Appartement personnel de Caliban et Artémis

Le soleil était lever depuis un moment déjà quand Artémis décida enfin de sortir de son lit. Lit qui dailleur lui plait énormément et ne lui à pas couter un centime!
Ah les grands frère...Hein? Quoi? vous avez lu quoi?? Hey qu'on mette tout au clair tout de suite avant d'aller plus loin Artémis n'as qu'une poigné de minutes de retard on est bien d'accord? Ok reprenons...
Caliban avait efectivement meublé une pièce aux goûts d'Artémis et sans lui demander le moindre Unis.
Artémis en se levant s'étirat parresseusement avant de paser une main dans ses cheveux désordonné.
C'est vrai que des fois il abusait un peu (énormément) de la gentillesse de son double.

Au bout de cinq minutes Artémis était enfin arrivé dans le salon, pour se laisser tomber dans le sofa en attendant qu'un androïde lui apporte son petit déjeuné tardif.
Caliban allit encore gueler il le sentait alors pourquoi il ne faisait rien? Et surtout qu'est ce qui éveillerais la colère de son chèr jumeau? Le fait qu'Artémis soit vêtu en tout et pour tout d'un boxer....Il allait se prendre une p'tite remarque cinglante.
Mais peut être que comme Artémis n'avait ramener personne pour la nuit son frère passerais l'éponge? Enfin ça reviendrais exactement au même le lendemain.... Son déjeuner arrivat , tartines de nutnut et café rien que du bon!...Mais pas pour longtemp.
Artémis soupirat en entendant des pas.
Caliban avait il décollé son nez de son éran?

Oui, Caliban avait levé le nez de son écran...En particulier car le bruit qu'avait fait Artémis en se levant était très repérable, celui d'un homme qui oubli perpétuellement qu'en sortant de sa chambre il y avait la porte de la cuisine et qu'il y avait une chance sur deux pour que cette porte porte soit ouverte. Et aujourd'hui elle était ouverte...Donc BOUM.
Il quitta donc son casque liée à l'Ordinateur et s'avanca d'un pas léger vers le salon ou il découvrit son mollasson de frère avachi sur le divan.

"Houla ! Déja levé ! Alors qu'il n'est que midi et demi ?Quel effort surhumain ,moi qui te croyais animal nocturne..."

Il jeta en pleine face à son frère une robe de chambre.

"Et par pitié habille toi correctement..."

Il alla s'assoir dans un coin du divan jouant avec les écrans sur la table basse.

-hj- je vais détruir l'Ordi (avec une majuscule attention) parce qu'il passe avant ton adorable jumeau >_<-

Effectivement son adorable jumeau avait décollé de son Ordi dont l'accès était totalement interdit à Artémis. Comme si Artémis pouvais détruit ce "truc" rien quand bidouillant les commandes...Bon ok c'était très probable mais bon un minimum de confiance quand même.
La "douce" voix de son frère retentit dans la piece, le volume un peu fort pour le povre cerveau embrumé d'Artémis.
Parce que vous ne le savez pas encore mais Artémis le matin c'est un peu comme un ours qu'on réveil en pleine hibernation même s'il est peu probable que les ours du zoo hiberne vous n'avez qu'a avoir un minimum de culture et vous comprendrez.

" C'est vrai qu'aujourd'hui j'avais pensé t'honnoré de ma présence mais ça n'a pas l'air de t'entousiasmer...Serait ce parce que tu à du te débranché?"

Un sourire en coin se déssina sur son visage avant qu'il n'avale une troisième tartine de nutnut(pour pas dire la marque xD) au moment où une robede chambre lui attéri dessu.
Un grognement se fit entendre sous le tissu et bientôt une tête émargeat.
Artémis s'exécutat, tout comme l'ensemble de l'appartement la robe de chambre ne sortait pas d'un vide grenier et ça Artémis ne pouvait qu'aimer.
Il enfilat donc la robe de chambre qui - Artémis est obligé de s'en vanter xD- est tailler dans une agréable soit noir, sans bien sûr prendre la peine de la fermer.

" Mais bien sûr je ne voudrait pas te choquer..."

Fit il d'un ton teinté d'ironie, un androïde veint débarrasé les restes du petit déjeuné alors qu'Artémis éssayait tant bien que mal de suivre ce qui se passait sur l'éran qui se trouvait en face de lui.
Il jetta un regard agacé à son frère et demandat d'une voix qui se voulais calme.

" Dis ça t'embèterais d'arreter de changer de chaine?"

-hj- tu prévois donc ta mort avec ^_^ c'est courageux -hj-

Parcequ'il a du se débranché ?Non ce n'était pas ça. Mais peut être le fait de voir un homme avachi en plein dans SON salon entrain de manger de la pâte à tartiner en tartinant le divan blanc, qui apprecira moins que la tartine (Vous m'avez suivi où j'en remet une couche ? Bon Xcuzer c'était pitoyable XD). Non, ce n'était pas son gamin de frère à qui il s'était décidé d'offrir des marshmallow ce soir pour le diner qui le dérangeait non plus. Il tendis son bras vers son frère et administra une simple pichnette sur son front, chose bien gentille en apparence. Oui en apparence car cela eu deux effets premièrement lui faire plus mal qu'il n'y parait et deuxièmement administrer au fautif une légère décharge de l'ordre d'à peine 5 Volt, presque rien, juste de quoi lui donner une mauvaise impression ,le faire sursauter et le réveiller. Maintenant , pourquoi la simple pichnette de Caliban avait elle provoquer cette réaction ? La raison en est toute simple. Il n'avait pas retiré entièrement ses gants, ceux qu'il utilisait pour l'ordinateur, et le bout de ses doigts était donc recouvert de métal (d'où la douleur de Artémis) où passait encore quelques brides d'electricité (d'où la décharge) bien qu'en fonctionnement complet l'électricité les parcourant pouvait tuer un homme ce n'était pas vraiment pas dangeureux pour Caliban car l'intérieur des gants était isolé. Enfin bref maintenant passons à la chose qui avait poussé Cal' à ce geste et pourquoi il était de si bonne humeur (Ironique bien sur...)

"J'ai reçu un coup de téléphone ce matin..."

Il était facile pour Artémis de deviner maintenant. Son frère ne lui parlerait jamais des affaires ou même de quoique ce soit par téléphone sauf les cas spéciaux où c'était des jeunes filles épleuré, sucidaire, tueuse, enjoleuse, qui comme par hasard tombais sur son numéro et l'appelait Artémis.

"Bref tu me comprendera à présent."

Il leva le nez de son ordi et fis un beau sourire bioen carnassier à son frérot avant d'ententre sa petite requête.

" Dis ça t'embèterais d'arreter de changer de chaine ?
-Mais bien sur. "

Il se leva du divan, finissant le café de son frère que celui ci n'avait pas commencé, et appuya d'un air désinteressé sur la table basse, tandis que sur la baie holographique se mettait la chaine pour enfant, avec un beau dessin animé de toute les couleurs !

-hj- Cours Cal'...-

"J'ai reçu un coup de téléphone ce matin..."

Cette seule phrase aurait réussit à réveillé Artémis, pas besoin d'une décharge qui -il en était sûr- était plus puissante que ce crétin de génie de l'informatique voudrait lui faire croire.
De plus le metal qui recouvrait le bout des doigts de son chèr jumeaux (ironique >_<) n'était pas vraiment flexible -logique pour du metal- et forcément douloureux pour le pauvre Artémis.

Donc après cette simple évocation d'un appel, qui n'était évidament pas en rapport avec les affaires de son frère, ne pouvant être que celui d'une idiote qui croyait qu'Artémis n'était pas la le lendemain pour aller lui hacheter des croissants?
Un sourire amusé apparut tout de même sur les lèvres du jeune homme, qu'est ce qu'elle avait bien pu dire à son frère?
S'il ne c'était pas retenut et si son frère avait eu moins l'air en colère il se serait peut être permis un fou rire...Malheureusement ça n'était pas vraiment le moment.
Une retraite tactique vers sa chambre n'était pas non plus une solution mais plutôt un répit bien que cette éventualité soit plutôt séduisante.

Enfin bref à présent Artémis n'avait plus vraiment envie de regarder la télé et puisqu'il était désormais bien éveiller il vallait mieux qu'il dise quelque chose au lieu de garder cet air ahurit.
Il passat une main dans ses cheveux comme pour se remettre les idées en place et demandat prudament.

" Et ce coup de fils c'était qui?"

Question con bien sûr mais bon...

Et là Artémis eu une allucination c'était la seule explication plosible, pourquoi? Cal' vennait de boire SON café après lui avoir un mit une chaine pour enfants! Cal' le gentil petit génie de l'informatique bien classe et bien éduqué vennait d'avoir un comportement tout à fait Artémisien.

Là il restat bouche-bée regardant son frère mi amusée mi énervé, ne sachant pas quoi choisir entre un fou rire et quelques cris il finit par décidé de constaté à voix haute que...

" Tu es bien énervé dis donc, tellement énervé que tu te permet de boire mon café, c'était ta copine pour que ça te touche tant?"

Le légendaire amour entre frère, des vacheries qui volent et des phrases blessante leur façon de se dire qu'ils s'aiment....peut être est ce un nouveau moyen d'expréssion.

Caliban alla farfouiller dans un placard , un manteau tout aussi classe que la robe de chambre de soie, l'examina puis finalement le remis à sa place, la météo avait prévu une température correct aujourd'hui.Il déposa le reste de ses gants electronique sur une table.

" Et ce coup de fils c'était qui?
-Une dénommé Jena que j'ai réussi à résonner de ne pas prendre les médoc' qu'elle avait dans la main , elle faisait du chantage pour que tu lui revienne. Tu va sans doute devoir la rapeller."

Caliban ne s'étendis pas plus , ce n'était pas dans ces habitudes, mais la jeune fille lui avait quand même pris deux geure de son temps si précieux. Il avait faillis lui racrocher au nez en hurlant que personne ne s'apellait Artémis et que si c'était le cas il ne connaissait pas. Mais ce n'était pas vraiment son genre. Aussi avait-il consoler bien tant que mal la pauvre femme.

" Tu es bien énervé dis donc, tellement énervé que tu te permet de boire mon café, c'était ta copine pour que ça te touche tant?"

Caliban ria un peu , voila cinq jours qu'il n'était pas sorti de l'appartement, comment aurait-il pu trouver une copine comme cela ? Et son tempérament excessivement timide n'aidait pas vraiment. Il mit une simple écharpe autour de son cou, il devait sortir et se calmer, vite...

"Je vais faire un tour."

Très vite comme un coup de vent il sortit de l'appartement.

J'ai été sur la route toute la sainte journée...XD

"-Une dénommé Jena que j'ai réussi à résonner de ne pas prendre les médoc' qu'elle avait dans la main , elle faisait du chantage pour que tu lui revienne. Tu va sans doute devoir la rapeller.

- Hum je vois..."

Artémis se gratta l'arrière de la tête l'air de réfléchir, il compris aussi que le fait de devoir empêcher quelqu'un de se suicider n'était pas forcément dans les projets de Cal'. Dailleur il se doutait que sa mort était dans les projets de son frère c'est pourquoi quand il lui dit qu'il sortait Artémis ne tentas rien pour le retenir...

Il se promit de ne plus donner son numéro, c'était déjà ça.

Et puis pourquoi les femmes s'attendait elle toujours à ce qu'il veuille plus qu'une nuit? Il ne leur faisait jamais croire ça alors pourquoi elle se montaient la tête? Se faisaient des films et tout ce qui s'en suis?
Il soupirat. Se levat.
D'abord direction salle de bain, une bonne douche l'aidrait à savoir quoi faire et puis après appeller la fille...S'il avait son numéro. Comme Cal' avait surment pris son portable ça serait déjà plus difficile.
L'eau coule. Un nouveau soupir. L'eau s'arrête. Il enfile un jean et un t-shirt. Prend son portable et de l'argent. Sort.
Direction nul part, besoin de réfléchir peut être? Un suicide....L'était pas bien quand même....

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Artémis après avoir passé toutes les épreuves pour entré dans l'appart'. Nan mais frenchement on a pas idées de protégé aussi bien un appart'.
Mieux protégé qu'un banque....C'était limite flippant. Et puis surtout pas pratique pour Artémis les soir où il avait légèrement dépassé les limites autorisé par son corp.
Résultat? Il devrait penser à amménagé le palier de l'appart'...
Enfin là son état était acceptable si on passait sur ses yeux marqué après la prise de la poudre.

Mais revenons en au suget principal en oubliant les divagations sur l'état du jeune frère du génie.
Artémis finit donc par passer toutes les sécurités et arriva dans l'appart. Seul. Il soupira de soulagement.
Si Call' ne remarquait pas l'état de son hovercraft Artémis échappait à une prise de tête inutile.
Il commençait déjà à enlever son t-shirt sur le chemin de la salle de bain.
Il ouvrit les robinet de l'immense baignoire et se glissat dans l'eau qui avait déjà atteind un niveau raisonnable.
Ses habits éparpillé au sol allait surment être laver et ranger par un androïde.
La chaleur du bain embuait l'immense salle . Une légère vapeur s'échappait de l'eau et Artémis se prélassait.
Il soupire de contentement s'échappa des lèvres du jeune homme.
le temps passe.
19.55
Artémis ouvrit un oeil à la façont des chat.
Artrappa une serviette noire et sorti de son bain enroulant la serviette autour de sa taille.
Il sorti de la salle de bain trempé. Laissant des traces de pas sur son chemin.
Ses cheveux goutaient sur le sol et lui ne faisait absolument pasattention à ses détails parfaitement énervant pour quelqu'un qui passerait derrière lui.
Arf, un jour il ferait peut être le ménage quand il saurat ce qu'est le remord.
Une fois dans sa chambre il ouvrit son armoire. Une chemise d'une marque connue. Un jean et une paire de chaussure.
Une veste noire par dessu tous ça. Son portable et un nouveau paquet de cigarettes.
Un regard circulaire dans la pièce. Il n'avait apparement rien oublié.
20.00
Arf. Il était en retard....
Il passat dans le salon avant de sortir. Pris une pomme sur un plateau de fruit. Croqua dedans. Délicieusement acide...
Le jeune homme resorti sans avoir oublié une légère touche de parfum. Thiann méritait mieux que la simple odeur d'un gel douche.
Un sourire en coin réapparut sur le visage d'Artémis.

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Artémis et sa partenaire étaient enfin arrivés devant la porte de l'appartement. Artémis passa toutes les protections.
Protections qui éblouissaient à elles seule la jeune femme qu'il avait dans les bras et qui s'évertuait à enbrasser chaque parcelles de peau de son coup.
D'après Artémis elle s'y prennait dailleur très bien.

Il fit passer la jeune femme devant lui pour entrer. Elle ouvrit de grand yeux admiratif.
Artémis pendant ce temps lui servait un verre d'un mélange inidentifié. Elle le prit sans poser la moindre questions. Lui se servit un verre de soda. Il avait suffisament bu pour la soirée.

Le contenu du verre de la jeune femme se volatisa. Le verre d'Artémis à peine entamé se retrouva au sol alors que la jeune femme passait ses bras autour de son coup.
Il la souleva et elle enroula ses jambes autour de la taille de son partenaire.
Chacun s'appliqua à débarrasser l'autre de ses vêtements. Artémis porta sa compagne jusqu'au luxueux canapé. Là ils basculèrent.
Il ne s'était pas trompé, elle était des plus agréables compagnie. Elle approcha ses lèvres de l'oreille du jeune Killery. Lui mordilla le lobe et finit par lui murmurer son prénom. "Julie"
Il lui répondit en un souffle.

-Enchanté.

Il l'embrassa.

-Je suis Artémis.

La demoiselle qui se trouvait sous lui était désormais à demie nue. Elle le fit basculer sous elle pour le débarraser de son pantalon quand elle stoppa ses gestes.
Gestes qui devennait de plus en plus intéressant du point de vue d'Artémis. Il lui jetta un regard d'incompréhenssion.
On ne l'avait jamais planté comme ça. Elle n'allait tout de même pas partir?
Il posa une main sur sa hanche droite. Elle lui fit signe de regarder par dessu le canapé.
Il se redressa donc légèrement.

-Et merde...

Face à eux, son frère jumeaux. Le frère en question n'avait absolument pas l'air de bonne humeur.
Mais bordel ne pouvait il pas dormir à 4 heures du matin?

C'est avouable. Caliban avait une terrible envie de rire, rire jaune et sadique sans doute.
Ses gantelets electriques serrait ses mains et produisant de temps en temps un petite étincelle, sa chemise était ouverte et il portait un simple jean. Le virement qu'il venait de faire de la banque vers son compte l'avais mis dans une posoition bien délicate et stressante. Mais le hackage de la société banquaire était terminé et aussi était-il sortit de la salle de l'Ordinateur se préparer un thé, peut être prendre un bain et avaler quelques comprimé qui aurait remplacé ses heures de sommeils perdues.

Il n'avait pas eu le temps de tous ça.

Le génie enleva un de ses gantelet ,se passa la main dans les cheveux et se frotta ses tempes. Artémis avait une chambre. Il ne savait pas que sa chambre n'était destiné qu'à lui et permetterait à son frère ainé de se retrouver dans des position bien plus agréable lorsqu'il voulait aller tout simplement se préparer une pauvre tasse d'eau chaude avec des morceaux de plantes.

Que faire ? Passé comme s'il n'avait rien vu ?Cela mettrait sans doute en fureur son frère. Non mieux, le prendre pour un bébé et faire comme s'il n'avait rien vu.

"Bon...Une fois que t'aura fini de jouer au lapin, tu revêtira la dame et tu la rapportera chez elle. Après tu nettoira le canapé car te connaissant, ce sera immonde. Moi je vais me faire un thé."

Il continua calmement son chemin jusqu'à la porte de la cuisine. Il se controlait avec un peu de mal. Il décida intérieurement qu'il fallait qu'il enferme Artémis dans l'appartement pendant une semaine minimum, ce serait une bien meilleur façon de se venger. Un sourire passa sur ses lèvres.

"Excusez moi de vous avoir déranger, ou ne m'excuser pas. Je m'en contrefout."

Apparemment non.
Julie se redressait pour aller chercher son t-shirt tout en jettant des regards assassins au jeune génie.

"Bon...Une fois que t'aura fini de jouer au lapin, tu revêtira la dame et tu la rapportera chez elle. Après tu nettoira le canapé car te connaissant, ce sera immonde. Moi je vais me faire un thé."

Artémis soupira. Il aurait du s'y attendre. Non seulement son frère ne dormait pas mais croire qu'il aurait été absent s'apparentait à croire au père noël.
Pourquoi n'avait il pas conduit la jeune femme dans sa chambre? Julie n'avait pas l'air d'aprécié la façon dont le jumeaux lui parlait. Milliardaire ou pas il vennait de l'arracher à la promesse d'une nuit des plus agréables!
Elle réintégra sont jean en moins de deux et se dirigea vers lui dans la ferme intention de lui faire comprendre le fond de sa pensée.
Artémis la rattrapa de justesse.

"Excusez moi de vous avoir déranger, ou ne m'excuser pas. Je m'en contrefout."

Elle se retourna furieuse. Elle avait été humilié et lui ne disait rien.
Il passa une main dans ses cheveux embarrasé. Il ne pouvait pas le renvoyé chez elle comme ça. Et puis il n'avait aucune envie de retrourner en ville à cette heure là. Non il allait la raccompagner le lendemain.

- Écoutes. Vas dans ma chambre, j'arrive.

- "tu revêtira la dame et tu la rapportera chez elle", "vas dans ma chambre" j'ai pas mon mot à dire?

- Bien sûr si tu préfère tu peux retourner en ville mais je m'en voudrais de te laisser retourner seule. Je te raccompagnerais demain matin.

Il ne pu s'empêcher de laisser un sourire ironique étiré ses lèvres. Il répéta:

- J'arrive. Vas s'y.

La jeune femme lui tourna le dos et préféra claquer la porte d'entrer pour s'en aller.
Artémis soupira.
Retourna s'affaler dans le canapé sans prendre la peine de reboutonner son jean.
Il retourna s'affalé sur le canapé et s'alluma une cigarette sachant parfaitement que son frère haissait le fait qu'il fume dans le salon.

A ce moment précis Artémis haissait lui même son double.
Le double en question l'ayant ammener à un niveau de frustration insuportable. Il l'avait dans les bras!
Il prit la télécommande qui se trouvait maintenant au sol et mit une chaine musical sur la baie holographique.
Il rejetta sa tête en arrière. Ferma les yeux et inspira une grande bouffée de fumée.

- Alors comme ça la jeune femme de cette après-midi c'est rendu compte que t'étais impuissant et t'as fuit?Je compatie mais c'est pas une raison de me faire chier.

Là Caliban allait exploser et virer Artémis de son appartement. Sa paye au Dragon d'Or suffirait elle à se loyer un appart? Peut être...

"Alors comme ça la jeune femme de cette après-midi c'est rendu compte que t'étais impuissant et t'as fuit?Je compatie mais c'est pas une raison de me faire chier.
-Du tout, du tout. Pour ma part tout va bien. Si tu tiens tant que ça à cette fille cours lui après."

Non, pour une fois, il aurait presque eu plus de succès que son cher fraternel. Il fixa sa tasse qu'il venait de prendre sur un chauffe plat et posa ses lèvres sur le bord en céramique de celle ci. Il avait faillis se faire attaquer par une furie l'élue du bas du ventre d'Artémis avait faillis le frapper. ça le surprenais un peu par rapport à la douceur de celle avec qui il avait passé l'après midi. Il sirota tranquillement son thé un moment savant pertinemment que Artémis ne se bougerait jamais.
Il était totallement calme car son frère, d'habitude si arrogant avait plus d'énervement qu'autre chose en lui en ce moment. Il savait presque pourquoi, des informateur l'ayant confondu avec son frère lui avait demandé pourquoi il avait passé tellement de temps avec une des serveuse du Dionysos. Il n'y allait jamais, il n'aurait pas pu la rencontrer.
Il toussa car il avait avaler une gorgée de travers.

"Tu n'y va pas, je comprend. Tellement de Dealeur que tu n'a pas payé rode dans les rues. Moi non plus je ne m'y risquerais pas, j'ai rencontré cet après midi un tueur à gage qui en voulait sans doute à mon pauvre crâne."

Il s'avanca et mit la musique moins forte. Il pencha la tête en arrière et avala d'un coup sec les comprimés qui remplacerait son sommeil. Il regarda son frère avec un sourire.

"Elle n'est pas un peu trop jeune pour toi ?"

Cal' se demanda si artémis allait rire ou lui donner un coup de point qu'il aurait sans doute du mal à encaisser.

-Du tout, du tout. Pour ma part tout va bien. Si tu tiens tant que ça à cette fille cours lui après.

Artémis rit, jaune bien sûr.
Il rit et fit tomber sa cendre dans un verre puisqu'ici les cendrier n'existaient pas.

- Tu sais parfaitement que cette fille n'était qu'un passe temps....

"Tu n'y va pas, je comprend. Tellement de Dealeur que tu n'a pas payé rode dans les rues. Moi non plus je ne m'y risquerais pas, j'ai rencontré cet après midi un tueur à gage qui en voulait sans doute à mon pauvre crâne."

- Ah...Dommage qu'il n'ait pas finit son travail j'aurais hérité... C'est drôle, des dealeurs veullent ma peau parce que je ne les paye pas et des tueurs à gage qui sont engagés parce que tu fait trop d'ombre à leurs patrons.

Caliban s'avança et baissa le volume sonore au plus grand regrèt de son jumeaux.
Quel journée pourrie.

"Elle n'est pas un peu trop jeune pour toi ?"

Son frère vennait de l'achever. Faillait il vraiment que le salon soit l'endroit où résidrait toutes les accusations d'Artémis?
Trop jeune pour lui? Tien il ne connaissait même pas son âge...Peut être qu'elle n'était pas majeure.
Artémis avait ouvert les yeux d'étonnement lorsque son frère avait évoqué Thiann.
Il laissa passer un moment et arqua un sourcil ironique.

-Je ne vois vraiment pas de qui tu veux parler.

Il tira une grande bouffée toxique puis lança sa cigarette dans le verre qui lui servait de cendrier.

- Ne t'inquiètes pas, le détournement de mineur ne s'ajouteras pas à mon casier.

Intérieurement il bouillonnait. Pourquoi son frère était il si bien informé? Et pourquoi ne pouvait il rien faire sans qu'il le sache?
Artémis regarda son frère dans les yeux pour la première fois de la nuit (xD).

- Il parrait que je n'ai aucune considération pour les autres. C'est grave?

"Je ne vois vraiment pas de qui tu veux parler.
-C'est assez génial que tu puisse dire ça après les différentes phases par lesquelles ton visages est passé."

Tssss. Voila que maintenant Artémis prenait le génie de la famille pour un débile mental. Un frisson parcouru la colonne vertébrale de Cal' lorsqu'Artémis avait émis la possibilité pour lui d'heriter. Il donnerait maximum 5 semaine à la société pour couler et être revendue. Peut être un peu plus. Il finit sa tasse de thé calmement, soufflant dessus parfois alors que l'eau est froide.

"Ne t'inquiètes pas, le détournement de mineur ne s'ajouteras pas à mon casier.

-Oui mais un ans de moins et tu y avait droit."

Il s'assit juste a coté de son frère jumeau et posa la tasse sur la table basse avec un bruit sec. Devant lui un polycordisteentamait un duo de basse et de violon à lui seul. La musiquec n'adoucis pas toujours les moeurs. Il tendis des comprimées pour remplacer le sommeil à son frère.

"Tu en veux ?
- Il parrait que je n'ai aucune considération pour les autres. C'est grave?
-Cela entraine souvent une réciproque. Les autres ne te font plus confiance, t'oublis lorsque tu n'est pas devant eux et autre problème du genre."

Il sourit doucement.

"D'habitude tu ne t'en soucis pas de ce genre de truc lil' brother."

Et il arqua un sourcil comme artémis avait fait il y a quelques minutes, histoire de se moquer de lui.

"-C'est assez génial que tu puisse dire ça après les différentes phases par lesquelles ton visages est passé."

Artémis ne broncha pas. De toute façon il n'avait aucune envie de mentir au suget de Thiann.
S'il mentait sur leur rencontre c'est qu'il lui portait de l'intéret or Artémis Killery n'avait jamais porté aucun intéret à une femme. Une gamine qui plus est!

-Oui mais un ans de moins et tu y avait droit.

-Je n'ai pas couché avec elle que je sache.

Un sourire ironique étira ses lèvres. Il s'amuser de parler d'elle comme ça. S'éfforcé de se persuader qu'elle n'avait aucune importance. C'était comique.
Caliban s'assit à côté de lui.

-Wow! tu t'assois sur un canapé souillé? Mon état est donc si inquiètant?

Il prit plusieurs comprimés qu'ils avala sans regarder les doses. Il ne dormirais pas avant longtemps.

"D'habitude tu ne t'en soucis pas de ce genre de truc lil' brother."

- Je ne m'en soucis pas. C'est juste histoire de te faire croire que j'ai une conscience.

Il rit avant d'ajouter .

-Tu vois, c'est ridicul, mais cette femme. Mignone t'avouras. Je l'ais ramener ici parce que je pensait à une autre.

Artémis passa une main sur ses yeux et demanda.

- Tu m'as déjà vu penser à une femme après que je l'ai quitté? C'est absurde...

Artémis se leva brusquement et disparut dans la cuisine se servit un verre d'eau où il laissa se dissoudre deux cachets contre les maux de tête.

"Je n'ai pas couché avec elle que je sache.
-Si elle te le demandait je paris la moitié de mes actions que tu ne dirais pas non.
-Wow! tu t'assois sur un canapé souillé? Mon état est donc si inquiètant?
-Oui je crois que tu es entrain de virer fleur bleu.
-Tu vois, c'est ridicule, mais cette femme. Mignone t'avouras. Je l'ais ramener ici parce que je pensait à une autre.
-Une vrai furie oui. Elle me frappait, je la faisait éliminer."

Le ton était sec et professionel, comme si Caliban avait l'habitude de ce genre de chose. D'un autre coté dire le contraire serait mentir, être PDG à Neocity rapportait une tonne de petits privilèges et de petits problème. Comme pouvoir faire éliminer les personnes mais aussi se faire éliminer. C'était assez dérangeant, il faudrait qu'il engage un garde du corps un de ces jours. Un androïde lui pris sa tasse des mains alors qu'il venait juste de la vider. Il fixa un instant le polycordiste puis s'interessa à nouveau aux propos de son frère.

"Tu m'as déjà vu penser à une femme après que je l'ai quitté?
-Jamais.
-C'est absurde..."

Cal' se mit à rire franchement. Son frère était-il amoureux ?C'était probable. Le génie se releva et épousseta le canapé, il éteignit la baie hollographique et reboutonna sa chemise. Il fallais qu'il fasse connaissance le plus vite possible avec celle qui sera peut être sa belle soeur (XD). Dès que possible, il ferait un tour en ville pour la rencontrer, si il en avait le courage et s'il faisait jour et s'il n'avais pas peur. Il soupira, non il ne verrait jamais cette fille. Artémis semblait pas mal fatigué, la raison était simple. Les comprimés que Caliban lui avait offert n'était pas des remplacements de someil mais des somnifères, pour une fois le grand frère n'avais pas fait exprès, lui même en avait avalé car il s'était trompé de boîte mais la dose était bien moins importante que celle qu'avais pris son frère... Il regarda son frère avaler les deux autres cachets.

"Tu veux te tuer à coup de médoc' ?"

Lorsque celui-ci revint vers le canapé, Caliban posa ses doigts sur les paupières de son frère et les ferma sans qu'ils comprennent.
Artémis s'écroula dans le divan. Caliban en retanant un baillement, s'étira, un androïde porta son frère jumeaux jusqu'à son lit rond.
Le génie le suivit des yeux.

"Gamin va."

Il tappa un coup sur la table basse, un bulletin d'information passa sur l'écran géant.

Cette nuit il y a une heure un hacker s'est introduit dans la banque de Neocity, la police informatique est sur la trace du criminel. Il serait basé dans la vieille ville.

"C'est ça."

Il l'éteint et s'endormit dans le canapé.

"Tu veux te tuer à coup de médoc' ?"

- Probablement.

Il fit un sourire freedent à son frère. Sourire qui signifiait "non môsieur le génie je n'ai aucune envie de te rendre la vie plus facile". Mais tout d'un coup, comme si on lui avait abatu une masse sur la tête, Artémis sentit fatigué. Il lançat un regard méfiant à son frère en voyant ses doigts s'approcher de ses yeux. Il n'esquissa pas le moindre mouvement. Le mélange des médicaments, des restes de drogue, et d'alcool n'allaient pas faire bon ménage.
Il vaudrait mieux pour Artémis qu'il ne se réveille jamais.

Tiens, il s'était endormit? Non puisqu'il sentait les "mains" rigide d'un androïde le porter jusqu'à son lit. Oui ça devait être son lit cet endroit si agréable (xD)...

La nuit fut longue...

Parler de nuit est un peu minime dailleur. Il passa 12 heures endormit. Lorsqu'il émergea enfin et que le soleil décida de lui arracher la cornée Artémis se demanda comment il avait fait pour arriver au paradis.
Il engageaient vraiment n'importe qui de nos jours !

C'est lorsqu'il sentit son crâne exploser en entendant la rumeur de la ville qu'l comprit: Il avait trop abuser la veille.
Et puis qu'est ce qu'il avait prit pour se sentir aussi vide au réveil? Hum...une trop grande dose de somnifère. Gentillement offert par son aîné.
Saleté de frère. Artémis se leva avec précautions. Lentement au rythme des tambours qui logeait son crâne. Il resta assis sur son lit jusqu'à ce que le bruit se calme.
Première chose à faire. Direction, la salle de bain. Douche froide. Ensuite coktail aux aspirines. Une forte dose si possible.

Le "gamin" se dirigea donc vers la salle de bain en se cognant à tout se qui se trouvait sur son chemin...Désespérant.
Une fois sous la douche -qui était passé de glaciale à chaude- il remarqua sur son bras une marque de brûlure. Ronde comme une cigarette...Il s'assit dans la douche.
L'eau lui frappait le visage dans un rythme parfait.
Il avait encore fait le con, il avait vraiment fait le con.
Et puis c'était qui cette fille ? Cette Thiann dont il avait l'adresse et le numéro de téléphone? Il l'avait brancher quand? Et où?

Un bon quart d'heure s'écoula avant qu'il ne se décide à arrêter l'eau. Sortir. Enfiler un jean propre.
Il se sêchat rapidement les cheveux à coup de serviette. Sortit de la salle de bain suivit d'un nuage d'eau condensée, enfilant son t-shirt.
Il se fit un cafée rapidement. Alla comme à son abidute s'allonger dans le canapé en allumant la baie holographique.
Un bon café le matin. De quoi faire passer un bon mal de crâne.
Il avala une deuxième gorgée brûlante et se releva brusquement recrachant son café.
Il avait vraiment fait le con! Putain mais qu'est ce qui lui avait prit de raté son arrêt de tram?

" Cal'?"

Artémis-qui était désormais assis- se releva carrément à la recherche de son jumeaux.

"Putain, Cal' répond moi!"

Il le trouva qui sortait de la salle de l'Ordi. Ses gantelets à peine débranchés.
L'air d'Artémis devrait l'alarmer. Pourquoi ce gamin d'ordinaire inébranlable(au réveil) avait il le contenu de son bol de café étalé sur son t-shirt et une mine si grave.

"Je crois que je t'ai dis plein de conneries hier...Ou...Avant-hier. Je sais plus! Mais tous ce que j'ai pus te dire sur une gamine, euh Thiann je crois. Ben ça devait être bien influencé par quelques substence pas très légales..."

Ajouta-t-il en voyant l'air sévère de son frère.
Est ce qu'il lui avait vraiment parler de Thiann? Il aimerait pas mal la revoir dailleur...
Mais quel con bordel! Il s'était mit à genoux devant une fille, ne gamine par dessus le marché !
Son frère allait l'accuser de détournement de mineur si ça n'était pas déjà fait la veille.
Et pouquoi il repensait à cette fille une nuit après l'avoir quitter. Il était malade?
Il fit demi-tour et alla s'affaler dans le sofa.
Il avait réellement du abuser la veille pour ne se rappeller de rien...(xD)
Après un bon moment d'inactivité total Artemis se mit une claque mentale et se releva. Son bol de café abandonné quelque part dans l'appart'.
Il jetta son t-shirt dans le panier à linge sale et alla en enfiler un nouveau.
Toujours ahuri il prit son portable et sorti de l'appart' sans un mot. L'absence de réaction de Cal' ne l'avait absolument pas rassuré. Il fallait qu'il change d'air et vite !

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Thiann avait réussi l'exploit de mener Artemis jusqu'à l'appartement de son frère. Sur le chemin de l'immeuble le jeune homme avait aperçut l'Hovercraft. La machine était toujours souillée de boue mais en un morceau. Tant mieux.
Rapidement ils furent en face de la porte qui scellait l'entrée du répère du génie de néocity. Artemis eu un sourire amer. Le peu de conscience qui lui restait lui servit à passer les différentes protections nécessaires pour ouvrir l'appartement. Le plus difficile fut la reconnaissance rétiniène, les pupilles d'Artemis étaient tellement dilatés que l'objet eu du mal à déchiffrer une quelconque information dans l'oeil du Killery.

Les lèvres d'Artemis bougèrent rapidement, en silence, il priait tous les dieux qu'ils connaissait pour que Caliban soit absent ou ne l'entende pas entrer. Si le jugement du monde entier ne l'interessait pas, s'il savait faire tomber les résistance de chacun il n'avait jamais joué avec son frère. frère qu'il ne voulait pour rien au monde décevoir plus qu'il ne le faisait quotidiennement.
Si Caliban avait assez peu d'estime pour son cadet Artemis savait qu'il n'aurait droit qu'à une moue de mépris s'ils se croisaient dans cet état. Caliban aurait avec classe remercié Thiann, peut-être lui aurait-il même offert un verre. Puis il lui aurait serré la main de la demoiselle et l'aurait reconduit .

Artemis poussa la porte, à moins que ce ne fut Thiann ? Et avança dans l'apartement. Immediatement un androïde se chargea de décharger la jeune femme. Un second l'accompagna vers le sofa du salon et lui proposa toutes sortes de services. Artemis se dégagea de l'androïde qui tentai de le mener vers sa chambre. En s'aidant de divers meubles et murs il parvin à s'affaler sur le sofa. Il pris quelques cachets que l'androïde malmené vennait de lui apporter alors qu'on nettoyait le sang sur son visage. Il n'était rien d'autre qu'une épave humaine et le sourire sur son visage semblait défier le monde entier. En vouloir à tout le monde. A Thiann comme à son frère, à leur génitrice, à toutes ces femmes qui le perdait, à lui et sa - que dis-je ?- ces dépendances... Dans un éffrot improbable il se redressa pour mettre sa tête dans ses main et avala les quelques pillules avec un grand verre d'eau.

Après un long moment il regarda Thiann, cherchant à comprendre pourquoi elle était encore là. A comprendre l'expression de son visage et puis siniquement il s'aressa à elle. Sa voix si charmeuse abimée par les récents excès qu'il avait commis :

" Tu te demandes comment quelqu'un qui a tout, comme moi, peut en être arrivé ou j'en suis ? Tu te demande si c'est seulement dans ma nature d'être pourri ?Certaine aiment le coire, penses-en ce qui te plait mais ça les exitent de se dire qu'elle on à faire à quelqu'un qui représente l'immoralité. "

Artemis voulait vomir, il jetta son paquet de cigarette sur la table basse, allumant involontairement la baie holographique. Une chaine d'information relatant des fait banal pour les néocytiens.

" Si tu veux savoir ton opinion m'importe peu, enfin tu t'en doutes. Je suis comment disais-tu ?... Ah ouais c'est ça : Je n'ai de considération pour personne !"

Il se laissa retomber dans le sofa, laes yeux clos.

" Je finirait bien par t'oublier, ou alors je te garderais dans un coin de ma mémoire. Précisement comme celle qui aura gagné ma première défaite." Puis dans un murmure "Si j'étais quelqu'un de bien je te dirais merci."

Enfin son sourire de tricheur revin, légèrement en coin, comme à son habitude.

" Enfin, j'espères tout de même que tu me laisseras une revenche. De toute manière t'as pas finit d'entendre parler de moins. Tes collègues risquent de te rabattre les oreilles avec ce que tu as manqué, l'erreur que tu as fait."

" Bref, j'aimerais bien que tu reviennes jeune fille..."

Clac !
Les yeux d'Artemis se rouvrirent au ralenti, à moins que ce ne soit ses perceptions qui lui faisaient s'imaginer cela. Durant le moment où ça tête tournait son regard accrocha la baie holographique. La présentatrice cedait sa place à la bourse de néocity durant une seconde.

Thiann se tennait droite, aussi raide qu'un des androïdes évoluant dans les différentes pièces de l'appartement. Les lèvres de la demoiselles se mirent à bouger.

« Pendant un moment, tu avait été quelqu’un de bien. Mais à ce que je vois, tu préfères te cacher derrière tes faux-semblants de séducteur à la noix. Tu es un lâche Artémis. »

Ses dents blanche, cette bouche rougeâtre, si douce d'aspect et débitant les quatres vérités d'Artémis. Elle le voyait comme un lâche. Amusant.
Artemis manifesta cet amusement par un ricanement dénué de joie.

« En fait, tu es terrifié à l’idée de regarder la vérité en face. Tu as peur parce que tu sais qu’au fond tu n’est qu’un jouet, une coquille vide, un objet tout juste bon à assouvir des désirs primaires aux yeux de toutes ces femmes. »



«Tu te pourris toi-même. Tout ça pour te convaincre que ce n’est pas de ta faute, que tu es né ainsi et que rien ne changera jamais. Toutes ces belles paroles pour cacher que tu n’es encore qu’un enfant. »



« Alors si tu penses me mettre dans le même panier que toutes les autres, ne compte pas sur moi pour revenir. »

Pas le temps de reprendre son souffle. Pauvre enfant.
Une seconde plus tôt elle était en position de suppériorité. Un seconde plus tard Artemis la maintenait contre un mur serrant les poignets de sa proie. Sa virulante proie.
Elle avait voulu lui faire mal, avait pointé des points existant chez le jeune homme.
Surprise de la rapidité dont il avait fait preuve ?
Le nez du junki s'était remit à coulé après le choc de la gifle qu'elle lui avait administré. Le sang malpropre souillant la joue de la jeune étudiante.
La voix d'Artemis était basse et sifflante.

" Tu peux me percer avec l'une des armes que tu gardes sur toi, je ne suis qu'une coquille vide. Au pire je me laisserais brisé par de si jolies mains."

Collant sa jou contre celle de Thiann, il glissa sa bouche jusqu'à l'oreille de la demoiselle. Serrant encore ses frêles poignets.

" Je n'ai qu'une envie, te détruire, te rpendre et te jetter. Briser tes défences pour mieux te faire mal, te faire revivre cet amour méchant dont tu as été nourrit et reservit trop de fois. Je veux voir la fierté disparaitre de ton visage. Ton énergie s'échaper. M'appartenir."

Un silence, une seconde, pas de temps pour la laisser se remettre de tels paroles.

" Pourquoi ais-je tant besoin de te voir souffrir ? Te voir m'appartenir ? "

Il lâcha un des poignet endoloris de l'étudiante, pour se saisir de a gorge. Elle était sous le choc... La pauvre.

" Tu me fait peur Thiann, comme l'orage fait pleurer les enfant. Ils appellent leurs mères. Je n'ai pas de mère alors je défis l'orage et je détruir mes peurs. Tu me tériffie, l'interet incontrolable que je te porte m'effrais. La justesse de tes mots m'exècre, m'insuporte. Ta résistance face au monde m'impressione. Je veux creuver ce mur qui te protège. J'hésite entre t'aimer et te détruire mais comme tu n'as qu'écoeurement pour moi je n'ai plus qu'une solution."

Sa joue se décola de celle de Thiann, son regard perdu entre haine et douleur chercha à attraper celui terrifié de la demoiselle.
Il venait de tout perdre et il se sentait soulagé. Elle était trop dangereuse pour lui. Un sourire doux apparu sur ses lèvres, constratant cruellement avec son regard haineux.

" Si je suis lâche c'est parce que tu viens brisé la monotomne débauche de ma vie. Non je suis lâche c'est tout. Toi tu es dangereuse, trop vraie, si j'avais été ce quelqu'un de bien que tu crois avoir vu peut être que tout aurait été différent. Peut-être n'aurais-je pas du te faire de mal pour aller mieux. Sauf que je me pourri de l'interieur. Faut croire que pour vivre heureux je dois organiser mon malheur. "

Enfin il relâcha la pression sur les membres de Thiann, reculant mi-despéré mi- coléreux. Effectivement il était semblable à un enfant dans ce cas. Quelques mots balancé à un androïde et , une seconde plus tard, il tenait un verre d'eau dans sa main. Il n'envoya pas d'androïde soulager les douleur de Thiann, elle était trop fière pour accepter ça. Il lui lança un flacon de ses anti douleur, si coûteux.

Si retrouvait-elle en la violence et l'attention d'Artemis ? Allait-il devenir fou entre l'envie de la voir rester et celle de lui faire du mal. La question serrait reglée une seconde plus tard. Lorsqu'elle aurait claqué la porte pour s'enfuir face à ce fou, il n'avait qu'à s'en sortir seul. Si son bonheur était fait de ses erreurs, elle n'avait qu'à s'enfuir. Voilà ce qui devait passer derrière le regard de Thiann.

Il s'avança vers les vitre des l'appartement, ne chancelant pas, peut être que ses émotions le tenaient debout pour un bref instant ? Il bu une grogée d'eau attendant la colère de sa victime ou le claquement de la porte.

Son dos heurta violemment le mur avant qu’elle n’ai eu le temps de comprendre ce qui se passait. Il y a un instant elle était debout devant ce foutu canapé et à présent elle était accolée à la cloison immaculée de l’appartement. Artémis serrait ses poignets avec force. Elle ne l’aurait pas cru capable de faire preuve d’autant de rapidité au vu de son état. Son nez coulait de nouveau. Peut-être n’aurait-elle pas du frapper aussi fort ?

« Tu peux me percer avec l'une des armes que tu gardes sur toi, je ne suis qu'une coquille vide. Au pire je me laisserais briser par de si jolies mains. » Siffla-t-il à quelques centimètres de son visage.

Il se rapprocha, collant sa joue à cette de Thiann et resserrant son étreinte. Il lui faisait mal. Elle tressaillit. Tout ce passait exactement comme elle l’avait redouté. Ca dégénérait. Et personne ne lui viendrait en aide.

« Je n'ai qu'une envie, te détruire, te pendre et te jeter. Briser tes défenses pour mieux te faire mal, te faire revivre cet amour méchant dont tu as été nourrie et resservie trop de fois. Je veux voir la fierté disparaître de ton visage. Ton énergie s'échapper. M'appartenir. »

Elle était faible, impuissante face à la colère d’Artémis. Elle ne pouvait rien faire, si ce n’est espérer qu’il ne lui ferait rien.

« Pourquoi ais-je tant besoin de te voir souffrir ? Te voir m'appartenir ? »

Il lâcha enfin ses poignets douloureux. Mais se saisit de sa gorge. Elle trembla pour de bon, terrifiée. Il n’oserait quand même pas la tuer ?

« Tu me fait peur Thiann, comme l'orage fait pleurer les enfant. Ils appellent leurs mères. Je n'ai pas de mère alors je défie l'orage et je détruis mes peurs. Tu me terrifie, l'intérêt incontrôlable que je te porte m'effraie. La justesse de tes mots m'exècre, m'insupporte. Ta résistance face au monde m'impressionne. Je veux crever ce mur qui te protège. J'hésite entre t'aimer et te détruire mais comme tu n'as qu’écœurement pour moi je n'ai plus qu'une solution. »

Il s’écarta, cherchant ses yeux avec insistance. Elle cilla. Elle ne pouvait pas le regarder en face. Pas après ce qu’il venait de faire.

« Si je suis lâche c'est parce que tu viens briser la monotone débauche de ma vie. Non je suis lâche c'est tout. Toi tu es dangereuse, trop vraie, si j'avais été ce quelqu'un de bien que tu crois avoir vu peut être que tout aurait été différent. Peut-être n'aurais-je pas du te faire de mal pour aller mieux. Sauf que je me pourris de l'intérieur. Faut croire que pour vivre heureux je dois organiser mon malheur. »

Cette fois, il la lâcha et recula maladroitement avec une expression étrange sur le visage. Il lui jeta un petit flacon de pilules blanches. Elle fut incapable de l’attraper, elle était comme pétrifiée. La fiole tomba à ses pieds où elle se brisa, répandant son contenu sur le carrelage immaculé. Thiann était prise de tremblements incontrôlables. Incapable de tenir debout, elle se laissa glisser le long du mur pour aller s’affaler lourdement sur le sol. Elle resta un moment inerte, incapable du moindre mouvement. Puis soudain des larmes involontaires commencèrent à couler sur ses joues, se transformant bientôt en sanglots. Elle se recroquevilla. Elle voulait partir. Mais elle ne pouvait pas. Ses jambes ne parviendraient pas à la porter jusqu’à la sortie. Elle avait peur. Elle se sentait faible. Vulnérable face à tant de haine dirigée contre elle. Elle se revoyait quelques années plus tôt. Attendant que les coups tombent, supportant la douleur en serrant les dents pour ne pas hurler ni pleurer. Masquant ses souffrances sous une regard indifférent. Exhibant une fierté à toute épreuve. Il avait la même expression que sa propre mère.

Elle avait senti ce besoin de la blesser, de la voir souffrir. Mais si elle savait que sa mère ne pouvait rien lui faire tant qu’elle était mineure, elle savait aussi qu’elle était à présent sans défenses. Rien ni personne ne viendrait lui porter secours à présent. Elle était seul…Seule et terrifiée à l’idée que tout puisse recommencer.

Un bruit de verre qui se brise. Il aurait dû le prévoir, elle préférait affronter ses douleurs et ses peines. Elle était plus forte que les autres. Ses doigts se resserèrent sur le verre. Machoires serrées il regardait au travers des fenêtres closes.
Comment pouvait-on prendre des chemins si différent en ayant les mêmes facteurs à la naissance ? Comment l'un pouvait réussit sa vie et l'autre orchestrer sa perte ? Thiann lui avait tendue la main, maladroitemet mais elle était restée. Elle l'avait comprit, il avait perdu.

Il tourna enfin la tête vers Thiann, rencontra le vide du regard. haussa un sourcil, elle était toujours là, recroquevillée contre le mur. Le flacon brisé à ses pieds, entourée de pillules éparpillées. Artemis resta inexpressif. Combien de temps restat-il à la regarder ? Combien de temps demeurèrent-ils silencieux. La violence dont il avait fait preuve le faisait revivre différentes périodes de sa vie.



Sa cellule, les autres, les menaces et les traitements subis. Au mur l'aiguille courrait, laissant s'échapper le temps.

Immobiles, ils avaint probablement perdu la capacité à se mouvoir. La respiration de Thiann se calma petit à petit. Artemis devait à nouveau luter pour se tenir debout, le blanc de ses yeux injecté de sang. Ses doigts se désserèrent, comme déclanchant ses mouvement. Il ne fit pas de bruit, lentement, comme pour apprivoisé une enfant tétanisée il s'approchat de Thiann. Le bruit de son verre posé sur la table , la baie holographique n'avait cesser de créer bruit et image durant l'éternité où ils étaient resté sans emetre le moindre signe d'activité.

Il saisit une pillule sur le sol, s'approchant encore de Thiann, ne redoutant pas réellement son départ -elle ne bougerait plus avant d'avoir reprit conscience- tout devenait plus délicat à présent. Artemis ne fit aucune remarque acerbe, pas de sourire sur son visage, neutre au possible. Des regrets ? Pas qui transparessent sur son visage du moins. Doucement, sans violence ou tendresse, à la manière d'une tiers personne, il prit l'arrière de sa tête de sa main gauche, lui fit avaler une pillule à l'aider de la droite. Attrapant son verre il lui fit boire une gorgée afin d'être sûr qu'elle prenne le médicament.



Il déposa le verre devant la jeune femme. S'éloignant, comment le prendrait-elle ? Se sentirait-elle sans interêt suite à ça ? Artemis comprennait-il à quel point il l'avait touché ? Probablement pas...
Il retourna s'asseoir dans le sofa, paupières close, visage inexpressif. Il n'éttait pas si mauvais au fond.
Il lui avait seulement fait peur. Il l'avait blesser certes, mais pas irrémédiablement puisqu'elle ne lui attachait aucune importance. N'est ce pas ?

Il ne lui adressa pas la parole. Par peur de la blesser à nouveau ? Indifférence peut-être ? Pour prévenir d'éventuels cris ? Par manque d'énergie aussi. Il commençait déjà à comater, peut-être que lorsqu'il reprendrait conscience, elle ne serait plus là...

La terreur lui rongeait le ventre. Ses larmes, intarissables, continuaient de rouler sur son visage blême. Il fallait qu’elle arrête, qu’elle reprenne ses esprits. Mais elle n’était plus capable de contrôler quoi que ce soit. Elle se mordit la lèvre inférieure avec force. Le goût métallique, si familier, du sang la sortit un peu de sa torpeur. Il fallait qu’elle bouge. Elle devait se lever, fuir. Vite, le plus vite possible. Oublier, tout effacer avant qu’il ne soit trop tard, pour ne pas retomber. Mais les forces lui manquaient. Elle se sentait comme une marionnette dont on aurait coupé les fils. Incapable de se mouvoir.

Le silence les enveloppait, uniquement rompu de temps à autres par le vacarme de la baie holographique toujours allumée. Mais Thiann aurait été bien incapable de comprendre ne serait-ce qu’un mot que débitait la présentatrice. Son esprit ne semblait plus vouloir fonctionner. Ses yeux, vides d’expression, fixaient un point imaginaire loin devant elle. Elle ne voulait plus rien voir. Elle désirait ignorer ce qui venait de se passer, tout en sachant qu’elle ne pourrait pas. Sa mémoire ne la laisserait pas faire. Elle lui remettrait ces images sous le nez à la moindre occasion. Elle avait envie d’hurler, mais elle ne pouvait pas.

Un mouvement devant elle. Thiann mit du temps à réaliser que c’était Artémis qui s’approchait elle en titubant. Sa démarche était lente, comme s’il craignait quelque chose. Le bruit sec d’un verre qu’on pose agressa ses oreilles. Elle l’aperçut en train de ramasser quelque chose. Puis il s’approcha encore, jusqu’à la toucher. Elle sentit une pastille contre ses lèvres. Elle aurait voulu se débattre, l’envoyer au diable, mais son corps refusait toujours de lui obéir, encore tétanisé par les émotions. Forcée, elle avala l'infâme comprimé.

Artémis ne fit rien d’autre. L’abandonnant là où elle s’était effondrée. Elle ne comprenait rien. L’absence totale de logique brouillait son raisonnement. Elle, d’ordinaire perspicace, était incapable de comprendre les sous-entendus de ses actes. Il était tellement étrange. Comment pouvait il se comporter ainsi juste après l’avoir agressée si violemment ? Avait-il des remords ? Voulait-il sauver les apparences ? Tentait-il de se convaincre lui-même qu’il n’était pas mauvais ? Elle ne parvenait pas à le déchiffrer.

Les larmes de la demoiselle avaient cessé de couler. Elle n’avait même plus assez de forces pour pleurer. Ses membres devenaient de plus en plus lourds, comme s’ils se changeaient petit à petit en plomb. Elle maudit ces foutus cachets. Elle qui rechignait à prendre une simple aspirine, cela lui faisait trop d’effet. Elle n’était pas accoutumée aux drogues et leur action sur elle était désastreuse, bien trop élevée. Les anti-douleur engourdissaient lentement son corps. Thiann savait que bientôt elle ne serait plus capable de raisonner convenablement et sombrerait dans l’inconscience. Son esprit se déconnecterait de la réalité, épuisé par les évènement et affaibli par le médicament. Elle ne serait pas en mesure de s’enfuir. Du moins, pas dans l’immédiat. Pour le moment, elle espérait juste pourvoir de réveiller avant l’autre énergumène. Quoique se réveiller tout court ne serait déjà pas si mal.

L'envoyer au diable ? Douce ironie. Le diable lui avait acheté l'âme pour quelques grames immaculés, désormais l'homme-enfant lui offrait son corps. De la manière la plus simple qui soit, en le consumant peu à peu.
L'etat semi-comateux dans lequel il se trouvait lui fit croire qu'il dormait, ce n'était encore qu'un des dérapages de son cerveau trop souvant beigné par d'inutiles artifices. Un dérapage qui le menant à peine deux ans au par avant.

La lumière blafarde qui glissait molement le long de la minuscule ouvertue qui leur servait de fenêtre. Artemis ne dormait plus depuis longtemps, avait-il seulement fermé les yeux ce soir là ? Par prudence surment pas. Ils croient que rien ne se passe derrière les barreau, mais tout devien une arme. Une fourchette en plastique vous arracher l'oeil.
Pourquoi l'adolescent avait-il atterit dans ce genre d'endroit. Pourquoi ces compagnon d'infortunes n'étaient-ils pas des condamnés moins dangereux ? La vengeance de la justice. Tombé sur les mauvaises personne. Un juste retour de batôn d'après d'autres. D'après ceux qui l'avait envoyé là plus précisément.

Les yeux mis clos l'Artemis du quartier Nord se raidit dans le sofa, près de lui Thiann s'était laissée vaincre par l'anti-douleur.

Allongé dans les draps rèches Artemis tennait sa tête sur ses bras repliés. Fixant la nuit grisâtre sans envie. Son corps tremblait malgré lui, de peur et de la diète qu'il lui infligeait. Certain arrivait par on ne sait quel miracle à faire passer des soulagement dans les murs. En quémender revennait à s'endêter. S'endêter auprès de ce genre de type n'ammenait que des courbatures sur un corps mutilé dans le meilleur des cas.
A l'autre bout de la pièce un dormeur émit un gémissement. Artemis lui accorda un regard curieux, non, il ne préférait pas savoir ce qui pouvait bien faire gémir ce genre de personnage...

Artemis, quartier Nord, yeux écarquillés. Sec et brûlant. On ravale ses souvenirs et on se relève. Sous ses yeux à l'allure démante, des cernes, son regard perdu glissa sur la pièce. Les contours de sa cellules disparaissaient au profit des lignes luxueuse du salon de Caliban Killery.
Le second Killery sentie une vague nausée le submerger. Il scilla puis se rappela de celle qui l'avait obsédé durant des jours. Celle qu'il avait brutalisé, a qui il avait délivré de belles paroles.
Sa main gauche passa dans son cou, sur son front tombaient des mèches brunes glacée de sueur froide.
Son regard retomba sur Thiann, recroquevillé dans son coin, entourée de pillules. Elle dormait, la préocupation avait quitté ses traits laissant son visage vierge d'émotions. Cette façade ne révélait surment pas ce qui se passait derrière ses paupières.
Il s'avança vers elle, avec attention se saisi de son corps pour la déposer sur le sofa où il avait reposé quelques instant plus tôt. Son corps allait se détendre seul. Artemis prit le chemin de la salle de bain. Il ne dormirait plus quelque soit l'heure.

Combien de temps restat-il sous l'eau brûlante ? Lorsqu'il restorti de la spatieuse cabine sa peau avait rougi, la chaleur ajoutée à la vigueur avec laquelle il avait frotté son épiderme lui avait fait prendre cette couleur caractéristique.

Pauvre enfant, tu n'y peut rien et l'eau est encore plus impuissante que toi. On ne peut laver des souvenirs, on ne peut probablement pas enlever la couche de crasse qui recouvre ton corps si séduisant. La saleté qui te macule serait-elle imaginaire ? Honteux avantage qu'on les androïdes sur les hommes. Un clic et on vous néttois de vos souvenirs bon ou mauvais. On recommence avec un peu de chance les choix vous menneront à d'autres issues.
Artemis était essouflé face au miroir embué, fixant son reflet avec insistance. Depuis qu'il avait quitter le sofa il se battai pour refouler des vagues de colère. Ici pour éviter de briser le miroir de la salle de bain. Avant pour ne pas jetter son verre vide contre la baie. Faire taire le cliché qui debitait ses informations.
Colère contre qui ? Contre quoi ?
L'homme-enfant quitta la salle de bain suivit d'un nuage d'eau condensée, habillé le plus simplement du monde.

Ne me laisse pas au milieu de la pièce, Théâtre de l'absurde, les comment dis pourquoi on s'en sortira pas? Dans la beauté du mal, dans la beauté du sale .

Assis dans un fauteuil en face de Thiann, une cigarette éteinte au bout des lèvres. Un cilindre de plus pour son suicide à long terme. Il rangea son briquet en voyant ses paupières ciller.
Petite Thiann où es-tu tombée ? T'en sortiras-tu, Toi ? Artemis souriait amèrement. On pouvait lui reprocher un miller de coeur brisé, elle pourrait lui hurler sa haine à son réveil. Toutes ces futilités n'étaient que des réactions à ses actes.
Des actes qu'il assumait pleinement, qu'il se promettait chaque fois de ne pas regretter, parce que le regret ronge et épuise.

Artemis Killery, pauvre coquille vide, enfant sans avenir vivant au crochet d'un frère tellement suppérieur. Vivant pour rien.
Ne se sentant même plus vivre.

Elle avait sombré dans un sommeil artificiel, dépourvu de rêves ou de cauchemars. Uniquement provoqué par des agents chimiques agissant sur son cerveau à son insu. Elle détestait les pilules. Thiann avait l’impression d’être tombée dans un trou noir. Elle ne sentait rien, n’entendait rien, ne voyait rien. Tout était vide. Elle n’avait plus besoin de penser, de se torturer l’esprit à cause de cet imbécile de Killery, d’avoir peur de ce qu’il pourrait lui faire. Sa tête, d’ordinaire trop pleine, était libérée de ses angoisses pour quelques heures. Elle était à l’abri du monde extérieur, plongée dans cette bulle de sérénité où rien ne pouvait plus l’atteindre. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas eu un sommeil dépourvu de cauchemars. Depuis plusieurs années, elle se réveillait invariablement en sursaut, dégoulinante de sueur, le cœur battant à la chamade. Il lui fallait à chaque fois consacrer de longues minutes à se persuader que rien de ce qu’elle avait vu n’était réel pour retrouver enfin le sommeil et finir sa nuit.

Ses paupières battirent quelques instant, la lumière vive qui se propageait au travers de la baie vitrée agressait sa rétine. La demoiselle se redressa vivement, l’air hébété, sans vraiment comprendre ce qui se passait. Elle mit quelques minutes à remettre de l’ordre dans son esprit, se remémorer les évènements récents. Elle dut ensuite se concentrer pour comprendre exactement ce qui lui était arrivé. Tout lui semblait si compliqué. Et tout d’abord, que faisait elle sur ce canapé ? Ne s’était-elle pas endormie dos au mur, sur le carrelage glacé de l’appartement ? Elle n’avait pourtant pas l’impression d’avoir rêvé. L’incompréhension se peignait sur son visage encore ensommeillé. Thiann se tourna pour confirmer son doute. Les cachets étaient toujours éparpillés par terre au même endroit que lui indiquaient ses souvenirs. Un cercle était identifiable au milieu d’eux, juste assez grand pour qu’elle puisse s’y tenir recroquevillée. On l’avait donc transportée. Mais qui ? Un des androïdes ? Artémis ? Il n’aurait tout de même pas osé… Elle se déplaça pour lui faire face, l’interrogeant du regard. Que lui avait-il fait pendant qu’elle était inconsciente ? Un sourire amer flottait sur le visage de son opposant.

Sa cigarette suspendue au bord de ses lèvres fut comme un brusque retour à la réalité, témoignage du dépérissement volontaire dans lequel il se plongeait. La demoiselle bondit sur ses pieds, mue par la colère. Trop vite. Le choc orthostatique embrouilla son sens de l’équilibre alors qu’elle se bornait à avancer. Sa tête tournait violemment, tant et si bien qu’elle n’eut d’autre choix que de se rattraper aux bras du fauteuil dans lequel Artémis était effondré. D’un geste, elle lui arracha sa cigarette et l’envoya valser un peu plus loin, sur le carrelage. Ses yeux lançaient des éclairs, elle bouillonnait d’une rage qui ne voulait pas sortir, pas encore. Elle le détestait. Cet être de violence et de débauche avait le don de la mettre hors d’elle. Celle manière qu’il avait de vouloir se détruire, elle ne le supportait pas. Elle n’aimait pas voir les gens souffrir et encore moins les voir orchestrer leur déchéance. Ils fermaient les yeux sur toutes ces horreurs, se persuadant que ça ne changerait jamais et qu’il n’y avait rien à regretter. Thiann – elle – ne pouvait pas fermer les yeux. Elle voulait, au contraire, les ouvrir. Regarder la vérité sans trembler. Parce qu’il faut avancer, toujours, sans jamais regarder derrière soi.

« Vivre dans le malheur pour être heureux… »

Elle laissa ses mots suspendus un instant.

« Tu le pense vraiment ? Tu crois que cette débâcle t’apportera quelque chose ? » S’emporta-t-elle.

« Réponds franchement ! »

Même si elle prétendait ne pas le porter dans son cœur, Thiann n’admettait pas de le laisser ainsi. Elle avait déjà vu trop de gens se détruire sans rien pouvoir faire. Alors maintenant qu’elle avait la force de peut-être changer les choses, elle n’allait pas baisser les bras. Le souvenir cuisant de sa mère était toujours là. Dianna Van Tassel se rapprochant chaque jour un peu plus du désespoir et elle assistant impuissante à ce triste spectacle. Elle avait autrefois pensé qu’elle s’en sortirait avec de l’aide. Mais tout ne faisait qu’empirer. Rien ne la sauverait de cette décrépitude. Parce que c’était elle même – Thiann – qui l’y avait plongée. Elle avait déserté son foyer ne supportant plus la violence insoutenable qui y régnait, mais aussi parce qu’elle n’avait pas le choix. Elle s’éclipsait pour leur bien à toutes les deux. Sans quoi, ni l’une ni l’autre ne pourraient rien construire.

Thiann échappe à toute logique, d'abord méprisante puis concernée ou plutôt menée par sa conscience. Désormais avec la plus grande liberté de mouvement, bien que probablement anesthésié par les pillules, elle ignorait la sortie.
Est-il encore utile de se demander pourquoi Artemis tourne autour de la demoiselle ?

Il ne rit pas quand il la voit vaciller tout en avançant vers lui. Il ne se moque pas de sa fureur. Si elle ne supporte pas l'idée qu'Il l'ai transporté dans le sofa ça ne pose aucun probleme au voleur de coeur. Elle y vois un acte déplacé ? Malsain ? Il n'y a qu'une attention de confort : Le sol est trop froid pour une gamine si mince.
Elle se rattrape à un acoudoir de son fauteuil. Agresse la cigarette pour qu'elle rejoingne le carrelage. Tant pis.
Artemis connait se regard, subtile mélange de colère, dégoût mêlé à une certaine incompréhenssion. Légère variante cette fois il semblerait que Thiann n'ai pas peur, pas la même que les autres plutôt. Ceux qui regardent le temps d'un quart de seconde un ivrogne dormant sur un trottoir. Le regarder plus longtemps les comtamineraient ? Non. Thiann semblait avoir peur de ce qu'était Artemise en profondeur, de ces exces dont il faisait si bien preuve.
Il faut avouer que sa déclaration n'avait rien de bien rassurant. Si la demoiselle savait que son hôté avait déjà vécu incarcéré. Oui le sourire d'Artemis est amer.

« Vivre dans le malheur pour être heureux… Tu le pense vraiment ? Tu crois que cette débâcle t’apportera quelque chose ? Réponds franchement ! »

Artemis ricane. Il ne prend pas la peine d'approcher son visage de l'oreille de Thiann, plus la peine de la destabiliser. Quel interet ? Elle lui vou une haine palpable. Avantage non négligeable lorsqu'on sait que la haine est soeur d'amour.

" Malheur. J'utilise toujours des mots disproportionnés. Le malheur c'ets bien plus encore."

L'homme-enfant pousse Thiann d'un main pour se lever et reprendre la cigarette abandonné au sol.

" Tout ça ne m'apportera rien d'autre.."

Sort son briquet.

" Qu'une mort sans parkinson..."

Enflamme le cylindre de tabac. Sourit derrière quelques volutes de fumée.

" Mais ais-je prononcé un quelconque souhait d'avenir ?"

Artemis fixe Thiann. Provocateur.
Il ya deux catégories de personnes à la naissance, les vainqueur et les autres. Ceux à qui il faut apprendre à se battre, ceux-là peuvent dépasser les vainqueur lorsqu'on leur inculque un minimum de valeurs.
Les Killery appartiennent à la deuxième catégorie de naissance, ils n'ont pas eu de chance : L'un est associal et l'autre socialement inadapté.