehors.

Pour ceux qui ne résident pas dans la tour, les invités, un système de sonnerie est installé. On peut entrer en sonnant chez le concierge qui viendra vous ouvrir seulement si le locataire chez lequel vous êtes invités a signalé votre arrivée au gardien de la tour. Dans le hall sont installées toutes les sonneries permettant de sonner à tous les appartements.

Revenons donc à notre hall. De grande taille et possédant un grand nombre d’ascenseurs électroniques, ainsi que la loge du concierge, il est sobre et peu meublé et décoré. Vu la hauteur des tours, les escaliers ont été complètements supprimés au profit des ascenseurs.

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Quand vous arrivez enfin devant la porte tant attendue de l’appartement (la serrure comportant une plaque magnétique pour l’ouverture) vous pénétrez dans un petit hall d’une couleur blanche, au parquet synthétique et carreaux lumineux au plafond. Sur votre droite s’ouvre une petite porte vitrée, en face de vous un couloir également blanc, et à la gauche une entrée laissant voir une pièce parquée et lumineuse.

La porte de droite, c’est la cuisine. Une grande baie vitrée éclaire la pièce au mobilier blanc et moderne, tous les placards, robot de cuisine, four, évier imbriqués astucieusement pour prendre le moins d’espace possible. Au sol, des carreaux blancs et vert d’eau et une peinture dans les mêmes tons sur les murs. Au centre de la pièce, une table de bois toute simple accompagnée d’une unique chaise colorée. Une plante en pot déverse sa cascade de feuilles à côté de l’évier, profitant de la lumière de la pièce. Un écran plat tactile carré d’une vingtaine de centimètres de côté est intégré à la table, permettant à Anaïs de consulter ses e-mails, de communiquer avec son boulot et d’étudier les différentes affaires dans lesquelles elle travaille, tout en prenant calmement un petit-déjeuner.

L’ouverture dans le mur gauche du hall mène dans une large salle éclairée par des baies vitrées similaires à celles de la cuisine. Des volets coulissants peuvent masquer la lumière au son de la voix d’Anaïs grâce à un système de reconnaissance vocale. Le mur du fond est recouvert par un immense miroir magnétisé, sur lequel de nombreuses photos sont accrochées à l’aide d’aimants. Contre ce miroir est placé un confortable canapé noir, avec une table basse vitrée devant. Un épais tapis aux motifs complexes et quelques chaises en osier recouvertes de coussins complètent le petit coin « tv ». L’écran plat est accroché à la verticale au plafond.
Le reste de la pièce est occupé par une imposante table complètement ensevelie sous une avalanche de papiers et documents officiels et quelques étagères remplies de livres.

Le couloir en face de la porte d’entrée dessert trois pièces, la chambre d’Anaïs, la salle de bain et le bureau.

La tapisserie de la chambre est bordeaux, et une moquette blanche recouvre le sol. Un grand lit recouvert d’une épaisse couette occupe l’essentiel de la pièce. Une étagère, quelques miroirs et un petit bureau étrangement bien rangé se placent difficilement dans l’espace non occupé par le lit.

La salle de bain est on ne peut plus standard, carreaux blancs, baignoire, éviers et grand miroir fortement éclairé. Intégré dans les murs et le plafond, des enceintes peuvent diffuser des bruits naturels tirés des archives. La baignoire est équipée d’un système de bulles relaxantes, mais Anaïs ne l’utilise que très rarement et il est de plus un peu déglingué. Au plafond des globes de lumières déverse une lumière tamisée dans la pièce.

Le bureau est tout petit. Du parquet sur le sol et une tapisserie blanche et verte sur les murs, il est discret et sobre. Un unique bureau et une étagère blindée sont les seuls meubles de la pièce. L’étagère renferme la majorité des documents « secrets » et officiels d’Anaïs. Sur le bureau il y a quelques photos, et un ordinateur écran plat tactile de très bonne qualité. Son accès est codé et protégé des piratages extérieurs par de nombreux anti-virus et pare-feu.

-Biiiiip !
…
-Biiiiiiiiip !
…
-Biiiiiiiiiiiiiiiip !

Une main tâtonnante sortit avec lenteur de sous l’énorme couette qui recouvrait entièrement mon lit. Après quelques secondes de fouille infructueuse, je me décide à sortir la tête. Avisant la tablette multifonctions intégrée dans ma table de nuit qui continu à émettre des ‘bip’ très désagréables, j’active la fonction commande vocale.

-Faites passer l’appel en attente.

Toujours grommelante, je me lève et prend la direction de la cuisine. Il y a des crétins sur cette terre qui réussissent à appeler les gens en pleine nuit, non mais j’vous jure… dès que je serais réveillée j’irais voir qui est l’inopportun contact.

Je suis interrompue net dans mes grommellements par mon horloge électronique pendue à l’entrée de la cuisine. Mon cerveau engourdi met quelques secondes avant d’enregistrer l’information. 11h32 ! Gloups…

« C’est bizarre j’avais vraiment l’impression d’être en pleine nuit… je crois que je suis en mesure de pardonner et même de remercier celui qui m’a tiré de mon hibernation… »

Faisant passer mon travail au second plan, je ne m’affole pas et entreprend de prendre un bon petit-déjeuner. Après tout, si j’arrive en retard, le bureaucrate de malheur qui m’embauche à Kayser aura une raison de me crier dessus pour une fois…

Prenant un grand bol de lait, je commence à tartiner mes tranches de pain de confiture à l’orange. J’ai horreur de la confiture à l’orange, mais Tristan a passé une semaine ici et je l’ai aimablement laissé faire les courses. Tant pis pour moi, je serais moins feignante la prochaine fois.

Engloutissant ma première tartine, je prête attention à la tablette multifonctions (et tactile) insérée dans la petite table de bois de ma cuisine. Pianotant sur l’écran, j’arrive à la liste des contacts. Mon appel en attente est toujours là. Je lis le nom affiché, cherchant qui ça peut bien être… Jock Mendoll… c’est qui celui là encore ?

Ma curiosité est piquée, et je finis en vitesse mes tartines de confiture à l’orange, m’essuis les mains et renvoie aussitôt l’appel vers le mystérieux contact. Pour plus de facilité, j’active la fonction haut-parleur mais me garde bien de faire la même chose avec la fonction vidéo. J’imagine même pas la tête que je dois avoir…

Après quelques ‘bip’, j’entends le bruit caractéristique de quelqu’un qui décroche, et une voix s’élève alors de la tablette.

-Mademoiselle Fähnrich ?

Légèrement surprise par cette proximité immédiate, je me reprends très rapidement et réponds avec ma voix de standardiste :

-Oui ? Je crois que vous avez tenté de me contacter…
-En effet. J’imagine que vous le savez déjà, je m’appelle Jock Mendoll, et je travaille dans le même service que vous.
-Vous travaillez également à Kayser ? Ho, c’est étrange je ne vois vraiment pas qui vous êtes.
-Non pas dans celui-là. Dans l’autre service. Celui de Melany.

Abandonnant sur le coup ma voix de standardiste, je deviens tout d’un coup beaucoup plus naturelle :

-Vous auriez pu venir plus tôt au lieu de tourner autour du pot pendant une demi-heure. Qu’est-ce que vous voulez ?
-Comme vous le savez bien sur, chère mademoiselle Fähnrich, je ne peux pas vous délivrer d’informations par conversation téléphonique, on pourrait capter notre ligne. Je suis donc dans l’obligation de vous demander de vous rendre le plus vite possible au Q.G de Melany…
-Et mon travail à Kayser ? Vous vous en êtes occupés comme d’habitude ?
-Oui, oui, aucuns problèmes.
-Bon d'accord, je me rends au Q.G le plus vite possible. A bientôt.
-A bientôt Mademoiselle Fähnrich

Et il coupe la conversation. Soupirant un peu, je me rends dans la chambre pour m’habiller, laissant les restes de mon déjeuné sur la table. Boulot oblige…

Un petit quart d’heure plus tard, coiffée et débarbouillée, je quitte mon appartement, éteignant les lumières et verrouillant la porte d’entrée avec la plaque magnétique.

« Si on me rappelle au Q.G, c’est qu’on va me mettre sur une nouvelle affaire… la poisse. Dire que je me remets à peine de la dernière… »

L’ascenseur s’ouvrit élégamment à mon approche, une légère musique d’ambiance se diffusant dans l’habitacle. Quelques secondes plus tard, et je suis aspirée par le bas, vers le grand hall d’entrée.

Gare de tram Zone 1 >>>

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